" Un regard pour une ville " [libre]

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" Un regard pour une ville "

[ Pero : Kayla en italique & Yumï en normal ]

C'était le soir, la lune n'était pas encore arrivée à vaincre le soleil et tout deux ce battaient pour avoir la place dans ce merveilleux ciel. Les étoiles, elles, étaient plus calme, chacune avait sa propre place et personne ne se disputait. De tout façon, il reste bien assez de place dans l'entre de l'infinité !
Une brise légère venait agacer les hiboux et les chouettes qui patientait pendant que la lumière pâle prenait du terrain sur la lumière vive, les chauve-sourit sortaient de leurs nids pour aller voir de plus près les éclairages de la ville.

Rien de tel que d'aller contempler ce magnifique paysage au Clocher, il ne fallait pas avoir le vertige mais ça en valait la peine, après avoir monté plus de trois-cents marches, on arrivait là où on voyait le mieux les deux éléments se déchainer.
En dessous, on pouvait apercevoir des voitures dans des embouteillages, les entendre klaxonné comme si la mort les attendait puis voir les passants aux regards effarouchés devant les mimes faisant leur gestes incessants et énervants. On pouvait sentir la sensation du pouvoir, comme si tout se qui était au sol nous appartenait dorénavant... Que c'est beau de rêver !

Je m'étais assise sur une des fenêtres du clocher, laissant ainsi pendre mes jambes aux dessus du vide. Je les faisais se balancées devant en arrière, à chaque fois mes bottes noires cognait contre le vieux mur de pierre donnant un rythme à tout se raffut. Le tac prenait la place d'un autre tac et ceci se répétait imperturbablement.

Que j'aime être là. Puis c'est assez tranquille par ici, très peu des gens viennent, je pense même être la seule mais bien entendu, je n'en sais strictement rien ! Mon ventre gargouilla, j'avais faim mais il n'y avait rien à porté de mains, ce n'est pas important ça peut attendre. Je leva la tête vers la lune triomphante, elle avait écrasé le soleil comme nous, omnicrons, nous écraseront les deltas et leurs minis soldats. Ces gens là ne sont fait que pour obéir au doigt et à l'œil, j'étais comme ça avant mais je préfère ne plus en parler !

Je tatas mes poches pour trouver mon mp3, ce qui fut fait, j'avais presque oublié que j'avais tant de musiques dans mon répertoires, il faudrait que je fasse le tri. Ah voilà, c'est ça que je cherchais... Je mis la musique pas trop fort, et j'eus bien raison car quelques mélodies après, j'entendis un bruit sourd : quelqu'un arrivait.

Je resta là, faisant comme si de rien mais en m'attendant tout de même à une visite surprise... Ça tombe bien ! Je ne connais encore personne ici !

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Plus tu résistes, plus tu souffres... Je vais te ronger à petit feu. Jusqu'à ce que tu t'engouffres dans les ténèbres, l'obscurité la plus totale...

Jusqu'à ce que tu t'engouffres dans les ténèbres, l'obscurité la plus totale...

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Kayla vit le jeune homme qui ne semblait pas très bien, un oméga... Rien de bien exceptionnel par cette magnifique nuit noire comme les corbeaux. Elle le regarda quelques instants, il avait les cheveux mi-long mais il n'était pas possible de voir de quelle couleurs ils étaient. Les bruits de ses chaussures tapant sur les briques résonnèrent de plus en plus fort avant de se stopper net, la jeune fille aux étrange cheveux était maintenant debout marchant en direction du jeune garçon. Elle resta debout devant lui avec un sourire narquois, se n'est pas bien de se balader seul quand on se sent pas très bien, surtout quand on tombe nez à nez avec Kayla. Yumï n'avait aucunement le contrôle du corps, elle était libre de faire ce que bon lui semble.
- Bonsoir... Fit-elle simplement.
Kay' le dévisagea une nouvelle fois, il devait avoir une migraine pour se tenir ainsi la tête. Elle s'accroupit sur la pointe des pieds et ses deux mains en tant que pilier, avant de souffler dans le cou de son nouveau compagnon de jeu, Kayla remonta jusqu'à l'oreille de celui-ci avant de lui murmurer dit voix sombre et froide ton comme son souffle :
- Tu sais que ce n'était pas bien de trainer seul dehors à cette heure-ci ?
Elle souria laissant paraitre ses canines blanches qui reflétèrent un rayon de la lune... Elle se releva gracieusement, se mit à marcher lentement autour des escaliers en bois, trainant les pieds et frôlant les barrières rouillées par le temps, la pluie puis... par la vie.
La jeune fille s'était souvent demander a quoi servait de naitre, puisque que l'on mourrait toujours aussi con et stupide. Pourquoi aimer ? Quand les autres vous poignard dans le dos en riant de votre souffrance. Pourquoi croire ? Alors que tout espoir est perdu ? La vie n'était qu'un cercle vicieux, c'est toujours le même manège qui vous uses chaque jours, chaque secondes un peu plus pour enfin vous prendre dans le néant de la routine et de la mort.
Elle revint enfin près de sa dite victime pour se remettre dans la même position qu'avant. De ses longs doigts fin et pâles, elle joua nerveusement avec une mèche de cheveux de jeune homme, peut-être que ce sera ça dernière nuit ? Ou peut-être pas.
Elle fouilla dans ma poche pour en sortir une cigarette, oui elle fumait depuis qu'elle était devenue une omnicron. Kayla grogna, la demoiselle n'avait pas pensé à prendre son briquet avec elle, ne contrôlant que le froid, elle aurait du mal de l'allumée...
- Ta du feu ?!

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Et c'est là qu'il la vit. Comment ne pas l'apercevoir, lorsqu'elle colle son visage près du votre, à près de 5 cm? Sao tenta de se reculer, mais il était déjà dos au mur. Pris au piège. Les longues mèches de ses cheveux chocolatés qui passaient devant ses oreilles commençaient à coller sur sa peau suintante. Puis, un souffle dans son cou. Il frissonna. Légèrement froid. Avec cette fièvre, ça lui faisait étrangement du bien. Et pourtant... Trop proche. Elle était trop proche. D'un nouveau brusque, il inclina la tête, appuyant son front sur ses genoux qu'il serraient maintenant fermement de ses bras. Ses lèvres bougeaient: « Dégage, dégage... » Des mots à peine audible. Il aurait voulu les crier cependant. Il ignorait si l'inconnue les avait entendue, mais elle parla. Sao ne comprit rien cependant. Trop... Concentré. Concentré à se battre contre son démon intérieur, qui n'avait toujours pas cessé de le harceler, de le menacer. Il ignorait si la fille aux cheveux bleus l'avait compris, mais elle s'était reculé. Soulagement... Bref moment de répits.

Sao en profita pour se mordre prudemment les lèvres. Aucun de goût de fer dans sa bouche. Pas de canines sur-dimensionnés qui venaient de sortir. Il soupira discrètement, il y arrivait. Il reprenait peu à peu le contrôle. Il releva enfin la tête, respira profondément. Respirer... Il devait respirer. Une brise fraîche passa rapidement, un vent de secours. Voilà... La tempête passait. Il le sentait. Ce monstre abandonnait, le laissait enfin tranquille... Oui? Non. Un nouveau coup de tonnerre dans sa tête, insupportable. Il hurla. Et la fille qui revenait vers lui... Elle semblait se foutre de se qu'il lui arrivait. Elle pouvait pas se foutre ENTIÈREMENT de se qui lui arrivait, soit dégager et le laisser souffrir tout seul? Il n'avait pas besoin d'aide pour ça! Et encore... Encore ces yeux sombres qui le fixaient. Encore trop proche... Il laissa tomber un bras. Les muscles de celui-ci se contractèrent pourtant. « Allez... Vas-y. Frappe-la. » Il se figea immédiatement. Que faisait-il? Il était sur le point de réaliser ce que ce monstre attendait de lui! Décidément, cette fille ne l'aiderait pas à se calmer.

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Elle ria, c'est tout ce qu'elle avait à faire rire pourtant, il n'y avait rien de marrant à voir le spectacle de quelqu'un qui souffre et qui se bat contre lui même ! Mais pour Kayla, c'est un divertissement comme les autres, peut-être même un peu plus drôle que certains. Elle n'avait pas entendu les parole lancé par l'autre et ça ne l'importait peu... D'un geste violent, elle jeta sa cigarette au sol et l'écrasa. Ce jeune homme voulait la frapper et elle le sentait, prête à lui dire de la frapper, elle ne le fit pourtant pas. Si ça devait arriver, c'est lui qui donnerait le premier coup et pas l'inverse. Pour la jeune fille c'est tu respect ou tu meurs... Mais même si tu respect tu peux mourir des ses propres mains, Ça dépendait son humeur, quelques fois aimable & souvent, même trop souvent, sombre et glaciale. Mais par ailleurs un garçon aussi... amoché mentalement ne pourrait pas frapper bien fort... Pendant qu'elle était dans ses pensées lointaines, Yumï reprit le dessus et facilité.
Elle regarda le jeune homme qui était assis à terre, recroquevillé sur lui. La fille aux yeux bleu ciel recula, ce n'est pas qu'elle a peur mais qu'elle n'aime pas les contactes physiques, que ce soit avec une fille ou un mec, ça ne change rien à ses yeux. Toucher la peau des autres, sentir une main intruse se balader sur notre corps, rien qu'à c'est pensées, elle eut un frisson qui la traversa. Assise, dos collé contre le pilier en face de celui de l'inconnu, elle chantonnait en silence une musique qu'elle avait appris avec sa maman quand elle était petite... Les yeux rivé sur le garçon, Yumï se leva d'un bond, marchant tout droit vers lui, elle s'assit à côté de lui mais pas trop avant de lui dire du voix presque triste et inaudible :
- Tu souffre ?
Ce n'était pas sarcastique, pas sombre, juste triste car elle aussi était blessée dans sa tête. Elle n'aime pas voir les gens qui souffre pour des raisons quelconques. Pourtant elle savait qu'elle même en faisait souffrir, pas directement mais indirectement... Par Kayla en quelque sorte, c'était bien elle qui avait fait naitre cette fille. A force de se refermer sur soit même et se refouler tout ce qui nous chagrine, on renait mais autrement. Elle soupira pour enfin reprendre sa petite mélodie mélancolique, elle la connaissait par cœur, c'était sa berceuse quand elle avec tellement mal et qu'elle se sentait si seule dans ce bas monde. Une légère pluie commença à tomber des étoiles, on n'entendait pas les claquement des gouttes sur les briques... Comme un fin voile qui recouvre le clocher.
* Un jour je me vengerais de toi, tu souffrira comme moi j'ai tant souffert, je te tuerais de mes propres mains... Et ton sang giclera. *

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Tiens, et maintenant, elle riait. Mauvaise idée... Très mauvaise idée.

Il perdit le contrôle.

Une bouffée de rage monta en lui, lui arrachant un nouveau cri effroyable. Il le savait. Il savait qu'il ne tiendrait pas plus longtemps. Aussi tenta-t-il de s'éloigner autant que possible de la fille aux cheveux bleus, se traînant carrément par terre. Elle l'énervait. Il la détestait. Il ne la connaissait pas, mais il la détestait pareil. Pourquoi? Parce qu'elle était là au mauvais moment. Que son démon intérieur influençait présentement ses sentiments, le nourrissait d'une haine sans égale. Une colère inexpliquée, si ce n'est que l'inconnue s'était approché trop près plus tôt. Et qu'elle avait rit de lui. De bien piètres raisons pour détester quelqu'un... Et c'est pourquoi au fond, Sao ne la haïssait pas vraiment. Pourquoi il tentait de s'éloigner. Il ne voulait pas lui faire du mal. Il ne voulait pas la blesser, mais par pur caprice avant tout. Il ne voulait pas la blesser, parce que c'est tout ce que son pouvoir demandait, faire souffrir. Et il était hors de questions qu'il se plis au volonté de ce monstre qu'on lui avait injecté.

Il ne restait plus que quelques secondes, sans doute. Sao recommença à se tenir la tête entre les mains, haletant. Il était trop tard. Il avait beau pensé à la mer, au ciel étoilé, à Saska, n'importe quoi de calme et de relaxant, plus rien ne l'apaiserait désormais. Il ferait sa crise, comme d'habitude, crise que son corps ne supporterait pas. Et il évanouirait, reprendrait connaissance avec un souvenir flou du mal qu'il aurait commis. Voilà comment ça se passerait. Voilà déjà que ses crocs commençaient à s'aiguiser, ses pupilles, se contracter. Ses iris d'ordinaire d'un orange chaud prenaient un argenté des plus glacial, un regard fiévreux et sauvage. Quelques traits droits et secs commençaient à apparaître un peu partout sur son corps, ses mains principalement, pour je-ne-sais-quel-raison: sa peau se fendillait. Son corps ne supportait pas une telle puissance. La puissance de son pouvoir. La puissance de son démon. Kuroshi.

Rageusement, il frappa le mur sur lequel il était adossé. On entendit un léger craquement, des morceaux de pierre se détacher furtivement, tombant au sol. Son poing venait de laisser une marque, un trou plutôt, dans le mur. Et c'est à ce moment que Sao se tourna vers la fillette. Il ne savait pas, qu'elle était redevenue gentille. Ça lui importait peu, désormais. Il la tuerait, un point c'est tout.

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[ tu t'en mêle pas trop avec les deux (= ? ]

Yumï sursauta au bruit du point cognant violemment contre le mur qui s'effrita.Le cloche serait à jamais marqué par la haine de ce jeune garçon. Ce son, celui de quelqu'un ayant perdu le contrôle de son propre corps lui ramena des souvenirs qu'elle avait pourtant essayé de reculer au plus profond de sa mémoire.. Là où jamais on viendra les repêcher. A croire que ce n'était pas encore assez loin ?!
Des cris, des pleurs, sa mère collée de peur au mur n'osant pas riposter de craint de ne plus jamais voir le majestueux soleil illuminer le ciel. Lui, il était là, le poing serré et levé pour venir s'abattre sur la dame. Sa remontait puis sa redescendait toujours avec plus de haine. Le sourire aux lèvres, il avait l'air de tellement aimer ça...
" Pa...Papa... " Avait-elle prononcé d'une voix humide, les yeux grands ouverts et emplit de larmes, la petite fille que fut Yumï assistait à ce qui était ni la première, ni la dernière fois que son père cognait sa maman.
" Tu te la ferme, ce n'est pas ton affaire !! Dégage !! Tu n'ai qu'une erreur tout comme ta mère ! "
Ces mots l'avait frappée comme si on lui avait balancé un dictionnaire en pleine face, bien pire qu'une claque, peut-être même pire que la mort ? C'est mots là ? On ne les oublis pas, et chaque jours la haine gagne du terrain sur la tristesse.
Yumï haïssait ce qu'elle était, une partie de son père, la chair de celui que certaines personnes peuvent appeler papa. La douleur que lui faisait ces souvenirs laissa échapper des sanglots qui vinrent se mêler au clapotis de la pluie... A présent, il drachait dehors.
Elle se leva, les jambes tremblantes pour ce mettre devant le garçon qu'elle avait cru oublié plusieurs minutes. Il était tourné vers elle... La tête baissée, elle regardait le sol en pleurant comme une gamine. * Frappe-le ! Tu meurs ou tu tue c'est comme ça !* Mais ce n'était pas possible, elle n'aimait pas frapper, elle ne voulait pas être comme son paternel. Non, jamais ! La jeune fille aux cheveux bleus avança, plus proche, toujours plus proche. Ce foutant du danger, ce moquant de la mort, riant de se qu'il pouvait lui arriver. A présent, Yumï pouvait presque sentir le souffle haletant du garçon sur son visage pâle. Il y avait juste quelques centimètre entre eux...
Bientôt les pleurs de la demoiselle se transformèrent en rire, elle n'était à nouveau plus Yumï mais Kayla.
La fille aux yeux noirs leva la tête et regarda l'inconnu avec un sourire en coin de lèvres.
- Frappe ! Se moqua t-elle.

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( Non ^^ )

C'était la deuxième fois que ça lui arrivait. La première fois, ça s'était produit à l'Orphelinat. Quelques semaines après qu'il ait eu l'injection du virus. Mais tellement en douce que personne ne s'en était rendu compte, pas les même Beta, quoique la « transformation » avait été très brève. Son corps ne l'avait pas supporté, il avait perdu connaissance. Aujourd'hui, au ce soir plus tôt, ce serait sans doute différent. Il avait grandis, était un peu plus fort. Assez fort du moins pour tenir quelques minutes. Quelques minutes épouvantables pour la pauvre inconnue. Hélas! Il avait bien essayé de lui faire comprendre qu'il devait rester seul. Que c'était le seul moyen qu'il avait pour retrouver ses esprits. Mais elle l'avait provoqué. Enfin... Elle non plus, ça ne semblait pas être sa faute. Elle non plus ne semblait pas contrôler la deuxième âme qui puisse habitée en elle. Mais ça, Sao n'en était pas au courant. Alors il traiterait cette fille comme si ses actes venaient du même esprit.

Il tenta de se lever, chancelant. Foutues jambes fragiles. Foutu corps fragile! L'adolescent frappa de nouveau le mur, complètement hors de lui. Plus il s'énervait ainsi, et plus sa puissance augmentait. Cependant... Plus le corps de Sao en souffrirait. Or, il n'eut pas besoin de marcher très longtemps, c'était la fille qui venait vers lui! Elle semblait... Triste. Désemparé? Elle pleurait chaudement. Sao se figea. Il la regarda comme s'il voyait quelque chose de nouveau. Quelque chose de dégoutant? Presque. Mais ces larmes avaient quelques chose de fascinant également. Sao la laissa donc venir à lui, sans broncher. Il était étrangement calme, même s'il gardait toujours ce regard sauvage, complètement insaisissable. Complètement impassible. Mais... Il fallut que l'idiote en face de lui s'ouvre la bouche. Elle avait encore changé, tiens. Mais Sao croyait toujours qu'il s'agissait de la même personne, de la même personnalité plutôt. Elle venait de le provoquer... Elle était folle? Ou alors elle ne connaissait pas la puissance que donnait Kuroshi à Sao. Car certes, les deux adolescents partageaient, et ce sans aucun doute, la même rage et même haine. Il n'y avait donc qu'une seule chose qui les différenciaient, qui déterminerait l'issue de ce combat imminent: leur force. Et à la différence de Yumï... La rage de Sao venait de son pouvoir, pas uniquement de la douleur des moments passés. Une rage incontrôlable qui lui donnait une force surhumaine. Alors si elle voulait le battre... Il lui fallait une force égale: son pouvoir.

Ainsi, Sao dévisagea longuement l'inconnue. « Frappe » ...? Une sourire barbare s'étira graduellement sur les lèvres du garçon, puis un rire retentit. Un rire possédé, démoniaque. Elle avait une tête forte, celle-là. Tant mieux, il n'aimait pas les faibles. Au contraire des cons qui frappent les gens déjà à terre, lui aimait le défi. Le plaisir de tout détruire. Le plaisir de voir son adversaire, si orgueilleux, trembler sur le sol de peur, lorsqu'il réalisait qu'il n'était qu'un faible face au démon Kuroshi. Quelle victoire...! Quel sentiment de fierté, de puissance! Rien de comparable. Il frissonnait maintenant, à y penser... Oui, il allait détruire cette gamine! Et enfin, son poing s'éleva. Un sifflement léger, comme si le temps venait de s'arrêter. Paralysant tout au passage, pour qu'on puisse admirer la scène. Ensuite, un bruit brutal. Celui d'un poing qui s'abat sur le visage d'une jeune fille. Et un autre! Encore. Encore. Encore... Maintenant, il bombardait l'inconnue vaniteuse sans arrêt de ses poings ensanglantés. Encore! Il ne regardait plus, il se mouvait tout seul! Et il riait aux éclats, déchaîné. Hors de lui. Rageur. Incontrôlable... Tel était Sao lorsque son pouvoir le dominant. Mais... Pour combien de temps, encore?

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A savoir qu'elle était le bon ou le mauvais côté du corps ? Yumï ou Kayla ? Ce qui était sûr c'est bien que la fille aux yeux noirs contrôlait l'enveloppe charnelle quand elle voulait et où elle voulait. Ce n'était pas un pouvoir surpuissant comme celui de Sao, ni une bénédiction. Certain peuvent le prendre tel une malédiction mais pour elle, peu l'importait. Frapper quelqu'un sans défense, ça peut-être assez amusant même si c'est lâche, temps qu'on avait le droit de se défouler tout allait au mieux. Crier ne sert à rien du tout,... Ah si, casser les oreilles ! Il faut frapper pour se faire entendre par le monde d'aujourd'hui. Un rire la coupa net dans ses pensées les plus absurdes tout comme les plus raisonnées. Le garçon s'était relever, là devant elle, a rigoler macabrement après avoir émit un sourire de psychopathe. Physiquement, il était clair que la jeune fille ne faisait pas le poids, premièrement, elle était plus petite et plus fine puis une fille et un garçon, ça ne se compare pas un point et c'est tout. Mais mentalement, elle pouvait très bien tenir le coup. Un sifflement aigu puis le choc suivit d'une ribambelle d'autres. C'est qu'il était énervé !
La mineur avait volée, pour se cogner contre le mur, la lèvre ensanglantée. Le coup avait été brutal, très brutal. Quelque petits cailloux tombèrent du mur abimer. Dorénavant, elle aussi avait fait sa trace ! Le sang chaud dégoulinait abondamment sur son menton et malgré ça, elle souria à celui-ci en se foutant un peu de lui. Certe Kayla avait mal, faut dire qu'il n'y avait pas été de main morte, mais elle connaissait déjà tellement bien cette douleur. Elle se releva sans trop de difficulté : ses bras ainsi que ses jambes n'avait rien reçu. Timidement, sa main tâta l'arrière de son crâne. Une atroce souffrance se révéla, elle s'était ouverte à la tête mais ça ne devait pas être si profond que ça sinon elle verrait déjà noir.
La fillette de quinze ans rafraichit l'air d'un coup, à exactement zéro degré. Elle tendit les mains vers le jeune homme, un souffle blanc glacé en sortit et vint d'entourer celui-ci. Elle lui glaça le sang, ça le calmerait bien ! Kayla s'approcha de lui, et réussit à lui mettre un coup de genoux dans le ventre assez fort...
Elle détourna la tête avant de cracher le liquide de sa lèvre qu'elle avait accumuler dans sa gorge, gardant toujours son sourire sournois.

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( Mon inspiration =P )

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