LilianTrilobyte cubique bouffeuse de boulets.
Messages : 140 Date de naissance : 03/06/1995 Age : 29 Date d'inscription : 30/12/2009 Virus : Oméga Pouvoir: : Contrôle de la gravité Age : 15 ans
| Sujet: * Lilian Disdain Mer 30 Déc - 21:33 | |
| Musique. John The Revelator ♫ LILIAN.---------------------------------------- | CE QUE VOUS NE SAUREZ JAMAIS. | ----------------------------------------> NOM; -celui qu’elle s’est choisi- Disdain. > PRENOM; Lilian. > ORIGINE; Canadienne. > GROUPE SANGUIN; A négatif. > RELIGION; Aucune. > LIEU DE NAISSANCE; Kingston. > DATE DE NAISSANCE; 3 juin. > AGE; 11 ans > VIRUS; Oméga > ORIENTATION SEXUELLE; Hétérosexuelle --------------- | CE QUI FUT D‘ELLE, ELLE. | --------------- « Tu n’es donc vraiment bonne à rien?! »
Et de la gifler violemment.
Ah, il était bon le temps où maman préparait le repas en chantonnant, ou papa jouait à cache-cache avec elle dans toute la maison. Papa faisait semblant de ne pas la trouver, allait demander à maman si elle ne l’avait pas vu, et elle sortait alors de la porte derrière laquelle elle s’était cachée en braillant « surpriiise! » Puis tout le monde se mettait à table dans la bonne humeur. Maman faisait vraiment tout ce qu’elle aimait, papa se régalait aussi. Rituel immuable d’une vie brisée, au milieux d’éclats de verre et de tôle froissée.
A présent, le temps était mauvais. Il était même à l’orage, et elle n’y pouvait rien. Après l’Accident, elle avait été confiée à sa tante et son oncle, qui avaient pour seul défauts qu’ils avaient toujours manqué cruellement de patience et d’intelligence. Ah, ça, ils s’étaient bien trouvés. Aussi vicieux et étroits d’esprit l’un que l’autre, aussi mauvais que la galle et plus pingres qu’une bande de vautour. A eux deux, il battaient tous les records. Et c’est à cet endroit qu’elle était tombée. Bien sur, ils l’avaient recueillie, s’étaient montré gentils quand ils le fallait, compréhensifs quand ils le devaient, avait remué la queue et aboyé lorsqu’on leur avait demandé, appâtés par un héritage tout simplement colossal. Pour se faire bien voir des voisins, ils étaient les champions toute catégorie confondue. Ils la pomponnait, l’habillait comme une princesse quand il s’agissait de sortir en ville, et la montrait auxdits voisins comme un petit chien tenu en laisse par un collier étrangleur. Sitôt rentrée, c’est la vaisselle qui l’attendait, et les gifles à la moindre assiette éraflée.
Ces braves gens lui répétèrent sans discontinuer qu’elle était un fardeau, une miette si misérable d’existence humaine qu’il était incroyable qu’elle puisse bénéficier des droits de l’homme. Une vraie raclure. Ces charmantes scènes et douces paroles eurent lieu d’exister pendant plus de 4 ans, 4 ans de bons et loyaux services auprès de ses maîtres suprêmement stupides, récompensés par une croquette tous les 10 jours. 4 ans auprès de rebus de l’humanité qui n’avaient rien trouver de mieux que de s’associer pour lui faire vivre un enfer. Sans doute se sentaient-ils désœuvrés…
Un jour, un fameux jour dont elle, la Raclure de service, resterait éternellement fière, elle décida qu’elle en avait assez de nager dans cette soupe de stupidité et de sarcasmes véreux. Un certain 2 juin, alors que rien ne la prédisposait à changer du tout au tout, sa vie bascula parce que pour la seule fois de sa vie, elle avait pris une décision. Alors que sa chère tante, mugissait pour la énième fois son prénom, excédée, la Raclure descendit les escaliers qu’elle détestait tant d’un pas décidé, écrasant les marches de son poids ridicule. Immédiatement alertée par le bruit, sa tante aussi intelligente qu’une chaussure se précipita vers elle, furibonde. L’esquivant agilement, la jeune fille - Raclure - passa comme si elle ne l’avait pas vu, le regard fixé sur un point imaginaire. Elle traversa le salon, bouscula son cher oncle au passage qui se mit aussitôt à vagir, elle rassembla ses maigres biens, vêtements, veste et l’argent qui lui restait, fourra le tout dans un sac traînant à l’entrée. Essoufflée, elle se retourna vers ses adorables tuteurs abasourdis, et particulièrement rouges, une lueur farouche dansant dans les bleu de ses yeux. Sans cesser de les regarder, elle se baissa légèrement, attrapa le sac et le jeta sur ses épaules. Elle prit enfin une grande inspiration, et lâcha d’une traite:
- Je vous laisse cette maison et tout ce qui se trouve à l’intérieur, ce qui couvre largement ce que je vous dois. Par conséquent, je garde mon héritage et je vous dis bon vent.
Saisissant tout ce qui lui restait de force, elle leur jeta le regard le plus froid et méprisait qu’il lui eût jamais été donné de lancer, et fit volte-face, claquant la porte derrière elle.
-Bande de déchets.
Dans le but de tirer un trait définitif sur sa vie d’avant, elle changea de nom, disant à qui voulait bien le savoir qu’elle se nommait Lilian Disdain. Elle erra un moment sans but, voguant de maisons en maisons, et finit chez des gens plus ou moins charitables qui l’emmenèrent à l’Orphelinat, et en retirèrent du bénéfices. Elle y est depuis ce jour, et compte y rester pour le moment, n’ayant nulle part ou aller. ------------------ | CE QU‘ELLE EST. | ------------------ « Une chaise instable est bonne à jeter. » C’est en effet ce dont elle est persuadée. Ainsi, elle se rejette elle-même. Les miroirs l’insupporte, au point qu’elle en a déjà brisé plusieurs avec fureur. Son dégoût de sa personne est si profond qu’elle ne peut regarder les gens dans les yeux, et fuit le contact dans la majorité des cas. Lâche, elle ne dit ce qu’elle pense que lorsqu’elle a une retraite assurée en cas d’imprévu. Elle ne se lance jamais dans quelque chose à l’improviste, sans avoir pesé le pour et le contre avant. Elle évite les décisions comme la peste, par peur de les regretter l’instant d’après. Son état d’esprit pourrait se résumer par « Si tu ne veux rien risquer, alors ne fais rien » Elle croit dur comme fer que si elle ne risque rien, elle ne souffrira jamais. Voyant la douleur comme une entité hideuse et repoussante, elle se barricade derrière des remparts d’attitudes passives et de mauvaise volonté. Enfin, lorsqu’une situation la touche d’un peu trop près, elle se réfugie dans un humour noir qui ne sied qu’a elle.
« L’égoïsme, dernier rempart face à la générosité. »
Egoïste, elle l’est, elle le sait. Elle est aussi convaincue qu’elle ne peux rien y faire, qu’il faut se rendre à l’évidence : Egoïste on l’est, on le reste. Tout ce qu’elle fait - donc pas grand-chose - elle le fait avant tout pour elle. Les autres peuvent toujours se brosser pour obtenir quelque chose de sa part. Si elle achète quelque chose, elle le garde, si elle fait un dessin, elle ne l’offrira jamais. Cet état d’esprit est peut-elle lié au fait qu’elle ait été privée de tout étant petite. Le fait est là: Egoïste elle l’est, elle le restera.
« Mépris : Forme la plus subtile de Vengeance. »
Tout le paradoxe de son existence réside dans le fait qu’elle s’auto-rejette constamment, et que de la même façon à une grande estime d’elle-même vis-à-vis des autres. Elle ne confiera jamais une tâche à quelqu’un de peur que ce quelqu’un le fasse moins bien que sç ça avait été elle, elle cherche à tout faire toute seule, et a ainsi l’impression que c’est infiniment mieux. Particulièrement individualiste, elle ne s’abaissera jamais à demander de l’aide à qui que ce soit. Elle méprise ceux qui savent moins comme ceux qui savent plus, et déteste cordialement les pédants qui la corrige lorsqu’elle est dans le faux. Jamais elle n’admettra avoir tort, et ce même si c’est flagrant. Elle méprise les ignorants et - toujours égoïste - ne fait rien qui pourrait les instruire - elle pourrait le regretter.
« Nous ne sommes, après tout, qu'une vermine provisoire. »
Il y a bien longtemps qu’elle a oublié comment sourire avec plaisir. Il lui arrive d’esquisser une ombre de sourire, de relever légèrement les commissures de ses lèvres, mais sans vraiment de joie. C’est une blasée de l’extrême. Et pourtant, même si elle n’aime pas le contact physique, elle ne s’exclut pas et apprécie plus ou moins la compagnie, du moment que celle-ci sait rester silencieuse quand le besoin s’en ressent. Elle a besoin de gens moins intelligent qu’elle, ainsi elle se sent infiniment supérieure, et ce sentiment la ravit. Elle n’a peur que d’une chose, de voir quelqu’un pris d’une quinte de toux. C’est sa plus grande hantise, une phobie incontrôlable. Dans son esprit, toux = mort. Lorsque ça arrive, elle panique et court dans la pièce la plus proche, s’y enferme, et se recroqueville dans un coin, les mains sur les oreilles, le front contre les genoux. Elle peut ainsi attendre des heures dans cette position.
« Vénalité : qualité requise pour s’accorder à la réalité. »
Vénale, elle l’est. Elle aime l’argent et ne s’en cache pas. Elle ne dépense déjà quasiment rien, et certainement pas un dixième de centime pour quelqu’un d’autre qu’elle-même. L’argent lui fournit une alternative supplémentaire en cas d’imprévu, et elle y tient par-dessus tout. Elle ne fait rien si elle n’est pas certaine d’en retirer du bénéfice à la clé, et est assez influençable du moment qu’il y a récompense en jeu. ... > TICS; Passe toujours sa langue sur ses lèvres quand elle est stressée ou attentive. > PEURS; Voir quelqu’un pris d’une quinte de toux. Oui, elle ne peut pas supporter voir quelqu’un tousser. Dans son esprit : toux = mort. Lorsque ça arrive, elle panique et court s‘enfermer dans la pièce la plus proche, recroquevillée sur le sol, les yeux fermés et les mains sur les oreilles. ------------------ | CE QU‘ELLE PARAIT. | ------------------ Son physique plutôt frêle lui permet de mentir sur son âge, la faisant passer pour plus jeune qu’elle ne l’est. De petite taille, 1 mètre 48, et plutôt agile, elle se faufile dans la foule comme un serpent. Les seules chose qui attirent le regard sur son être son ses yeux bleus nuit, plutôt inhabituels. Son visage encadré de cheveux blonds coupés à hauteur des épaules, n’est ni beau, ni désagréable à regarder. De même que son allure générale, une silhouette fine mais banale. Sa garde robe bien peu fournie n’a rien d’original, elle est de celles qui passent qui sans être vues, pas laides mais d’une telle banalité qu’on ne les aperçoit même pas dans la multitude. Ses seuls signes distinctifs sont ses yeux bleus et une petite chaîne en or qu’elle porte autour du coup, avec une croix stylisée comme pendentif. Elle reste cependant la plupart du temps cachée sous son col, elle ne l’exhibe jamais ostensiblement. Elle aime les bijoux et ce qui brille en général, il lui arrive de voler de l’argenterie. Si seulement elle le pouvait, elle couvrirait ses bras de bracelets en or ou en argent. Elle porte souvent un foulard rouge autour du coup, seule marque un peu originale dans sa façon de s’habiller, et y accroche parfois des badges ou d’autres breloques clinquantes, bien qu’elle n’aime pas particulièrement le toc. -------------- | CE QUI LUI APPARTIENT. | -------------- La gravité. Vous savez tous de quoi il s’agit, n’est-ce pas? Braves bêtes. Oui tout à fait, elle contrôle la gravité. Enfin, contrôler est un bien grand mot, puisque ce n’est pas du tout le cas. Disons qu’elle l’influence de façon totalement aléatoire, sans aucun élément déclencheur apparent. Ainsi, à tout moment, elle peut brutalement augmenter cette gravité, et vous écraser au sol sous une une incroyable pression, ou alors vous faire flotter dans l’atmosphère comme une ballon gonflé à l’hélium. En bien moins gracieux. Barophobiques, s’abstenir. #_ MOI, MOI & RE-MOI. > PSEUDO; Revenge. > AGE; 14 . > COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? PW , ces deux lettres répondent à toutes les questions du monde > CODES; OUAII c'est bien /o\ a dit Heather. > AUTRES; John the Revelator ♫
Dernière édition par Lilian le Mer 30 Déc - 21:41, édité 1 fois |
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