Sujet: Ni chaud, ni froid. [PV Curve] Lun 9 Aoû - 5:19
Makenzie avait la facheuse tendance d'être curieuse, jusqu'à aller fouiller dans la tête des gens, leurs moindres aventures avec leurs partenaires. Il faut dire que Makenzie avait toujours eu un fond romantique, et au lieu de lire un livre, ou juste regarder un film culte du genre roméo et juliette, elle préfèrait la réalité.
Un endroit idéal. De l'eau à perte de vue, et surtout des bateaux, des petites embarquations. C'était l'endroit où les gens se rencontraient, les gens se ressourcaient. Makenzie elle, préfèrait venir ici pour, en quelque sorte, espionner les gens, tirer les ficelles de ces petites marionettes. La jeune fille était sur le ponton, les jambes à l'eau, les yeux fermées. Elle se faufilait à la recherche d'une belle histoire d'amour.
«Un homme. Une femme. Tout s'était tellement défilé vite. Un coup de foudre, en quelque sorte. Mais la femme, X, avait déjà son fiancer à son bras. Seulement, elle n'avait pu résister à la tentation. Elle était revenue sur ce lieu des milliers de fois dans l'espoir de le voir. Et elle l'avait vu. Seulement, elle n'était pas capable d'avouer son amour. Ellle était venue lui donner rendez-vous ici dans l'espoir de lui avouer.»
Makenzie était un peu ennuyée. Que des histoires non terminées, des histoires trop classiques. Elle cherchait dans la mêlée, un lien fort, un lien qui retiendrait toute son attention. Malheureusement, rien. Rien de bien intéressant, qui méritait son attention. Elle décida donc de s'exercer. Makenzie trouva une fille sans histoire sentimentale, seule, déprimée. Elle chercha un homme, esseyant tant bien que mal de créer un lien. Qui donc ? Un homme qui avait beaucoup d'amour à donner, mais surtout à lui même, ou un homme qui avait du respect pour les femmes mais qui étqait un pot de colle. Makenzie esseya quelque chose pour la solitaire et le pot de colle. Elle s'imagineait les ficelles dans sa tête, et les noua ensemble. Tout de suite, leurs regards se croisèrent. Fière d'elle, Makenzie les observait du ponton. Ils avaient l'air intérresés l'un à l'autre. Le pot de colle se bougea donc les fesses et alla parler à la solitaire. Toute contente, Makenzie en perdit le fil. Elle esseya de se brancher sur quelque chose mais ça ne marchait pas ...
La grande resta longtemps à regarder ses pieds dans l'eau à la recherche d'une réponse, quand elle resentit le vide. Un vide. Non, pas dans le sens de froid. Ce n'était pas non plus chaud. Pas d'amour, mais pas de haine non plus. Le vide total. Aucune émotion, juste quelqun, qui était là. Elle ne pouvait rien lire, elle ressentait le vide. Intriguée par ce vide, Makenzie rechercha des yeux la provenance de tout cela.
Un garçon. Rien de plus. Innofensif, il avait l'air, mais pourtant il n'avait pas l'air gentil. Il n'avait l'air de rien. Âgé d'environ quinze, peut-être seize ans, il était frêle. Des cheveux sans couleurs, aux pointes noircis, et un regard d'acier. Soudain, elle sentit une douleur dans sa pointrine, comme si on l'avait électrocutée. Elle remarqua alors que le garçon, lui aussi, l'avait détectée.
Dernière édition par Makenzie Heart le Lun 9 Aoû - 19:11, édité 1 fois
Curve Désaxé chronique.
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Sujet: Re: Ni chaud, ni froid. [PV Curve] Lun 9 Aoû - 8:28
( Curve est plus vieux maintenant qu'il est omicron ; environ quinze ans, voir seize :3 )
Elle jouait. C’était indéniable. Elle jouait. Comme lui avec le monde en guise d’échiquier, elle tirait les ficelles, contrôlait les meurs, attisait les cœurs. Il ne savait pas comment. Il ne savait pas pourquoi. S’en fichait, même. Tout ce qu’il savait, c’est qu’elle les influençait. Volontairement. Sans discrétion ni états d’âme, le monde en plateau de jeu, les humains en guise de pions, elle usait de son pouvoir pour modifier leur mental, tout comme lui le faisait en manipulant les autres. Elle jouait, mais trichait. Avec son pouvoir. Lui ne devait sa gloire personnelle qu’a son talent, ses fines répliques, ses actes mesurés. Tout n »était que savant calcul pour se servir des autres, pour que les personnes qui gravitaient autour de lui, ou avaient gravité à ses cotés tout au long de sa vie, agissent comme il le voulait. Sans démesure ni décadence. Il était le marionnettiste. Elle n’avait pas le droit de lui prendre sa place. C’était Lui le maître du jeu.
Il ne savait pas ce qui l’avait mené ici. Le port. C’était un joli panorama, ou les effluves de la mer embrumaient les esprits, facilitaient le contact humain, attirait la foule, remuait le sang dans les artères. En bref, il y avait du monde, et le cendré détestait ça. Surtout depuis que l’annonce était passée comme quoi chaque porteur du virus devait se faire inoculer un remède contre son pouvoir. Comme un loup pris en filature, le garçon se sentait surveillé, chassé, dirigé vers un piège d’où il ne savait pas encore s’il en sortirait. Curve n’aimait pas douter. Mains dans les poches, il observait la mer, posté au bord d’un ponton inconnu, assez loin de la foule pour que personne n’aie l’idée de lui demander son chemin, ou pour qu’un gosse l’effleure, lui donne subitement la main, lui offre un sourire édenté qui donnerait au Loup une bonne raison de le gifler. Plongé dans ses pensées, il observait les embruns salés de la mer lécher le bois vermoulu de son observatoire, tanguant avec mollesse sur les vagues d’interrogations ininterrompues de son esprit insondable, figé sur une unique question qui le laissait nonchalant a la moindre pensée d’action. Quand rentrer ? La foule le lassait, le bruit l’irritait, le décor l’ennuyait. Mais rentrer signifiait s’immiscer dans la foule, glisser comme une ombre parmi des personnes qui pouvaient être ceux qu’il craignait modérément, qui voulaient qu’il prenne ces damnées pilules pour être guéri. Guéri selon leurs critères. Un soupir passa la barrière de ses lèvres pales. Lentement, il courba le dos, plia les jambes, et s’assit au bord du ponton. Un bref regard au liquide azuré l’en dissuada d’y tremper les pieds. C’était froid, mousseux, mettrait une éternité a sécher, et c’était d’un banal a l’en faire pleurer. Il resta donc assis jambes croisées, à observer la mer, l’esprit en élution. Jusqu’au moment ou il l’avait intercepté, elle. La tricheuse.
Aussitôt, un profond sentiment de dégoût s’empara de lui, comme a chaque fois qu’il observait une femelle. C’était si gracile, si fuselé, nanti de jambes trop files, de cheveux trop longs, d’yeux trop envoûtants. C’était .. Pitoyable. Les hommes n’étaient pas mieux, à son sens. La seule chose que Curve aimait … C’était lui même.
Son regard d’acier se planta donc férocement sur la femelle. Spécimen type. Au vu des regards qu’on lui lançait, son diagnostic se fit en un clignement de paupières. Elle était jolie. Plus que la normale s’il en croyait les regards bovins que lui lançaient les mâles, et ceux vaguement jaloux ou admiratif des autres femelles, qui se déplaçaient en troupeau. Ou était son troupeau, a elle ? Battement de paupières. Nouveau diagnostic. Bord de mer, solitude, foule, pouvoir. C’était une romantique. En deux secondes, il savait déjà la moitié des choses sur elle. Et son regard appuyait toujours sur sa petite personne insignifiante, une lame d’acier planté dans un cœur chaud et tendre, délicat et aussi fin qu’une rose épanouie. C’était si mignon. C’était .. Vomitif.
Hermétique, il ne bougea pas d’un iota lorsqu’elle croisa son regard, l’affina même, pour qu’elle soit rebutée. Se sente gênée par ce dégoût vibrant, cette haine dédaigneuse qu’il envoyait a la gueule de chaque être humain. N’en éprouvait aucune gène. Voulait qu’elle plie.
Parce que c’était lui, le Maître du jeu. Et les pions devaient lui obéir. Au risque de finir bien plus bas que six pieds sous terre.
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Sujet: Re: Ni chaud, ni froid. [PV Curve] Lun 9 Aoû - 19:44
(Merci x) J'ai changé l'information maintenant)
Makenzie ne pouvait s'empêcher de le regarder. Regarder le vide. Elle le ressentait comme si elle se baignait dedans. Et maintenant qu'il la regardait, dans l'espoir que celle-ci baisse les yeux. Mais Makenzie n'en fit rien. C'était la première fois que ses yeux étaient voilées de la sorte, qu'elle ne voyait rien. La grande ne pouvait pas vraiment dire si elle aimait avoir la tête reposée ou non. Tout ce qu'elle savait c'était qu'il y avait ce vide. Makenzie se rongait les ongles de curiosité. Elle voulait savoir le comment du pourquoi. Elle le regarda encore un peu, dans l'espoir de soutirer des informations. La seule réponse qu'elle eu fut "Héréosexuel". Bon, a vrai dire, elle s'en fichait un peu de cela. Elle voulait juste savoir pourquoi son visage était voilé devant le vide. Elle décida donc de le regarder. Il était seul, personne ne lui tenait compagnie. Un solitaire ? Peut-être, peut-être pas. Makenzie, elle, détestait la solitude, pourtant elle était venue à cet endroit seule. Donc elle n'était pas plus avancée. Contrairement à elle, il n'avait pas les pieds dans l'eau. Peut-être avait-il peur des algues ? Ou était-il juste dédaigneux ? Pourtant son visage était sans expression. À moins que ce soit un masque, une simple facade ? Il avait l'air incompréhensif, centré sur sa petite personne.
Ce qu'il était évidement.
Sans savoir pourquoi, Makenzie ramena ses jambes vers elle, se leva sur ses hautes jambes. Elle détestait ne pas savoir, et même si elle doutait s’avancer plus en allant lui parler. Le ponton, fait de planches de bois bougeait sous le poid de la jeune fille, jusqu’à ce qu’elle vint voir le garçon. Toujours son regard scotché au sien, elle se décida a lui adresser la parole :
"Salut. Moi c’est Makenzie … "
Elle retint sa respiration, comme si elle avait peur. La grande avait peur de se qui se cachait sous sa facade. Et si c’était juste un garçon normal. Ou si, au contraire, il voulait juste la paix ? Ces deux options lui passèrent par la tête, mais elle les ignora. Makenzie avait le don de se mettre dans le pétrin … Mais esque cette fois-ci c’était le cas ?
Curve Désaxé chronique.
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Sujet: Re: Ni chaud, ni froid. [PV Curve] Lun 9 Aoû - 21:29
Elle était perdue. Il l’avait troublée. Aussitôt, il en ressentit une vague de satisfaction. Très bien. Il avait déjà été victime d’une expérience foireuse ou toutes ses pensées étaient retransmises en direct, et amplifiées comme s’il pensait a voix haute dans un haut parleur. Traumatisant. De savoir que tout ce qui pouvait effleurer son esprit si changeant était aussitôt su. Lui qui dérivait pour un rien, qui passait d’une réflexion sur un paysage a l’intérêt de brouter du gazon ou de l’herbe sauvage au concept abstrait des couleurs jusqu'à ce qu’il avait mangé la veille pour aboutir sur une méditation sur le système digestif .. Non. Il ne voulait plus revivre ça. Un roi ne révélait jamais tout ce qu’il avait en tête, même a ses plus proches amis, a ses fins conseillers, a ses tendres épouses. Il gardait un recoin secret ou de sombres pensées mijotaient lentement. Un monarque ne révélait pas a son peuple ce qu’il pensait. De même, il était logique que Curve ne révèle pas ce a quoi il réfléchissait a ceux qui lui servaient de sujets. Enfin, sujets .. Esclaves. Même si ‘ pions ‘ était le mot juste. Parce qu’après tout, ils se servait de chacun pour aller ou il voulait aller. Pour dire ce qu’il voulait, pas plus, pas moins. Pour avoir a faire ce qui l’arrangeait. Tout simplement, Curve était purement allergique a l’autorité, quelle qu’elle soit, et peu importe la manière dont elle se manifestait.
Le joug tyrannique qu’exerçaient les poignards qui lui servaient d’yeux connut une fin tragique lorsqu’il perdit le contact visuel avec la cible. L’espace d’un instant, il crut lui avoir fait peur, et qu’elle se cassait tout bêtement, comme une pouffe blessée dans son orgueil. La vérité était plus houleuse, et ne l’arrangeait pas pour autant. Elle vint vers lui. Il n’eut même pas besoin de tourner la tête pour le savoir.
Le bois pourri du ponton grinça dans un premier temps, alors qu’elle marchait sur les lattes sèches et en bon état du petit édifice bancal. Puis elle s’avança vers la partie finale, la plus frêle, la ou il était assis, ou le bois était pourri jusqu'à la moelle, ou l’écorce se fendillait et s’ouvrait comme une fleur pour peu qu’on y pose les doigts. C’était de l’élastique, une liane a l’aspect solide qui flancherait au moindre saut de l’un des deux. Heureusement pour eux, Curve n’avait sans doute jamais sauté de sa vie, n’était absolument pas hyperactif. Ni même émotif. La fille elle, semblait plutôt rationnelle. Mais après tout, le cerveau d’une femelle était trop anarchique pour que lui-même ne cherche a comprendre. Et le bruit s’arrêta. Tendu, il attendit l’impact. Qui ne tarda pas. La voix grésilla au creux de ses tympans. Douloureusement féminine. Horreur. Damnation. Ma couronne pour ton silence.
" Salut. Moi c’est Makenzie … "
Il continua de fixer devant lui, blasé a un point tel que poussé a l’eau, il aurait coulé comme une pierre sans bouger un muscle. Salut, moi c’est Juliette, tu veux être mon copain ? Mieux valait être clair tout de suite. Et niveau compréhension, il savait y faire, avec les femelles. A l’orphelinat, il avait donné, les premiers mois, quand les minettes se précipitaient en gloussant vers ce gamin aux cheveux blancs et aux yeux d’acier qui passait sa vie a regarder par la fenêtre, qui ne mangeait ni ne parlait, ne bougeait même pas. A coté des machos, des boulets ou des crétins, il était l’attraction générale. Il avait su se faire comprendre, lui qu’on qualifiait d’autiste. On était proche de la réalité. Et pourtant ..
Il tourna la tête. Plantant une nouvelle fois son regard dans le sien. Un sabre d’une le cœur d’une rose. Poignard frémissant d’un dégoût offert a qui voudrait le voir. Son visage fin était fermé, mais à moins d’être particulièrement stupide, elle comprendrait qu’elle n’était pas la bienvenue. Restait un point majeur a développer : C’était une f-i-l-l-e. Les filles ne comprendraient pas. Comme les clébards, il fallait leur donner des mots clairs, brefs, concis. Qu’elles pourraient comprendre vite, sans devoir méditer du pourquoi du comment, de la réaction à tenir, ou de l’allure qu’elles auraient si elles faisaient la moue. Mais par-dessus tout, e que Curve savait, c’était qu’un ordre absolu ne servirait a rien. Oh, il mourrait d’envie de lâcher des < Dégage ; Ta gueule > et bien d’autres. Mais elle s’obstinerait. Voudrait savoir ce qu’elle avait fait. Chercherait même a modifier son jugement par rapport a elle. Une fille, qu’elle soit superficielle ou intelligente, pouffe ou électricienne, qu’elle soit Lilian ou qu’elle soit Makenzie, Drathir ou bien Mizuki, toutes, n’obéiraient pas. Une femelle ne partirait pas si on lui en donnait l’ordre. Il modéra donc son propos, tout en restant inflexible, aussi froid qu’un mur de métal poli.
« Recule. »
tu empiètes sur mon territoire, femelle. Son pouvoir s’activa, ses doigts crépitèrent. Et sans qu’il n’aie besoin de la toucher, un frisson électrique vint griller les pieds de la demoiselle, de la pointe des orteils jusqu’au bout du talon. Elle était sur son espace, elle était trop près. Elle devait obéir.
Le bois n’était pas conducteur. L’eau, si.
D’un doigt rêveur, le cendré recueillit une perle d’eau échouée sur le bois défraîchi, la laissant miroiter au bout de son doigt, observant les flammes irisées qui en coloraient la surface.
Il lui donnait cinq secondes. Pas plus.
( Non de dieu ce topic m'inspire, j'écris deux pages word en moins de deux *_* )
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Sujet: Re: Ni chaud, ni froid. [PV Curve] Mar 10 Aoû - 2:12
[Moi disons que je suis capable de faire mieux que ça, je vais esseyer de faire plus de lignes XD]
Makenzie était plus troublée que jamais. Rien, c’était ça qu’elle voyait. Elle détestait echouer, se résigner à perdre, reprendre sa route comme si de rien était, comme si ce n’était qu’un rêve. Un rêve court, bref. Mais la grande savait que si elle n’allait pas plus loin, elle ne saurait jamais. Elle détestait ne pas être mise au courant, elle détestait ne pas savoir.
Le savoir. C’était une chose qui la rongeait toujours intérieurement. Savoir les mystères de la vie, pourquoi elle a CE don plutôt qu’un autre. Et son don avait toujours été fonctionnel sur tout les êtres humains. Pourquoi ne pouvait-elle pas lire en lui ? C’était tout ce qu’elle voulait savoir. Elle se fichait bien d’en savoir d’avantage. Mais esque celui-ci le saurait vraiment ? Non, c’était évident. Comment pourrait-il le savoir. Mais Makenzie en avait marre de ne pas savoir, de ne pas voir. Ça l’intriguait plus que tout. On aurait dit un corps vide, sans âme, sans fond. Un être qui n’en était pas un. Physiquement, il était là … Mais pourtant elle ne ressentait aucune présence de sentiments, comme si aucune conséquence ne le préoccupait.
Comme si sa présence n’existait pas, Makenzie était comme un fantôme. Elle n’était pas chez elle, sur un terrain inconnu, jamais encore exploré. C’est comme quand l’on entre dans une maison pour une première fois. On regarde les lieux, les couleurs, les meubles. On regarde la propreté, et on sait tout de suite qui est la personne juste en regardant le lieu. Seulement, la maison devant elle était vide, pas de meubles, pas de photos, pas de bagages sentimentals. D’apparence épurée, une façade belle à vous rendre jaloux, mais tout de fois, rien à l’intérieur.
Makenzie ne pouvait pas croire que sous cette couche de vide, il n’y avait rien. Son regard planté dans l’eau, il ne parraisait pas troublé. Il était sans expression. Comment pouvait-on contrôler ainsi les moindres de ses faciées ? Même Makenzie avait de la difficulté à cacher son incompréhension.
Puis, ce regard ce dirigea vers elle, comme des lames de rasoirs, rasant de près tout espoirs de simple communication. Makenzie ne détourna pas des yeux, pour être franche, ça ne lui faisait pas mal. Elle pourrait si facilement si perdre. Prenant enfin vie le jeune homme prit enfin la parole :
« Recule. »
Le cerveau de Makenzie était maintenant en ébullition, cerné de tout bords par le froid, comme pendant une tempête hivernale, au beau milieu de la Sybérie. Comme un coup de poing reçu en plein ventre, Makenzie recula. D’un pouce pas plus. Elle n’avait pas l’intention de déguerpir comme une moviette. Elle avait la gorge sèche, mais la jeune femme n’osa pas se raclée la gorge, de peur de le provoquer, comme on provoquait un requin en agitant un steack frais, saignant. Pourtant, un crépitement se fit attendre, aux pieds de la grande. Électrisant, c’était le seule mot qu’on pouvait mettre sur la sentation éprouvée. De plus, avec l’eau de mer qui s’était accumulée sur ses pieds lors de sa trempette, le choc fut encore plus rettantisant.
Une goûte d’eau sur son doigt, s’électrisa pour devenir une flamme dangeureuse. Effrayée, Makenzie recula encore un peu, mais il ne lui avait pas demandé de se taire. Dans la vie, si on voulait se faire comprendre, il fallait être clair. Elle entrouvrit sa bouche, ne sachant se qu’elle allait dire. Que pouvait-on bien répliquer à quelqu'un qui nous avertis de bien s’éloigner. D’aller se faire foutre ? Makenzie était bien trop gentille, elle avait peur des conséquences.Elle ferma sa bouche, ne voulant pas avoir l’air ébahie.
Replaçant un cheveu sur sa tête, comme pour s’occuper les mains. Se donner une raison de rester là, pitoyable comme elle était.
Regardant la flamma qui naissait au bout de son doigt, elle décida de prendre une autre direction. Puisque lui, il avait le droit d’utiliser son don, Makenzie aussi. Elle esseyait de le convaincre de baisser la garde, de laisser tomber son armure. Elle lui inspira un aspect en retrait, qui n’attendait que d’être exploité. La sensibilité.
Echec et mat.
La victoire n’était pas loin. L’espoir renaissait en Makenzie. Elle eu alors le courage de prendre parole.
"À quoi tu joues ?"
Makenzie esseya de ne pas parraître victorieuse ou même arrogante. Mais il était trop tard pour … Reculer.
Curve Désaxé chronique.
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Sujet: Re: Ni chaud, ni froid. [PV Curve] Mar 10 Aoû - 2:48
( Noon, t’inquiètes pas a ce sujet la, c’est pas parce que je fais beaucoup que tu dois faire pareil, ça me gène pas si tu fais court, je m’adapte en fonction de celui avec qui je RP )
Eh bien. Elle avait reculé. Dans un sens, c’avait été une victoire. Elle avait levé le pied, l’avait posé un centimètre plus loin, dans un recul instinctif suite a son injonction glaciale. N’avait sans doute pas prévu de faire plus. Et la, le surnaturel avait pris les rênes. Et elle avait bondi en arrière, comme un bovidé électrocuté par la clôture parce qu’il broutait bien trop près de la zone interdite. Et bien que la jeune fille ressemblait plus à un quelconque équidé racé qu’a une vache, son sort n’en serait pas différent. Vache ou cheval, les deux finiraient aux abattoirs s’ils le frottaient de trop près.
Pensif, le garçon observait toujours la goutte qui filait le long de son index tendu, laissant derrière elle une légère traînée scintillante, comme un escargot aurait semé sa bave derrière lui. L’eau était bien moins ragoûtante et bien plus mystérieuse ; le cendré s’y plongeait avec délices, laissant l’acier de ses yeux se fondre avec l’eau, source de tout, maîtresse du néant. Créatrice du chaos originel.
L’éclat du soleil sur ladite goutte envoyait sur sa peau un arc en ciel de couleurs irisées, passant par toutes les couleurs du prisme. Ballet aérien dont le cendré ne se lassait pas, laissant la fine perle azurée filer le long de sa peau de nacre, effectuant une danse des doigts pour la faire savamment passer d’un digital a un autre. Il lui fallut une bonne paire de minutes pour revenir au monde réal, et laisser son jouet provisoire sur l’équilibre d’un ongle, pour jeter un regard désintéressé a la file qui l’observait d’un air frustré. Merde, elle était encore la. Le message n’avait – il pas été assez clair ? Erreur 404 Reformatage.
L’éclat de ses yeux lui indiqua que loin d’abandonner, elle passait a l’attaque. Et ne fut pas surpris de sentir lentement ses muscles se décrisper, et un apaisement langoureux ôter un poids de ses frêles épaules. Comme si son hostilité s’était évaporée, comme si soudain il ne souhaitait qu’une chose : qu’ils soient amis, qu’elle s’assoie près de lui, qu’ils discutent de tout et de rien, qu’elle … Non. Il s’ébroua. Il avait été sage. Modéré. Conciliant. Pas elle. Elle aller morfler.
Aussitôt, une vague de froide rage illumina ses yeux gris, les assombrissant soudainement, comme si de lourds nuages ternissaient un ciel bleu limpide. Il releva la tête, lui jetant un regard porteur de sombres promesses, bien loin du romantisme qu’elle espérait tant sud sexe opposé.
« A quoi de joue ? » Un sourire cynique releva ses lèvres. Non, Curve n’était pas perdre. Mais Curve aimait se venger. Curve était rancunier. Oh oui, très rancunier … « Aux poupées. » répondit-il, après un silence de circonstance.
Son sourire se figea. Ses doigts furent parcourus d’un crépitement bleuté, électrique, avant qu’un spasme ne vienne courir le long des muscles de la jeune fille. Le garçon contrôlait l’électricité. Les nerfs, les muscles, son cerveau, son cœur, son foie, tout était régi par l’influx nerveux. Et qu’était l’influx nerveux ? De l’électricité. Il s’en empara, aussi avide qu’un enfant affamé. Prit possession de ses muscles, lui fit lever un bras, un autre, et lentement, força ses jambes a faire un tour sur elle-même, comme une danseuse sur la pointe des pieds, en plein ballet. La voix sombre du garçon résonna, encore. Irrésistiblement menaçante. Diaboliquement envoûtante.
« .. Que dis tu d’être ma marionnette ? »
( Dis moi si je vais trop loin n_n Il ne lui fera rien de mal, il va juste tenter de lui faire peur, mais si ça te gène je modérerais a l’avenir )
Invité Invité
Sujet: Re: Ni chaud, ni froid. [PV Curve] Mar 10 Aoû - 4:08
(Non c’est correct, j’aime bien le concept ^^ Tu peux la manipuler autant que tu veux )
Makenzie croyait la victoire emportée. Mais ça ne l’était pas du tout. Il était facile pour elle d’espérer l’inespéré. C’était certainement son pire défault. Elle crut qu’elle avait gagnée, lorsqu’elle avait vu naître une étincelle dans ses yeux comme de l’espoir. Elle pouvait parfaitement voir que son désir était qu’elle vienne s’assoeir discuter. Mais il suffisait bien d’une seconde d’innatention pour que regard d’acier ce rendit compte du petit jeux de la demoiselle.
En une seconde.
Son regard se remplit alors de haine, de froid, le plus glacial qui soit. C’était une véritable défaite. Makenzie se sentait incapable de se relever. Pourtant, elle avait eu sa chance. De reculer, de s’éloigner, ou même de courir comme une folle loin de ce fou furieux. Makenzie au grand cœur était partie. Il avait sufit d’un « A quoi tu joues ? » pour que le garçon joues le jeu. La grande avait envie de prendre ses jambes à son cou, de partir au plus vite. La terreur l’assomait comme une débutante. Une débutante qui a la tête dure.
Un silence. Si vite passé.
« Aux poupées. » Dit-il, avec son air faussement gentil-petit-garçon
Bien sûr, Makenzie n’avait pas vu le coup venir.
« .. Que dis tu d’être ma marionnette ? »
Puis, hors de contrôle, elle se mit a danser, un spasme la parcourant de tout son être. Elle n’était plus en contrôle de ses muscles. C’était regard d’acier qui en avait pris possesion. Ses muscles bougaient en rythme, comme une musique en mode "Mute". Une musique silencieuse, pourtant bien réelle, la faisait danser une danse encore inconnue. Pourtant elle dansait comme si elle avait toujours prit des cours de ballets. Pourtant, Makenzie s’avait toujours crut nulle en danse. Elle esseyait tant bien que mal de stopper la cadance, mais elle ne pouvait rien faire.
Elle se croyait possédée. Pourtant elle ne croyait pas au diable. Pourtant, celui-ci se tenait en face d’elle. Et le diable, et le bien, ça faisait deux. Il ne fallait pas être une pro de mathématique pour le savoir.
Makenzie était incapable de penser à quoi que ce soit. Comme une spectratrice à la scène, elle avait peur. Elle voyait autour les gens se moquer d’elle. Morte de honte, c’est ce qu’elle était. Appeurée, elle esseya de destabiliser regard d’acier. Elle lui inspirait la tranquilité, le pardon, tout le contraire de la haine. Parfois, elle reprenait le contrôle de son corps pendant une fraction de seconde, mais le diable reprenait toujours le dessus sur elle.
Il avait eu sa vengance. Il avait gagné. Mais pourtant, ce n’était pas assé. Makenzie le força alors à se plier devant son pouvoir. Elle refusait d’abbandoner. Elle lui donna l’ordre d’être moins froid. Non.
Elle voulait qu’il ne soit plus froid du tout. Qu’il la pardonne. Et lui aussi, il le souhaitait maintenant. Makenzie reprennait le contrôle peu à peu. Elle était effrayée à l’idée d’à nouveau lui faire face. La défaite. Il la ressentisait comme jamais, elle lui mettait dans la tête l’idée d’abbandonner. Ce qu’elle esperait qu’il fasse.
«Et toi, que dis-tu d’être mon pantin ? Ça te plait, la défaite ?»
Le goût de la victoire se faisait sentir sur les lèvres de la jeune Makenzie. Le demon pouvait aussi habité le corps de Makenzie, quand ça lui chantait.
«À moi, la victoire écrasante. À toi la défaite.»
Un vrai lavage de cerveau. Il ne faut pas avoir peur des mots, c’était ce que c’était. Elle lui mit dans la tête l’abbandon, la défaite. Tout ce qu’elle voulait, c’était gagner. Makenzie avait toujours été fonceuse, elle n’abbandonait jamais. Même s’il fallait lui donner du fil à retordre.
Curve Désaxé chronique.
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Sujet: Re: Ni chaud, ni froid. [PV Curve] Ven 13 Aoû - 0:40
Tranquillité. Passiveté. Pardon.
Les mots se bousculaient sans sa tête alors que ses muscles viraient hypotoniques, que sa pression artérielle retombait lentement, qu’une austère paix venait apaiser son encéphale exalté. La paix, il voulait la paix. Étrangement, ce jeu lui semblait sans interret, cette fille n’était que pathétique, même pas assez intéressante pour être sa poupée, sa marionnette, son pion. Non, cela ne valait pas la peine. Ce n’était qu’une idiote parmi tant d’autres. Pourquoi l’avait attaqué, elle ? Après tout, elle ne lui avait rien fait .. Lentement, il relâcha son emprise sur elle. Ferma les yeux.
Il se passait quelque chose. Sa tête était pleine de pensées anormales d’envies de calme ; d’amitié ; et de chaleur humaine. Il avait envie de rire et sourire avec elle, d’être son ami, de … Non. Elle le manipulait. Était – elle donc si faible pour devoir utiliser son pouvoir ? Lui était prêt à se battre a la loyale. Elle avait tenté de l’influencer, d’où sa réaction. Et comme ça ne lui suffisait pas, elle en redemandait, se faisait insistante. Alors malgré l’envie mortellement agaçante qu’il avait de se faire pardonner, il contre attaqua. Se redressa. La toisa.
«Et toi, que dis-tu d’être mon pantin ? Ça te plait, la défaite ?»
Un sourire léger releva ses lèvres pales. La défaite ? De son coté, son horizon était plutôt victorieux. L’omicron cilla. Puis se plongea dans la transe qui aboutissait à son appel au pouvoir. Devint l’influx électrique. Se glissa délicatement dans les yeux de la jeune fille, sans qu’elle ne le sache. Fila le long de son nerf optique.
«À moi, la victoire écrasante. À toi la défaite.»
« Tes concepts sont erronés. »
Susurra t-il d’un ton qui coulait comme du métal en fusion. … Et bloqua tout, entrées comme sorties. Brutalement, elle devint aveugle. Le noir pour elle, jusqu'à ce qu’il décide de relâcher son pouvoir. Elle n’avait pas fini d’en baver.
Remontant le long de ses nerfs, il passa dans son cerveau, fut monstrueusement tenté d’en altérer le jugement, de lui empêcher d’utiliser son pouvoir. A vie. De détraquer ses jambes, de la paralyser, la rendre stupide. Mais la jeune fille maintenait son pouvoir sur lui, et il ne put la mutiler aussi gravement. Un coté de lui désirait ardemment arrêter ce jeu, l’autre crevait d’envie de continuer, et bouillonnait d’idées plus tordues et malsaines les unes que les autres. Il contourna donc le cerveau, et se dirigea vers son oreille.
« De mes marionnettes, je fais ce que je veux. »
Nouveau sourire éclatant & sournois, qu’elle ne put voir dans le noir de ses yeux. En arrêt devant son nerf auditif, il laissa tendrement grésiller son pouvoir, rêveusement indécis. La rendre sourde ? Arrêter la le jeu ? Alors sans la prévenir, il lui laissa le choix.
A la moindre tentative qu’elle ferait pour l’influencer par son pouvoir – en traître – il lui couperait l’audition. Ses autres réactions l’indifféraient, son comportement lui ferait ou non changer d’avis. La guillotine était au dessus de sa tête, et sans le savoir, en se débattant, elle ferait tomber la lame.
Danse pour moi .. Marionnette ♥
( ... J'aiiiime ce topic *___* )
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Sujet: Re: Ni chaud, ni froid. [PV Curve]
Ni chaud, ni froid. [PV Curve]
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