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« Tendre adrénaline ; Pv Mizuki.

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Curve
Désaxé chronique.
Curve

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« Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. Vide
MessageSujet: « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. Icon_minitimeSam 5 Juin - 10:09

La vie est un conte de fées qui perd ses pouvoirs magiques lorsque nous grandissons.


      Laboratoire.
      Le laboratoire.
      Celui qui avait tué des centaines de morveux, injecté des milliers de doses de virus, transformé bien des individus en monstres devant obligatoirement suivre l’Autorité. Devant perdre ce qu’ils avaient, ce qui formait la trame de leur existence pour se mettre sous la houlette des tyranniques alphas, ou se prostrer dans un Orphelinat pour attendre ses quatorze ans. Gardés comme des bêtes, traités comme tel.
      Le laboratoire. Le craint, le détesté, le redouté, le …
      C’était juste une porte, pour le moment.

      Le garçon cilla, planté comme un piquet devant ladite porte, la main sur la poignée, sondant du regard la surface tout a fait plane de l’acier blindé, habituellement verrouillé a double tour - et plus encore - qu’on avait bêtement laissé entrouvert.
      Pas qu’il hésitait a entrer, non.
      Il se demandait juste si ce n’était pas un peu trop facile. Qu’il prenne ce couloir et que soudain la porte s’ouvre devant lui en grinçant. Alors que chaque âme en ces lieux voulait y entrer, découvrir quelles expérimentations y étaient faites, a quoi ressemblait le soluté du virus, voir, ressentir, écouter …
      Oui. Mais non.

      Il balaya encore une fois le couloir d’un regard laser, scannant les moindre recoins. Et finalement, haussa les épaules et enta. Après tout, il verrait bien. Sa curiosité était tellement puissante qu’elle le gouvernait tout entier. Si il avait eu le malheur de refermer la porte è ce qui entraînerait le mécanisme de fermeture automatique – sa curiosité l’aurait rongé a petit feu, et ce jusqu'à la fin de sa vie.
      Le seul remède étant d’entrer.
      Alors, entons.

      Il lui fallut longtemps pour que ses yeux s’habituent à l’obscurité des lieux. Et au vu de ce qu’il distinguait malhabilement, il valait mieux ne pas jouer a l’enfant perdu et chercher a talons un interrupteur caché.
      Il risquait fort de se faire transpercer la main – ou l’avant bras – par la lame trop longue d’une seringue pointée vers lui.
      D’un calme olympien – qui vacillait légèrement, avouons le – il tendit lentement la main, serrant les doigts contre sa paume. Ferma les yeux. Et peu a peu, sa main tendue se mit a grésiller, crépiter, jusqu'à flamber brutalement, d’un halo jaune électrique qui lançait de multiples étincelles en toutes les directions.
      Certains s’éclairaient avec une ampoule, une torche ou un flambeau. Lui, avec son poing et une boule d’électricité. C’était pas mal ça.
      Fallait jamais qu’il fasse comme les autres.
      Un sourire releva ses lèvres, et il se mit en route.

      Autour de lui, des étagères parallèles aux murs qui formaient un couloir, s’élargissant pour laisser le choix entre quatre portes. Encore un choix, trois tentations a enfouir, une a faire ressurgir.
      De multiples objets jonchaient les murs, les étages et parfois même le sol, allant de la banale blouse blanche a la boite de seringues. Parfois, une poche pleine de liquide, souvent, des objets coupants, plus bizarres les uns que les autres.
      La taille des lames était impressionnante. Les aiguilles pouvaient mesurer dans les dix centimètres, jusqu'à presque un mètre.
      Un frisson parcourut le cendré. Bien que la peur des aiguilles ne soit pas sienne, il ne préférait pas savoir ce qu’ils faisaient avec une telle arme.
      Perforaient – ils le crâne de l’individu jusqu'à la fin de ses cotes en passant par la moelle épinière ?
      Il grinça des dents, dégoûté, et légèrement vacillant, ouvrit la première porte qu’il trouva face à lui.
      La lumière succéda a l’obscurité totale, le garçon recula d’un écart brutal, hoquetant a l’idée qu’il vienne d’ouvrir une pièce grouillant de scientifiques.
      Mais des scientifiques, il n’y avait que la blouse.
      Quatre boules de feu crépitaient aux coins de la pièce, et au centre, une gamine aux longs cheveux blonds qui semblaient flamber eux aussi.
      Plus surpris encore, le garçon n’en revenait pas.

      « … Mizu ?

      C’était plus une affirmation qu’une question.
      Mais l’intonation restait bien la même.
      Elle foutait quoi la, avec son pouvoir qui menaçait de tout cramer, a danser comme un esprit malveillant entouré de vicieux feux follets ?
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Mizuki

Mizuki

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« Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. Vide
MessageSujet: Re: « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. Icon_minitimeSam 5 Juin - 16:36

      Il faisait chaud. Beaucoup trop chaud. La blonde de 15 ans retira la veste couleur écrue qu'elle portait sur sa robe, et eut de suite l'impression de s'ôter un poid énorme. Le vent -encore trop discret- caressa la peau de ses bras, de ses épaules et de son dos, parties du corps dénudée par le morceau de tissu, mélange étrange de lin et de soie, lui arrivant à la mi-cuisse. Les sandales blanches qu'elle portaitlui faisaient mal, mais elle ne se sentait pas assez forte pour parcourir le chemin qui la séparait de son dortoir et en changer. Soit, elle choisissait donc de souffrir mais de ne pas avoir à bouger. C'est qu'elle trouvait la châleur réellement étouffante. Poussant un soupir las, elle ramenna ses cheveux d'un blond Californien en une queue de cheval haute destructurée, qu'elle attacha avec l'élastique qui ornait son poignet. Ceci fait, elle put constater que l'élastique avec laissé une marque rouge autour de son os. Il était trop serré, et sa peau avait gonflée avec la température.. Mais pourtant, la marque passait presque innaperçue tant les marques étaient nombreuses, sur son maigre bras d'un blanc aussi immaculée que sa robe l'était -il allait d'ailleurs falloir aller bronzer sous peu.. Toujours est-il que les cicatrices et traces plus récentes de ses scarifications semblaient avoir pour mission de recouvrir totalement l'avant bras gauche de la jeune fille. Elle y jeta un regard aussi triste qu'il était furtif. Ce n'était pas sa faute. Du moins, pas en ce moment. C'était son autre elle qui faisait ça. Elle semblait s'amuser à lui pourrir la vie, cette putain d'autre partie d'elle-même.

      La jeune fille en question, c'est Mizuki Nakamura, ou bien Mizu pour les intimes. Elle trouvait actuellement au milieu d'une petite pelouse entourée de grands batiments. Le cadre semblait idéal.. Ceci dit, l'endroit n'était pas si désagréable que ça en fait.. Mais c'est une autre histoire. Mizuki, redressant la tête, vit l'un des grands batiments blancs. Une vive colère mêlée à une peur toute aussi vive monta en elle. Elle tressaillit. Deux sentiments paradoxal cohabitaient en elle, et ça c'était pas bon, pas bon du tout. Elle avait réussit à rester elle-même pendant presque un mois, il ne fallait pas que tout recommence.
      Se calmer.
      Oui, c'était de toute façon la seule chose à faire. Lutter contre les sentiments qui l'envahissaient. Et Ô miracle, elle y parvint. Mais peut-être un peu tard. Une part d'elle, différentes, entre celle qu'elle était et la folle et méchante Mizuki, apparut. Curieuse, téméraire. Etrangement, elle avait décider qu'il serait bon pour Mizuki d'aller fourrer son nez là où il n'avait rien à faire. Bien. De toute façon, Mizuki ne se rendait même pas compte qu'elle ne devrait pas le faire. Elle était devenue quelqu'un d'autre. Enfin, tant qu'elle en restait à l'intermédiaire, ce n'était pas un problème trop important..

      C'est donc convaincue de faire la chose la plus censée à faire en un jour si chaud que la jeune Japonaise qui avait prit la nationalité Américaine s'engouffra dans le batiment. Et là, c'était la Paradis. Vraiment. L'immeuble offrait une fraicheur des plus salvatrices en ces jours d'été. Mizuki s'adossa un instant contre le mur frais, profitant de ce moment de répit, avant de repartir. Grimpant les marches d'un air à la fois défiant, préssé et méfiant, elle finit par arriver devant la lourde porte en acier blindé. Grise, elle fait tâche au milieu de ces murs parfaitements blancs. Pas une saleté ne venait les entacher. C'était bien trop propre pour être vrai..
      Elle hésita un instant, se demandant si elle ne ferait pas mieux de retourner sur ses pas. Cette personalité était la plus chiante que Mizuki possédait. Elle avait en effet la particularité de voir cohabiter les deux autres extrêmes. D'oùu cette témérité insouciante mais quasiment innofensive. La gentille Mizu voulait repartir. La méchante voulait rentrer pour tout détruire, ou bien y attendre ces batârds de scientifiques et les brûlés vifs. Finalement, la dernière fut la plus forte. Mais la gentille part d'elle-même se méfiait encore. C'est pourquoi elle avançait à pas de loup. Bah oui, la porte était resté étrangement entre baillée, c'était potentiellement dangereux..

      Et en effet, ça l'était. Un bruit de pas suivit d'un froissement rageur de papiers fit se figer Mizuki. Elle se glaça de terreur, immobile au milieu d'une pièce plongée dans l'obscurité. Les bruits de pas se rapprochaient. Puis la lumière fut.
      L'homme avança tout droit, fouillant dans les étagères. Mizuki, elle, avait perdue la partie. Elle avait cédé. La "méchante", en revanche, avait gagné. Tapie dans un coin reculé de la pièce, elle attendait, telle une lionne chassant l'antilope. Traitée comme animal tu es, à la fin, animal tu deviens.. Brusquement, la jeune fille sortit, attrapa l'homme en restant derrière lui, et dégaina la seringue qu'elle avait trouvé.

      Nan. Il fallait pas, c'était mal. Très mal. Trop mal, peut-être.
      Mais c'était trop tard, surtout. Alors tant pis, faudra faire avec. Mizuki planta la seringue avec une rage telle que les tissus se déchirèrent au lieu de simplement se percer. Plongée dans le cou du scientifique, elle y deversait son liquide, d'origine et d'effets inconnus pour la belle complètement folle. Il se débatit un instant, tandis qu'elle resserait son emprise pour qu'il ne la voit pas. La main qu'elle avait placé sur sa bouche l'empêchait d'hurler.
      Puis doucement, l'homme devint un poids mort dans les bras trop frêles de l'enfant, qui fut contrainte de le lâcher. Il tomba en un bruit sourd sur le sol et y resta inanimé. Pour être honnête, l'adolescente doutait de l'avoir tué. Mais elle ne savait pas ce qu'elle lui avait injecté. De plus, elle l'avait beaucoup esquinté, cet homme, en y plongeant la seringue.Au cas où, elle le déplaca jusqu'à un coin reculé d'une autre pièce en le tirant par les aisselles. La blouse était restée sur la chaise, mais elle n'y fit pas attention.

      Etrangement, ces évènements lui avaient fait pété un plomb. Encore une fois. Le feu montait en elle, elle le sentait. Un sourire aux lèvres, amusée par le crépitement qu'elles produisaient, elle laissa sortir quatre boules de feu qui allèrent se placer d'elles-même à chaque coin de la petite salle. La jeune fille retira les sandales qui avaient meurtris ses pieds et les jeta au bout de la pièce, avant de se mettre à danser au milieu de cette dernière, virevoltant comme si elle était possédée. Remarquez, la possession n'était pas si loin que ça de la schizophrénie..

      Mais elle entendit une voix, au bout d'un moment. Une voix appellant son nom d'une façon plutôt étrange, comme interloquée. Le son de cette voix la fit se figer de nouveau, puis elle se retourna, un gigantesque sourire aux lèvres, pour le regarder.


        >> Curve!


      D'un pas sautillant, elle s'avança vers lui, ses cheveux blonds volants autour de sa petite tête, lui gênant la vue.

        >> Qu'est ce que tu fais ici?


      Question qu'il pourrait très bien lui retourner..
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MessageSujet: Re: « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. Icon_minitimeSam 5 Juin - 17:55

      ( Comment ça change de nos anciens RPs XDD J’aime ton style <3 )

      Bien.
      Donc il était dans un laboratoire supposé vide, finalement habité par un esprit malveillant et légèrement fou sur les bords en train de danser autour de quatre boules de feu.
      … C’était ... Inédit.
      Original.
      Non parce que d’habitude dans les laboratoires il y avait des piqûres. Des aiguilles. Des blouses et ceux qui les portaient. Des fioles. Des trucs-qu’il-ne-valait-mieux-pas-chercher-a-identifier.
      Pas une schizophrène en pleine crise d’hystérie et un misanthrope au bord de l’infarctus.
      Mais après tout, on était dans l’orphelinat d’Omaga. Cette originalité ne surprendrait personne.
      Cuerve finalement, haussa les épaules.
      Autant faire avec.

      Il balaya donc d’un regard froid les alentours, reprenant son habituée neutralité, vérifia que personne ne les regardait, ou n’était arrivé pendant cet exotique entracte, et s’avança d’un pas dans la fournaise, avant de refermer la porte.
      Histoire de couvrir les bruits.
      D’après ses souvenirs, Mizu’ n’était pas du genre … Discret.
      Un léger sourire releva ses lèvres, l’espace d’un instant, avant de disparaître aussi vite.
      Nouveau scan visuel de la pièce.
      Elle risquait de toute faire cramer avec son feu. D’autant plus qu’elle semblait un peu trop euphorique pour prendre garde a la régulation de son pouvoir. Et si elle se sentait bien, lui commençait a avoir sérieusement chaud.
      Bien que réticent a l’idée de réduire la distance physique avec elle, il s’éloigna a longues foulées des boules de feu un peu trop proches de lui, structure vivante et hautement inflammable, pour se placer dans le coin de plus reculé de la pièce, le plus loin possible des brasiers ardents.
      Son regard effleura la pièce, qui semblait être un genre d’entrepôt, ou stagnaient des dossiers éparpillés, et bon nombre de fioles et outils cassés, brisés, tordus ou dans un état douteux, bien loin du fonctionnel.
      La caverne d’Ali Baba pour les défectueux.
      Pourtant, l’endroit était propre, pas délaissé. Visiblement, du personnel s’appliquait a nettoyer et réparer les outils. Preuve que l’amas grandissait régulièrement.
      On se demandait pourquoi les scientifiques cassaient autour de fioles.
      Bataille de seringues ? Pas vraiment. La cause semblait bien plus glauque, malsaine.
      Ne réfléchis pas trop, cendré.
      Le garçon détourna la tête, et ses yeux tombèrent tout naturellement sur un cadavre.
      Une flamme franchement narquoise pétilla un court moment dans ses yeux sans couleur
      Logique. Dans cette décharge on y mettait des objets qui avaient fini leur vie. Les hommes avaient le droit à la même retraite.

      Il releva la tête, conscient de son ironie sous jacente et parfaitement injustifiée – après tout, ce gars la ne lui avait rien fait – et jaugea la fillette blonde, qu’il scanna de haut de bas, comme a son habitude. Ignorant le fait que cela pouvait être franchement indiscret et gênant. Il remonta, croisa son regard, cilla.

      « Tu l’as tué ? »

      Oui, bonjour a toi aussi ! Ironisa une petite voix, qu’il ignora.
      Certes, il ne l’avait pas vu depuis longtemps. Et pour ces retrouvailles, il aurait pu – du ? – lui sauter dans les bras – ou plutôt la prendre elle, dans ses bras – en lâchant une stupidité du genre ‘Oooh comme tu m’as manqué, ça fait si longtemps ! ♥️
      Sauf que ce n’était pas Curvien
      Et que Curve détestait le contact physique
      Et que Mizu’ était aussi brûlante que le feu lui même
      Accessoirement
      Il se contenta donc d’un avis de meurtre.
      Tout aussi exotique.
      Ce auquel elle répondit par une autre question.
      Qu’il éluda dans une pirouette verbale.

      « La même chose que toi. »

      C’était fait.
      Il détourna le regard, s’accroupit, et posa sa main sur l’homme, encore chaud. Le sang s’écoulait encore de sa plaie.
      Plaie tout aussi originale que les minutes précédentes, d’ailleurs.
      Curve in Wonderland.
      C’est ça oui.
      Le savant avait sans doute déplu a Mizu’ car celle ci lui avait enfoncé profondément une seringue hypodermique dans le cou, et avait transpercé l’artère aorte, et même perforé la carotide.
      Un frisson parcourut le cendré. Bien loin de la peur, il était plutôt proche de la fascination.
      Ses doigts baignant dans le sang encore chaud de l’homme, il scruta, presque envoûté, la plaie béante du cadavre, et l’arme du crime, qui s’enfonçait presque entièrement dans la chair, et avait visiblement éclaté l’os du maxillaire inférieur.

      Un délicieux frisson secoua l’échine de l’oméga.
      Oh, divine hémoglobine … ♥️

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Mizuki

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« Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. Vide
MessageSujet: Re: « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. Icon_minitimeDim 6 Juin - 7:25

      [N'est-ce pas? C'est limite choquant XD Ah, merci =D J'aime le tien aussi ♥️]

      Mizuki, qui avait appelé son ami d'un air franchement ravi, du patienter avant de pouvoir entendre de nouveau le son de sa voix. Avec un air à la fois blasé et froid, il se contentait d'observer les alentours sans se préoccuper plus que ça de la personne qu'il avait hélé. Etrange réaction. A la limite du vexant je dirais. Mais après tout, chacun son caractère.. Elle le laissa donc faire, s'arrêtant une main sur la hanche, dans une attitude montrant clairement son impatience. Non pas qu'elle veuille faire remarquer à l'homme qu'il était impolie, simplement que ce côté-ci de sa personalité n'était pas du genre à faire semblant de s'amuser quand elle se faisait tout bonnement chier. Le mouvement qu'il fit pour fermer la porte agaça encore plus Mizuki, puisque ce mouvement n'était pas fait pour la sortir de son impatience affichée. Mais elle le vit sourire. Ca ne dura qu'un instant, un très court instant, et Mizuki aurait donné cher pour savoir ce qui l'avait fait sourire.
      Parce que Curve ne souriait pas. Du moins ne le faisait-il qu'extrêment rarement. Beaucoup trop. Peut-être était-ce là la raison de leur étrange amitié. Tous deux étaient de parfaits opposés. La définition même du mot antithèse. Il n'avait strictement rien en commun, et elle lui devait tout. Mizuki ne lui connaisait pas d'amis. C'est dur à dire, mais c'est la vérité. Elle le voyait toujours tout seul, ou bien avec elle. Quant à Curve, il était le seul représentant de la gente masculine que Mizuki appréciait, supportait, respectait, voire aimait profondément. Un frère. Un Dieu peut-être. A voir..

      Mizuki regardait Curve d'in regard interrogateur. Que faisait-il ici? Et pourquoi restait-il aussi interdit? Certes, elle connaissait la répugnance du jeune homme à propos des contacts physiques. Elle savait aussi qu'il n'était pas du genre à dire ce qu'il ressentait pour une personne. Pour être tout à fait honnête, le son de sa voix n'était pas souvent parvenue aux oreilles de la blonde. Ou était-ce pour ne dire que le strict minimum. Ces apsects de sa personnalité, liés à un je m'en foutisme affiché à toute épreuve pouvait en décourager plus d'un.. D'ailleurs, c'était ce qui s'était passé. Si Curve n'avait que peu de relations, voire quasiment pas en dehors de la blonde, c'était parce qu'il ne le souhaitait pas. Les gens essayaient, c'était imparable, mais ils finissaient par abandonner. Parce qu'un mec qui vous regarde d'un air blasé avant d'avoir l'air agaçé, puis méchant, ça donne pas envie. D'autant qu'il n'hésitait pas à se servir de son pouvoir pour dissuader ceux qui perseveraient de trop à son goût. Un vrai danger public, ce mec. Pourtant, elle, c'était différent. Enfin, nan, il avait l'air blasé et ne parlait pas beaucoup. Mais il parlait, et ça lui suffisait. Sa présence lui suffisait. Elle la calmait ou l'excitait, selon les jours. Elle se sentait en sécurité à ses côtés. Peut être à tord.

      D'ailleurs, depuis qu'ils avaient eu 15 ans, ils ne s'étaient pas revuent. La présence rassurante du jeune homme avait manqué à Mizuki. Ca lui avait laissé comme un vide à l'interieur. Elle n'aurait jamais dû autant s'attacher à quelqu'un, mais ça avait été plus fort qu'elle. Beaucoup plus fort. Alors ce changement radical lui avait mal. Oh, pour tout vous dire, elle aurait pu le contacter. Elle aurait pu le retrouver et par la même retrouver sa vie d'avant, comme à l'orphelinat. Mais deux choses l'en avait empêcher.
      L'une, c'était que Curve n'avait pas l'air d'en avoir envie. Après tout, lui aussi aurait pu contacter la blonde. Mais c'était lui qui été parti en premier, sans se retourner. Elle en avait déduit qu'il la joindrait quand il le voudrait. Sauf qu'il l'avait pas fait.
      L'autre; c'était qu'elle ne voulait pas dépendre de lui. Ni être un poid pour le garçon.
      Alors tout naturellement, elle n'avait pas cherché à le trouver. Mais elle lui en voulait. Du moins le croyait-elle. Elle l'avait insulté de tous les noms dans les coups durs. Puis s'était excusé en pleurant dans les moments où elle partait en bad. S'adressant à une personne invisible d'ailleurs. Ce qui faisait peur aux passants..

      Mais maintenant qu'elle le voyait, elle ne sazvait plus. Elle ne savait plus si elle se foutait qu'il soit parti ou bien si elle lui en voulait à mort. Ces sentiments -de nouveau, tout était trop paradoxal-, accentuèrent l'emprise de la méchante Mizu sur la gentille. Ses yeux brillaient d'une lueur aussi malfaisante que les petites boules qui crépitaient d'un air menaçant dans leur coin. Finalement, elle lui en voulait. Tout en étant heureuse qu'il soit là, devant elle. Même si cette rencontre semblait être le fruit du plus pur des hasards. Elle sourit assez diaboliquement en le voyant s'éloigner des boules. Il transpirait. Tant mieux. Si son corps lui criait d'aller le prendre dans ses bras, une partie de son esprit crevait d'envie de lui lancer une gerbe d'étincelles. Pour le simple plaisir de voir sa gueule blasée afficher une émotion pour une fois. Pour qu'il ait au moins l'air surprit, si ce n'est effrayé. Ses doigts s'agitèrene,t puis sa main se cripsa en un poing si serré que ses ongles pénétrèrent sa chair. Le sang coula en un très mince filait de sa main, pour s'écraser contre le sol.
      Non, elle ne devait pas.
      Si elle l'attaquait, elle s'en voudrait toute sa vie. D'autant que Curve n'hésiterait surement pas à la tuer. Du moins le pensait-elle.

      L'adolescente parvint à se calmer un peu, mais pas tout à fait. Elle regardait Curve, toujours cette même lueur malfaisante et sadique dans les yeux, qui lui-même venait de voir le corps sans vie de l'ancien scientifique. Puis son regard se posa sur elle et l'inspecta sous toutes les coutures. L'adolescente tressaillit, son poing se resserra un peu, arrachant une grimace de plaisir et de douleur à Mizuki qui venait d'enfoncer un peu plus ses ongles dans sa paume teintée d'un rouge proche du noir. Son regard ne la gênait pas, elle avait l'habitude. Mais pour le coup, ça faisait tellement longtemps qu'il ne l'avait pas fait qu'elle avait été surprise.
      Puis là, Curve lança la phrase la plus etonnante. Ironie, quand tu nous tient..


        >> Faut croire que oui.


      Elle-même ne le savait pas. S'il était mort, c'était de sa faute. Mais bon, elle n'avait pas cherché à vérifier.. Jetant un coup d'oeil au cadavre, elle put cependant se rendre compte qu'une marre de sang épaisse et d'un rouge bien plus noir que celui sa main s'était formé autou de la tête du macabé. Oops.. Apparement, l'aiguille l'avait serieusement amoché. Elle eut un sourire à mi chemin entre celui d'une enfant qui aurait mangé tous lmes bonbons sans avoir la permission et celui d'un tueur en série ravi de son résultat. Mélange étrange, associé à cette lueur dans ses yeux, toujours présente.

      Elle n'avait pas l'habitude de raillé avec curve. Elle l'aimait trop pour ça. Mais là, c'était trop. Il l'avait abandonné.. Ouais, ok, il était pas responsable d'elle, mais quand même. Il était parti. Comme ça. Comme un voleur [De mouchoirs? >.>]. Et ça, elle n'arrivait pas à lui pardonner. Du moins pas la méchante part d'elle même. Puis même pas un bonjour, rien.
      Tu l'as tué?
      Et ta soeur, j'l'ai tué aussi, connard?
      Naaaaan, calme Pas taper Pas mordre. Pas enflammer. Tu risquerai de sauter avec cet enflure de première.
      *C'est pas bien de dire ça!*
      Oh, ta gueule toi, on t'as pas sonné petite niaise!
      *Mais, c'est Curve..*
      Curve est un connard. C'est tout. Maintenant, ferme la, tu m'empêche de penser. Ah.. Partager sa tête, c'est d'un chiant..

      La petite discussion entre la gentille et la méchante part d'elle même avait filé un début de migraine à la blonde, qui prit sa tête dans ses mains en grimaçant. Elle avait chuchoté tout du long. Une vraie tarée..


        >> Woah.. Mais dis donc, quelle réponse! J'en attendait pas tant venant de ta part, Curve. Alors comme ça, tu es vivant?


      Mizuki avait une voix si railleuse.. Elle-même n'y était pas habituée. Et jamais elle n'avait parlé de la sorte à son ami. Comme quoi, il y avait un début à tout.
      Le voyant agenouillé ainsi près du cadavre, hyptonisé par le sang, Mizuki tressaillit de nouveau. Elle avait oublié. Oublié la fascination morbide de l'orphelin pour les morts et le foutu sang. Elle s'avança d'un air limite animal vers lui. Etrangement, il n'y avait plus grand chose de Mizuki en elle. Elle semblait réellement folle. Approchant du jeune homme, elle fut ravie de voir qu'il transpirait toujours. Arrivée à sa hauteur, elle ouvrit la main et la tendit au dessus de la tête du gris. Le sang gouta légèrement.


        >> Et sinon, tu t'es bien amsué? T'as soif mon petit?


      Mizuki serra d'un coup le poing, augmentant le débit de sang.

        >> Et bien vas-y, éclate toi, connard!


      Son rictus était tel qu'il en avait presque deformé son visage. Sans s'en rendre compte, elle avait dépassée les bornes. Du feu crépitait tout autour d'elle. Les boules avaient augmentées de volume, et du feu semblait l'entourer d'un halo protecteur. Sauf sur le bras gauche, tendu, sanglant. Déjà que les scarifications laissaient des traces bien trop visibles, les blassures de ses ongles n'allaient rien arranger.
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MessageSujet: Re: « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. Icon_minitimeDim 6 Juin - 8:18

      Tu l’as tué ?
      Faut croire que oui.

      Quelle richesse dans le dialogue. Il aurait pu en sourire s’il avait trouvé la situation drôle. Ce qui, évidement, n’était pas le cas. Quoique. Sa conception de ce qui était drôle – ou pas – était bien loin de la norme, celle qui délimitait celle des autres. Si eux trouvaient une chute, un clown ou un bruit loufoque particulièrement hilarant, lui n’en ressentait qu’une crispation légère au niveau des maxillaires, une mine continuellement blasée qui témoignait de ton total manque d’intérêt.
      Non mais quoi. il ne voyait franchement pas en quoi se casser la gueule sur une plaque de verglas était drôle. Il ne voyait pas non plus pourquoi les morveux se mettaient a rire quand l’un se prenait une porte, ou que l’autre prenait un mot pour un autre, et formait une phrase bancale au sens douteux.
      C’était.. Navrant.
      Ce qui était drôle pour lui, c’était ça. Un cadavre tué d’une façon originale. Le chasseur avalé par sa proue. Un retournement de situation menant vers une dispute, un crime, une déchirure dans la trame affective d’un individu.
      C’était drôle oui. Intéressant. Mais pas hilarant.
      D’ailleurs, le garçon profita de cet enchaînement de pensées pour songer a la dernière fois ou il avait pu rire. Echo qu’il avait bon nombre de fois entendu, mais jamais expérimenté.
      Enfant peux être ? Il ne s’en souvenait pas. Et ne préférait pas s’en souvenir.
      C’était humiliant. Glousser ainsi, comme une poule, jacasser en poussant de tels cris inarticulés .. C’était.. Franchement laid. Aussi bien a voir qu’a entendre.
      L’un ne valait pas l’autre.

      Pour lui, le monde était en général, monochrome. Beaucoup de noir, trop peu de blanc, le reste en gris. Sa trame mentale était simple a comprendre ; le noir symbolisait le mal, ou du moins, son équivalent, tel qu’il le percevait. Ainsi, les enfants étaient en noirs, quels qu’ils soient. L’orphelinat, son personnel, ses habitants, des rats jusqu’au directeur en passant par les cuisinières, tout n’était que charbon et ébène.
      Le bruit était noir. La masse était noire. La parole, la proximité, tout ce qui pouvait effleurer et distraire ses cinq sens était noir. D’un noir profond et sans fond.
      Lui, était blanc.
      Curve était un gros narcissique, et il l’assumait parfaitement. Ne cherchait pas a se mentir, a mentir aux autres. Considéré comme supérieur par son bon vouloir, il dénigrait tout ce qui ne ressemblait pas a son avis personnel, tout ce qui ne pourrait pas lui servir.
      Ce qui était gentil, joli mais qui voulait le suivre sans le servir, était noir.
      Ce qui était outil, aussi bien matériel qu’humain était blanc.
      Curve était manipulateur.
      Curve était désagréable.
      Curve n’aimait personne.
      Curve s’aimait, lui.
      Curve était un blaireau, et il en était profondément fier.

      Au milieu du noir et du blanc, le gris qui fondait le tout dans la trame mentale.
      Tout ce qui ne méritait pas son attention, tout ce qui ne lui servirait pas, tout ce qui ne marquerait pas sa vie, même l’espace d’une minute.
      C’était le désintéressement complet. Ainsi, un bêta haut gradé pouvait être gris, et un chat quelconque, noir.
      D’un point de vue Curvien, il valait mieux être blanc ou noir, plutôt que gris. Car même noir, l’individu ou la chose était suffisamment malsaine pour qu’il passe de longues heures à méditer à son sujet.
      Alors que le gris passerait sans même qu’il ne s’en rende compte.
      Curve était gris, dans le monde dans autres.
      Et c’était très bien comme ça.

      >> Woah.. Mais dis donc, quelle réponse! J'en attendait pas tant venant de ta part, Curve. Alors comme ça, tu es vivant?


      … Mmh ?
      Retour dans le monde des vivants, Curve.

      Mouvement du menton, ascension du regard.
      Il décrocha donc celui-ci du cadavre décidément fascinant a observer, pour toiser Mizuki qui s’était approchée d’un pas vif et brutal, saccadée. En pleine crise, visiblement. Il n’avait jamais réellement compris ce qu’il lui arrivait, si elle était tout simplement lunatique ou si son dérèglement de comportement était du a une affection mentale, plus sévère. Oui si c’était lié a son pouvoir. Le feu était – il trop puissant pour elle, et aurait engendré des séquelles ?
      Il l’ignorait.
      Et ignorait si ce dédoublement de personnalité le gênait, ou pas. Et laquelle il préférait. Sans doute la partie plus vile, plus malsaine. L’autre était tellement … Tellement pure, tellement naïve ..
      Il avait l’impression d’être le tigre gardant l’agneau. Ce n’était même pas drôle de la manipuler. C’était juste exaspérant.
      Il avait eu l’impression de surveiller une gamine.

      Il releva donc la tête, et lentement, décolla ses mains de la flaque d’hémoglobine, sans toutefois se relever. Songeur, il fut tenté de baisser la tête pour observer le sang qui devrait goûter de ses doigts - spectacle hautement plus intéressant – pourtant, une soudaine vague de fougueuse ironie se déversa dans ses prunelles sans couleur, et ce fut sur un ton mordant qu’il cingla sa réplique ;

      « Faut croire que oui. »

      Répétition de ce qu’elle avait osé lui claquer. Retour à l’envoyer.
      Et démêle donc cette phrase, ça te fera les dents.

      Il baissa la tête, reprenant une expression neutre, dénuée de sentiments, plongeant son regard sur la scène qui se déroulait sous ses iris indomptés : la lente danse du sang qui coulait entre ses doigts, pour tomber sans un bruit dans la rivière mère d’hémoglobine.
      Lorsqu’elle le tira encore de sa torpeur rêveuse, il releva brutalement la tête, un sentiment confus d’exaspération muette commencant a former une boule aguicheuse dans le fond de sa gorge.
      Merde, ta gueule.
      Laisse moi observer le sang et cesse de jacasser.
      Va voir ailleurs si j’y suis, va cueillir des fleurs avec tes amies.


      >> Et sinon, tu t'es bien amsué? T'as soif mon petit?

      Elle leva la main, qui elle aussi, suintait d’un sang pourpre.
      Mais la transe était bel et bien partie, son liquide vital n’avait plus aucun intérêt.
      Il la toisa, de hut en bas.
      Devinant le dédain profond qui montait en lui, la morgue distante.
      Ou se croyait-elle ? Dans un film de bas étage ?

      >> Et bien vas-y, éclate toi, connard!



      Il planta son regard dans le sien.
      Se releva.

      « Tu as taché ma chemise. »

      Il se détourna, et sans un regard de plus, partit en quête d’un point d’eau pour se laver les mains.

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Mizuki

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MessageSujet: Re: « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. Icon_minitimeDim 6 Juin - 9:25

      J'ai rencontré mon créateur
      Le boulanger des supers hommes
      Il m'a fait entrer dans le four
      On ne m'a jamais peint avec des ailes
      Je crois que j'ai dejà entendu des choses plus étranges

      De toute évidence, sa phrase avait jeté un blanc. Il semblait.. Limite agaçé. Bah quoi? Sa sainte majesté Curve le crétin en personne n'était pas satisfait de la réponse de l'humaine qui lui servait de chien? Qu'il aille se faire foutre..
      Non. Je ne suis pas ton chien.
      Cette phrase, Mizuki ne l'aimait pas. Parce que justement, elle signifiait qu'entre eux, c'était assez ambigiuë pour qu'on pense ça. Elle refusait de jouer les toutous bien obeissants. Pas sous cette forme. Pas aujourd'hui. Pas cette heure-ci. Il s'était assez foutu de sa gueule. Quoi que nan. Il ne lui avait jamais fait la remarque. Quelle délicate attention.. Mais à bien y réflechir, elle n'était qu'un vulgaire pantin entre ses mains. Inanimée loin de lui. Inutile près de lui. Inutile, mais vivante.C'était mieux que morte..
      Quoique..
      Etre vide, est-ce une meilleure condition qu'être mort?
      J'en doute.

      Nan, pour être honnête, en y reflechissant en cette heure de changement, Mizuki prefererait mourir. C'était plus humain que de rester vivant. Phrase paradoxale, je l'admet. Mais elle a du sens, si on prend la peine d'y réflechir. Attention, le petit toutou du méchant maitre de la foudre fait ça rebellion. Et ça va chauffer.
      Aha, aha. Quelle blague pour quelqu'un qui maitrise le feu..
      Mizuki ne s'aimait pas. Nan. Mizuki aimait Curve. Aimait. Temps utilisé : imparfait. Importance : Capitale. Parce qu'en ce moment, elle ne lui vouait qu'une haine féroce. Elle ne devrait pas, il ne le méritait même pas. Certes elle ne l'indifférait pas. Du moins s'en était-elle persuadée. Néanmoins, vouer quelqu'un aux enfers avec autant d'acharnements, c'était dangereux. D'autant qu'elle passait de l'amour inconditionnel à la haine inconditionnelle. C'était un crime puni pour qui était croyant. Heureusement, elle ne l'était pas.
      Quitte à se damner, autant se damner avec classe. Et conviction.
      Ne pas regretter. Assumer.
      Ou bien se suicider si on y arrive pas, au choix.
      Mizuki se mordit la lèvre. Haïr Curve était nouveau. Et tout ce qui était nouveau était excitant. Donc, haïr Curve était excitant. Fortement stimulant. Mais hautement dangereux. Et le danger, actuellement, elle aimait ça. Excitée encore plus. La pauvre folle tenait mal en place.


      Où dans le monde pourrais-je être ?
      Mes proches ont l'air si cools, cool, je suis Cool-T !
      Des smoking faits de neige
      Y-a-t-il quelque chose que je devrais savoir ?
      Maman, papa et mon petit frère
      Morts et partis il y a si longtemps
      Pourrait-ce être enfin le paradis ?
      Le premier test que j'aie jamais réussi

      Dans le monde, Mizuki n'est rien. Elle n'est nul part. Et elle s'en fou. Elle peut faire du bruit comme ça. Elle peut péter des cables comme ça. Elle peut s'envoyer en l'air comme bon lui semble comme ça. Elle n'aurait pas aimé être observé outre mesure, et devoir surveiller ses moindres faits et gestes. Du grand n'importe quoi, l'ambition de la celebrité. Des gens en mal d'amour. Elle l'était aussi. Mais sous cette forme, elle s'en foutait. Quoique, l'indifférence affichée de son "ami" l'avait déchiré à l'interieur. D'où ce pétage de plombs en règles. Non, elle n'était plus elle-même. Non, elle ne reviendrait pas. Pas de si tôt. Pas sans l'aide de quelqu'un. Et personne ne pouvait l'aider. Sauf Curve.
      Et Curve, il semblait pas vouloir le faire.
      Alors tant pis, elle resterait rien. Le néant à l'état brut, avec une forte envie d'engloutir le monde avec elle. Mais elle saurait se contenter d'engloutir l'enfoiré face à elle. Oui, ça lui suffirait. Ce serait plus que jouissif.
      Mais tous ceux qui affichent l'air de "tout va bien, ne t'en fais pas. Ma vie est parfaite car je suis parfait", tout ça, ce n'est que de foutus smokings fait de neige. Aussi vide que Mizuki. Aussi blanc que Curve était noir. De toute façon, tout était morts ici bas. Rien n'avait de réelle consistance, pas même l'Humain. A quoi bon se forcer à affirmer le contraire? On sait tous que c'est des conneries tout ça. Tout le monde la sait, personne ne le dit. L'hypocrisie du monde va de pair avec sa connerie, de toute évidence. Finalement, la mort semblait bien douce aux yeux de la blonde. Elle qui ne croyait en rien d'autre qu'en Curve ne croyait pas non plus au putain de Paradis dont tout le monde parlait. Tu parles d'une récompense! Passer sa vie en robe blanche avec un truc doré sur la tête, posé sur des nuages à rien foutre pour l'eternité.. J'appelle pas ça le bonheur. J'appelle ça le néant. Le vide intersideral. Le rien. Faut croire que les gens aiment ça. Qu'ils se demerdent avec leur vide, Mizuki preferait n'être plus rien que de vivre rien.

      Mizuki avait lancé une réplique fort peu convenable. Denuée d'empathie. Réplique à laquelle le petit egoïste avait répondu. Etonnant. Ca réponse ne l'était pas, pourtant. Mizuki haussa un sourcil, signifiant son dégoût. Il était donc si peu subtil que ça? La phrase de Mizuki semblait l'avoir marqué décidement.
      Faut croire que oui.
      Curve ne servait à rien, en fait. Il croyait faire le monde, mais il ne faisait rien. Il pensait être quelqu'un de superieur, mais il n'était rien. Lui aussi symbolisait le néant. Le vide. Ainsi donc, elle avait aimé et admiré ça. Cette chose blasée et incapable de réagir? Soit. C'est qu'elle aimait ça. Mais elle voulait qu'il réagisse. Elle ne supportait plus sa torpeur. Allez, bouge! Remue toi un peu! Rester immobile ne te servira à rien.. Non pas que tu sois capable de grandes choses, mais tu peux bien réagir de temps en temps. Prouver que tu es vivant, nan?


        >> Curve fais dans l'originalité? J'aime.


      Mizuki ironisait, là encore. Pourtant, elle se doutait que sa phrase ne susciterait qu'un regard blasé. Là encore, il ne réagirait pas. Ne sortirait pas de sa torpeur. Resterait l'incarnation du vide à l'état pur. Why not? C'était son choix. D'ailleurs, il retourna à la contemplation du liquide cramoisie du macabé. Non. Ca ne lui allait pas. Elle voulait plus, beaucoup plus. Elle voulait qu'il la regarde. Elle voulait qu'il s'aperçoive qu'elle existe. Il le savait, mais s'en fichait. Elle voulait juste être quelque chose à ses yeux. Quelque chose de bien. Elle voulait lui être spéciale parce qu'elle l'aimait. Plus qu'un frère, pas tout à fait comme un Dieu. Mais étrangement, elle ne savait pas si lui être spéciale lui plairait. De toute façon, elle n'y parviendrait jamais.. Mais Mizuki essaya quand même. Elle l'interpella. Et son mouvement brutal la fit sursauter légèrement. Il ne répondit pas. Non, la parole était superflue, elle avait compris, elle avait deviné.
      Petit con.
      Il voulait qu'elle dégage, qu'elle se taise. Nan, elle se lui serait jamais spécial. Ou alors spécialement chiante, mais ce n'était pas ce que l'adolescente désirait.

      Il l'ignora encore quand elle le défia. Curve se contenta de la toiser. Aujourd'hui, ce regard l'agaça. Profondément. Trop peut-être. Elle semblait prête à craquer.
      Allez, encore un peu.. Rien qu'une toute petite remarque, mon chéri, et je te saute à la gorge.

      Tu as taché ma chemise.

      Mizuki resta interdite. Elle ne s'y était pas attendu. Il se leva cherchant visiblement quelque chose. Il y avait un évier dans la salle, d'où des gouttes d'eau tombaient. Il s'y dirigea allégrement, tandis qu'elle observait son dos avec une stupeur incroyable.


      Cet arrêt soudain à mes jours
      Me fait regretter d'avoir gardé ma façon de vivre
      J'aurais souhaité passer plus de temps avec ma bande
      D'ici, la vie semble si petite
      Quel est le sens de tout ça ?
      La façon dont c'était avant me manque

      Mais la stupeur fit bientôt place à la haine. Non, ce n'était plus de la haine. C'était de la rage.
      La rage pure.
      La rage incarnée.
      Les bloules de feu s'embrasèrent encore, crépitant plus fort. Ses pupilles brillaient d'un feu tout aussi ardent. Ses doigts la picotaient, pour finalement commencer à la bruler. D'un geste rageur, elle lanca une gerbe d'étincelles non loin du gris.


        >> Regarde moi!


      Sa voix était déformée par cette fameuse rage. Méconnaissable. Des pulsions meurtrières s'insinuaient sournoisement en elle. Prenaient place. Prenaient forme. Oui, lui faire mal. Mais lentement.. Avec une démarche assurée et féminine, elle s'avança vers l'adolescent et le regarda.

        >> Ne m'ignore pas. Pas toi.


      Sa voix n'était pas suppliante mais brûlante. Pourtant, c'était bel et bien une supplique. Proche du pathétique. Mais c'était ainsi. Son corps entier brûlait en ce moment, coinçant Curve entre elle et le lavabo.

      Mais elle ne put se retenir. Sans attendre de réaction, la blonde qui s'était toujours gardé de s'emporter contre Curve changea ses habitudes. Avec une haine féroce, elle leva son bras pour aller exploser sa gueule d'ange avec sa main frêle. Trop frêle. La gifle partait, c'était irreversible maintenant.


      Le jeu de la vie est terminé
      Il faut que j'arrête de sentir le trèfle
      Chante-le jusqu'à se que ton visage tourne au bleu
      Passe plus de temps à donner des produits
      Et moins de temps outre des bruits
      Chante-le jusqu'à ce que ton visage tourne au bleu
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MessageSujet: Re: « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. Icon_minitimeDim 6 Juin - 10:26

      >> Curve fais dans l'originalité? J'aime.

      Oui Oui ; C’est ca. Brave bête. ♫

      Presque ennuyé, il se redressa, et esquissa un léger mouvement des poignets, une infime torsion des doigts pour ôter le surplus de sang qui avait taché ses mains, qu’il avait franchement trempé dans le liquide cramoisi sur le coup de la transe. Il n’y avait pas prit garde sur le coup, mais des lors que le liquide avait commencé a coaguler, la sensation sur sa peau était devenue nettement moins agréable et accueillante.
      Comme si un étau emprisonnait sa main.
      Comme si une créature dépourvue de peau, constituée de muscles en lambeaux et d’os pilés s’était emparée de sa main, et la faisait pourrir, lentement.
      Nécrose.
      Le mot causa un délicieux frisson le long de sa moelle épinière. Il aimait ce mot. Sa sonorité, sa signification. Ce mot la, il était blanc. Tout comme lui, pantin dont le terme narcissisme n’était pas assez puissant pour contenir son ego surdimensionnée.
      Distraitement, le cendré se demanda si elle englobait déjà la ville. Le pays, pourquoi pas ?
      Oh, comme il aimait ca

      Ce fut donc avec un arrière fond sonore de sirène d’alarme qui se dirigea vers la sortie, avant d’aviser un petit évier, juste a sa droite, en inox d’une propreté impeccable. Prenant appui sur un pied, il changea brutalement de direction, tout en conservant sa grâce féline, et rejoignit le point d’eau en quelques foulées élastiques.
      Toujours sans un regard pour Mizu’, il ouvrit le robinet d’eau froide, laissa couler un mince filet d’eau, puis observa sa main, pliant les doigts avec un léger sourire d’enfant émerveillé, devinant sous la croûte noircie, sa peau blanche emprisonnée par le morbide carcan.
      Puis il glissa enfin ses doigts sous l’eau, et fut témoin de la propriété extrêmement diluante de l’eau, qui eut tôt fait de rendre sa fluidité a l’hémoglobine, qui s’écoula rapidement dans le siphon de l’évier, mêlée a de l’eau claire légèrement colorée de jaune – sans doute du a un manque d’utilisation fréquente.

      >> Regarde moi!

      Il se débattit un bref instant avec son identité raisonnable, qui lui souffrait d’écouter la fois impérieuse de la gamine.
      Mais Curve restait Curve.
      Et Curve était profondément allergique aux ordres.
      Ce fut donc avec n dédain non dissimulé qu’il … l’ignora de plus belle, plongée dans un mutisme léger comme l’air, tout détendu qu’il était.
      Comme s’il faisait la vaisselle pendant qu’elle repassait.
      Comme si il n’était pas la en train de laver les traces d’un crime – merde, son ADN sur le cadavre ! Trop tard - pendant qu’elle braillait derrière en le menaçant de le transformer en brochette de cendré s’il ne l’écoutait pas.
      Fais ta vaisselle mon Curvy, fais donc.
      Sauf que merde, l’autre était entêtée.
      Alors qu’il tendait la main vers une serviette – ou du moins un tas informe de tissu apparenté a un torchon ou truc-qui-pouvait-avoir-le-même-rôle – elle se décida a bouger.
      Il la maudit elle, et toute sa descendance, avant de se retourner.
      Voila, jte regarde ? Ravie ? >>

      Ah.
      Oui.
      Effectivement.
      Mon cœur, t'es toute rouge et tes tifs crament a moitié, c’normal ? ♥️
      Sirène d’alarme.
      Vite, fuir.
      Regard en coin a gauche, a droite. Issues coupées.
      Meeeerde.
      Ce fut donc cinq bonnes minutes après lui avoir claqué un gros vent et un magistral râteau que Monsieur-Curve-le-doué se rendit compte qu’il allait se faire démonter comme le con qu’il était.
      Et le plus surprennent étant qu’il n’était ni effrayé, ni surpris.
      Il se surprit lui même a prendre l’offensive de Mizu comme un jeu.
      Ce serait au premier qui frapperait.

      Elle … Elle fonça vers lui comme un taureau qui chargeait.
      L’espace d’une seconde, le cendré crut sérieusement qu’il allait finir sa vie encastré dans le lavabo.
      Heureusement pour lui – et sa dignité funéraire – la jeune fille eut la louable idée de piler juste avant la collision
      Trop aimable.

      La fixant droit dans les yeux, il cilla, devinant qu’elle allait parler – ou que lui-même était sensé parler.
      Or, la première chose qui lui revenait sans cesse sur la langue, c’était que …
      Que merde à la fin, ses tifs flambaient quoi.
      Irrécupérable.

      Et puis elle leva le bras.
      Il évalua les chances de réussite d’une esquive, et y renonça aussitôt. C’aurait été vraiment lâche.
      Restait deux possibilités.
      Celle de se prendre une monumentale gifle en pleine gueule.
      Ce qui développait quantité de réactions : assumer – ou pas – lui en retourner une, lui arracher les yeux et lui faire avaler, la carboniser avec son pouvoir et la transformer en caramel brûlé, et quantité d’autres choses typiquement curviennes et appétissantes.
      Il y avait aussi la possibilité d’agir à temps et attraper le mouvement au vol.
      Ce qui annihilerait toute vengeance – ce qui était frustrant – mais le pousserait lui, en position de supériorité.
      Il n’hésita pas. En tant que suprême narcissique, l’idée d’être dominant n’était pas a prendre a la légère.
      Il aimait trop ça pour louper une occasion pareille

      Ses yeux se firent aussi aiguisés que la lame d’une épée.
      Tranchants. Meurtriers.
      Et comme l’arc qui brutalement se détend, il bondit.
      Sa main se referma telle une serre sur le poignet frêle de Mizu, rendu brûlant par la chaleur interne de son pouvoir dévastateur. Une chance pour lui, ses mains n’étant pas sèches, l’eau se contenta de former un écran protecteur contre la chaleur, et se condensa peu a peu en une acre buée.
      Mais ce n’était pas fini.
      Loin de la.

      Abusant sans le moindre scrupule de la situation, il s’empara de l’autre bras de Mizu, évitant ainsi toute réciproque désespérée, et, pesant sur elle en usant de ses poignets comme boucliers, il la fit reculer brutalement, avec la rudesse d’une brute au profil délicat.
      Toutefois, il prit garde à ne pas lui faire mal.
      Pour le moment.

      Il la força a reculer de cinq enjambées, ou elle failli trébucher sous la rapidité du coup, qu’elle n’avait pas prévu. Profitant de ce même effet de surprise, il abattit ses poignets de part et d’autre de son frêle corps, avant d’approcher son visage du sien, usant d’une provocation lupine proche de l’indécence.
      Et son visage tout prêt du sien, ses yeux perforant les siens, il l’acheva d’une voix sans appel.

      « Stop. »

      Parce qu’elle abusait. Parce que ça ne rimait a rien.
      Parce qu’il la connaissait, qu’il savait qu’il pouvait jouer a ce jeu avec elle. Parce qu’il la connaissait elle, et devinait qu’elle n’était pas dans son état normal.
      Et que s’ils continuaient, la fin allait être rude.
      Trop.

      Cependant, il ne la lâcha pas.
      Ne bougea pas d’un iota.


      Une trêve dans le chaos.

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Abe.
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MessageSujet: Re: « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. Icon_minitimeDim 6 Juin - 16:49

    Hum, pourquoi une Oméga de 15 ans est a l'Orphelinat ?
    A partir de 14 ans les Omégas sont lâchés dans la nature et perdent tout liens avec l'Orphelinat, donc elle n'a rien a faire là >_>.
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MessageSujet: Re: « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. Icon_minitimeJeu 5 Aoû - 21:22


    Bonjour ♪
    Ce rp est-il toujours actif ?
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MessageSujet: Re: « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. Icon_minitimeJeu 5 Aoû - 21:56

J'aimerais bien mais Mizu répond plus ¬¬
Vais tenter de la contacter :3
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MessageSujet: Re: « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. « Tendre adrénaline ; Pv Mizuki. Icon_minitimeVen 6 Aoû - 13:42


    D'accord, merci de me contacter quand il y aura du nouveau, et je supprimerai les messages inutiles~
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