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InvitéInvité
| Sujet: Bad World. Pv. Sam 2 Jan - 21:51 | |
| Des gens. Une foule d'incapable avec 3 de QI. Lui, il les surpassait tous. Sans aucune limite, il écrasait ses incapables entre ses deux doigts. Quoi que... Non, c'était trop dégoutant de toucher de la merde. Hu. Ces prostitués, ces dealers de pacotilles, qui ne fessait que réduire encore plus leur minable vie. Autant les envoyer à la guerre, ils auraient servis de chaire à canon. Et encore. Hayden n'était pas mauvais. Seulement réaliste. Une réalité qui fessait mal, surtout pour eux, mais ils n'avaient qu'à assumer leurs idioties. Drogués vous. Sa vous rendra heureux ! Youpi ! On est so happy for you... Hum, bon, bref. Tel un charognard qui venait d'apercevoir sa proie, il sauta du toit de la maison où il s'était perché, tombant dans un bruit sourd sur le bitumes, entre les canettes vides et les seringues cassés. Ces gens étaient tombés bien bas. Ils étaient réduis à un rang d'ordure. Des gens qui se croyaient beaux arboraient des tenues légères, dites "sexy". Bwahahaha, on verra bien quand ils auront attrapé la mort ! Cette idée émit un bref sourire sur son visage glacial. Mais il s'effaça bien vide. Non, il devait cesser de penser comme cela, car un beau jour peu être qu'il se retrouvera comme eux. Quoique, lui était intelligent, et il avait un but. Enfin, on lui avait donné un but. Lui n'avait rien choisit, il se contentait d'obéir comme un bon chien. Envoyé les Omegas et les Omicrons de plus de 25 ans à la guerre. C'est tout. Lui, s'il était devenue Delta c'était bien pour ne pas partir faire la guerre. Non pas qu'il ne savait pas se battre, mais il ne se battait jamais pour une cause perdue d'avance. Cette guerre n'avait plus aucun but. Elle était inutile. Heyden n'avait jamais compris la raison de cette bataille, et il n'avait jamais cherché à en savoir plus. Mois il en savait, mieux il se portait, c'est comme ça qu'on disait. Ah ah...
Des gens qui mendiaient attrapé parfois sa jambe, et Hayden se dégageait avec froideur sans tourné le moindre regard vers eux. Il fallait bosser pour gagner des sous, point barre. Une plus petite mains lui attrapa le bras. Et cette fois-si il se tourna, fixant de ses yeux verts émeraudes une fillette de six ans d'une maigreur affolante. Oh non... Comment une si petite chose pouvait vivre dehors, par ce froid ? Il ne dit rien, se contentant de fermer les yeux et de lui tourner le dos pour continuer d'avancer. Il devait chercher un oméga. Ou un omicron. Montrer au moins de quoi il était capable aux autres. Mare de passer pour un incapable. Et en même tant, en capturant ceux qui ne voulaient pas partir à la guerre, il passait pour un salaud, parce que lui ne partirait pas à la guerre de toute évidence, tout comme les Bêtas. C'était la vie, point barre, il se devait de l'accepter comme elle se présentée. Alors il continua d'avancer, avec pour seule lumière les feus des SDF et le disque lunaire qui brillait haut dans le ciel. Il ne voyait pas très clair, mais tant pis, il avait vu pire.
Devant lui, un homme de taille moyenne le bouscula, allant rejoindre une prostituée. Le regard vers le sol, Hayden trouva alors une petite bague en or. Une alliance. Tssk. C'est beau l'amour, en effet. Une jolie rencontre, un beau mariage, de merveilleuse noces... Puis quelques mouvements sous les couettes, deux ou trois morpions, puis on allait voir les prostitués. Que c'est cool. La vérité, la réalité, toujours et encore. Hayden continua sa marche, ne pouvait dire pourquoi être venu ici. Pourtant, il ne prenait pas les omicrons comme des moins que rien, alors pourquoi ? Bah, qui c'est la plupart devait prendre leur dose de nicotine, de cocaïne ou tout autre merde. Alors cherchons, cherchons, et peut être que l'on trouvera... |
| | | Jûshi.is Immune to Fear.
Messages : 96 Date de naissance : 21/01/1993 Age : 31 Date d'inscription : 29/12/2009 Virus : Omicron. Pouvoir: : Matrix. Age : 27.
| Sujet: Re: Bad World. Pv. Dim 3 Jan - 15:07 | |
| Il n'aurait su dire s'il aimait bien se promener comme ça, au milieu de la misère humaine. Une chose était cependant sûre : il en avait depuis bien longtemps pris l'habitude.
Il avait lui-même vécu quelques temps dans la rue, au tout début. Fraîchement débarqué de son Orphelinat des Horreurs, ex-cobaye de laboratoire, supplicié et séquestré en liberté conditionnelle, sans thune, sans affaires si ce n'est quelques fringues éparses et évidemment, sans toit. Le petit Jûshi, tout gentil, tout mignon et tout naïf n'aurait sans doute pas réussi à se tirer de là et aurait fini... mal, très mal - mieux valait ne même pas avoir l'idée d'y penser. Heureusement pour lui, le petit Jûshi avait alors disparu depuis bien longtemps. C'était le bon côté de la méthode Omega. Ca l'avait changé, ouais, il considérait que c'était plutôt en bien - généralement, on préfère toujours celui qu'on est à celui qu'on a été, même si bien entendu des exceptions pouvaient toujours exister. Le Jûshi qu'on avait lâché comme une bête dans la rue avait, lui, été capable de se dégotter logement et fric, rapidement. Pas de miracles, bien entendu. Il avait su effectuer une ascension bancaire croissante et pas trop brutale. Oscillant entre quelques vols et, la plupart du temps, quelques triches quant à l'origine de son argent - la méthode Omega, oui -, usant et abusant de la capacité que lui avait conféré son virus pour faire sortir des billets de nulle part, il avait trouvé un logement, acquis un statut social sans doute inexistant aux yeux des autres, au vu de son inactivité salariale. Mais il n'était pas resté bien longtemps dehors. Il aurait pu se payer une vie dans les quartiers riches, oui. Il aurait pu avoir une belle baraque avec piscine, changer d'Etat voire même de continent pourquoi pas. Il aurait même pu prendre un avion - quoi qu'au vu des tensions mondiales à l'époque, tensions qui perduraient toujours, il aurait sans doute mieux fait de le faire apparaître et de le piloter lui-même - et partir droit sur l'Europe, l'Allemagne, et retrouver sa mère. Sa mère était peut-être morte. Il aurait pu faire le voyage pour rien. Mais il aurait pu la croiser, au détour d'un chemin. Seule, dépravée, strip-teaseuse de nouveau, pourquoi pas. Ou alors mariée et trois têtes blondes à sa suite, évoluant à présent dans un milieu correct. Sans tâches sur le tableau. Il aurait pu, oui. Mais il ne l'avait pas fait. Il se plaisait à penser que c'était là la manifestation de la rancoeur qu'il éprouvait pour sa mère, sa vengeance personnelle, parce qu'elle l'avait abandonné là, dans cet Enfer sur Terre. Mais il y avait aussi des chances pour que ce soit tout autre. Peut-être qu'il avait peur. Peut-être que le petit Jûshi, encore quelque part au fond de lui, craignait de retrouver celle qui l'avait élevé pendant les six premières années de sa vie, les plus belles. Peut-être qu'il craignait aussi d'apprendre ce qu'elle était devenu. Peut-être qu'il avait honte de revenir, et qu'il ne voulait pas lui imposer ça. Peut-être qu'il ne la détestait pas tant que ça, peut-être qu'il l'aimait encore et qu'il ne voulait pas lui faire de... mal ? Eh bien, si c'était le cas, et s'il l'avait su, il se serait sans doute foutu de sa propre gueule devant un tel élan de ridicule, selon sa propre définition de la chose. En attendant, il demeurait masochiste et continuait de faire ce qu'il avait toujours fait. A savoir vivre dans cette ville où tout était pour lui un danger, où, depuis deux ans maintenant, il était très certainement traqué sans relâche par des clébards à la botte de l'armée des Scientifiques Fous. Il ne se faisait pas d'illusions, pas plus qu'il n'était, dans ce cas-là, égocentrique : ces gens-là avaient des fichiers parfaitement triés et archivés. Et ils étaient bien entendu au courant de son existence. Ne lui en déplaise.
Et il en était là. Errant au milieu des ombres, vadrouillant parmi les ruelles. Il n'était pas loin du grand HLM délabré où il avait élu domicile plus d'une dizaine d'années auparavant. HLM qu'il avait quitté deux heures plus tôt, dans le simple but de se rendre dans un café pas très loin, vraiment très calme en comparaison avec ce qu'on trouvait dans le coin, café où il avait pris l'habitude d'aller manger une part de tarte quand l'envie lui prenait - parce qu'il fallait bien manger autre chose que des biscuits apéro' made in Japan de temps en temps. L'expresso et la Key Lime Pie terminés - parce que Jûshi aimait beaucoup la Key Lime Pie et que cette échoppe-là la réussissait à la perfection -, il avait quitté la baraque et s'était lancé dans une longue marche sans but réel. Il fallait le reconnaître, depuis qu'il avait réussi à trouver la variante qui lui avait permis de retrouver la liberté, il n'avait plus grand chose à faire pour passer le temps. Quelle vie de débauche. Et il continuait toujours de fuir comme un con ces Apôtres de la Guerre qu'on lâchait derrière-lui alors qu'il aurait très bien pu disparaître. C'était totalement idiot. Sans doute le reflet de ce même masochisme dont il était question un peu plus tôt. Les rues défilant sous ses pas, il avait sorti briquet et cigarettes et, n'y résistant pas, avait recommencé à fumer. La routine, encore et toujours. On finissait presque par s'emmerder, mais ce n'était peut-être pas plus mal...
Un bruit de pas précipité l'arracha à sa rêverie. Il eut tout juste le temps de se déporter sur le côté qu'un homme le dépassait à vive allure, manquant de le percuter, et tournait au premier coin de rue. Tsssss, espèce de petit fils de pute. Il se fit machinalement craquer les doigts tandis que ses mâchoires luttaient contre un besoin immédiat de crispation. Enflure. Reprenant sa marche, il s'arrêta un peu plus loin, juste au niveau de ce même embranchement ou avait tourné l'autre. Clope au bec, il coula un regard en direction de l'obscurité dans laquelle ce dernier avait été englouti. Là-bas, au milieu du chemin, il distinguait une silhouette. Une silhouette relativement grande - non, en fait ce type, si c'était bien un type, lui donnait l'impression d'être véritablement gigantesque au vu du rapport taille / corpulence qui bâtissait son corps. Merde, ça faisait ça pour lui aussi ? Peut-être pas à ce point. L'autre devait le dépasser. En attendant, ça lui rappelait étrangement ce vieux film d'horreur espagnol avec cette fille horriblement squelettique à la fin... erk, c'était dégueulasse. Un frisson parcouru son échine, soudain, imprévu. Surpris, il baissa les yeux sur le sol à ses pieds avant de revenir sur l'autre, là-bas, dans l'ombre. Juste cette histoire de film ? Non, c'était minable... et non, c'était autre chose. Un peu comme un avertissement, de son subconscient, de son corps, il ne savait pas. Un peu comme si le virus qui courait dans ses veines, le virus qu'il avait lui-même modifié il y avait trois ans de cela, avait voulu le prévenir.
Un peu comme s'il y avait eu un problème, un danger, là, à quelques mètres de lui.
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Bad World. Pv. Ven 15 Jan - 17:20 | |
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| | | Jûshi.is Immune to Fear.
Messages : 96 Date de naissance : 21/01/1993 Age : 31 Date d'inscription : 29/12/2009 Virus : Omicron. Pouvoir: : Matrix. Age : 27.
| Sujet: Re: Bad World. Pv. Dim 17 Jan - 1:32 | |
| [ No problem =p Je crois que je vais éviter les RP le samedi à 23h 20 moi... ]
Ha. Ha. Voilà que Medeiros faisait volte-face et se dirigeait vers lui. Bon sang de merde. Au moins, elle n'avait pas de marteau à la main. Il. Erk...
Restant fermement campé sur ses pattes - ou ses jambes, au choix -, Jûshi ne perdit en aucun cas la face - allons allons, tout de même - et se contenta de se redresser légèrement - attitude typique du mec geeké qui voyait un zombie arriver en déambulant vers lui -, les sourcils froncés en une expression de perplexité profonde. Ou alors de suspicion. En gros, et en tout cas, il n'avait pas sa gueule habituellement décontractée. Les effets du tabac s'amenuisaient à chaque instant, et il dut reprendre une petite bouffée d'herbe fraîche pour se remettre dans le bain. Nouveau nuage de fumée...
Medeiros n'avait par ailleurs pas daigner prêter attention à la ribambelle de demoiselles qui venaient de la - okay, le - croiser. Peut-être que Medeiros avait un faible pour les mâles et les préférait en vue d'une chenillification zombiefication possession démoniaque marteaurisation éclatageation de gueule... ou peut-être, tout simplement, qu'il partait vraiment trop loin dans son trip de cinéphile aguerri et qu'il avait tout intérêt à revenir sur Terre. Il se décida enfin à amorcer le processus d'atterrissage, et, après ne nouvelle bouffée - couplée à l'éternelle contemplation de l'ombre qui avançait, tête haute, vers lui -, fut totalement maître de ses pensées. Tout du moins, il l'espérait. C'était déjà mieux qu'avant.
L'autre lui passa à côté, lui. L'autre qui, malgré sa grande taille - le salaud, il était définitivement plus grand que lui - et son excessive " finesse corporelle ", n'était visiblement pas une femelle, encore moins une femelle possédée, et encore moins moins une femelle possédée en slip dégueulasse n'ayant pas mangé depuis des années et n'étant capable que d'apparaître dans le noir le plus total, armée d'un marteau et prête à gerber ses larves dans la bouche de toute victime espagnole potentielle en quête du scoop du siècle. Ca faisait beaucoup de mots pour une simple pensée, et pas assez de virgules pour aérer le tout. C'était un mec, donc. Cheveux assez clairs, air fort aimable - ah, lui aussi ? - et, on l'aurait compris, relativement grand de taille. Encore un qui aurait fait un carton dans les salles de basketball s'il avait daigné se mettre au sport, ce qui n'était visiblement pas son cas. Enfin, il avait peut-être une maladie, après tout... c'était bien le cas de Javier, a.k.a. Medeiros. Arrête avec les films, j'ai dit. Et le mec lui passa à côté. Près, peut-être même trop. Et le mec le regarda, en lui passant à côté. Quoi, il était si laid que ça ? Et il y eut de nouveau le frisson, qui, il en fut absolument sûr, n'était pas seulement dû à la trop grande proximité de l'autre, à cet instant donné. Il y avait quelque chose qui n'allait pas tourner rond. Ca le blasa tellement qu'il avala une nouvelle goulée de fumée. Il ne bougea pas. Il n'eut pas à le faire. Le bruit de pas ne s'estompa pas - car oui, ce genre de bruit était parfaitement audible dans de telles conditions - dans le lointain, ne disparut pas à l'horizon, au détour d'un immeuble crasseux et mal famé. Il s'arrêta. Repris. Et l'autre réapparut. En humoriste de choix, Jûshi se demanda, un instant, s'il n'avait pas mentalement appuyé sur le bouton qui servait à rembobiner la bande, s'il n'était pas allé en arrière, s'il n'avait pas perturbé le déroulement du temps de sorte à ce que tout autour de lui se passe en sens inverse. Sauf que l'autre ne reculait pas. Il avançait. Sauf que l'autre ne retourna pas à l'endroit où il était, avant. Il s'arrêta, plus tôt, plus près. Et il se planta devant lui. Eh merde. Un touriste qui cherchait son chemin. Il n'aimait pas les touristes.
" Bonsoir Jûshi. Belle soirée n'est-ce pas ? "
Oh, merde. Un fan obsessionnel ? Il arqua un sourcil étonné, geste qu'il accompagna d'une légère rotation de la tête, sur la droite. Cette dernière penchée, il plissa les yeux pour mieux détailler le type. Eh, c'était quoi, ça ? Depuis quand tout le monde connaissait son nom ? La fille du café passait encore, vu que c'était elle qui lui amenait sa tarte à chaque fois. Le patron aussi. Sa mère aussi, mais ça c'était différent. Il était devenu Rock Star à son insu ? Somnambule et super-héros inconscient la nuit, peut-être ? Déjà qu'il avait du mal à dormir, cela aurait pu tout expliquer... ou non, bien au contraire. C'étaient quoi, ces conneries ? On se foutait de lui ou quoi ? Un con avait placardé un gros " JUUSHI " dans son dos et l'autre, en le dépassant, avait vu son nom ?
Et pourquoi ce con se mettait à parler de la météo ?!
" Qu'est-ce que tu veux ? "
Ca contrastait avec le " d'où tu connais mon nom " auquel on aurait pu s'attendre, mais sur le plan de la politesse, ça ne s'écartait pas du tout de ses valeurs et habitudes, et c'était ça l'essentiel. Mais vas-y d'où tu m'connais qu'est-ce tu veux c'quoi ton problème mec ?! Et t'es qui, connard, par hasard ??
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Bad World. Pv. Dim 7 Fév - 20:22 | |
| Parfois, il se demandait s'il n'avait pas dut plutôt devenir un Omega, c'était plus calme. Jusqu'à ce que l'on atteigne ses 25 ans bien entendu. Mais ce qui était fait ne pouvait plus être changé, et son pouvoir pouvait encore moins changer les choses. Puis Delta, sa paye très mal, aussi avait-il dut prendre un boulot à côté. Fait chié. A moins qu'il n'arrive à attraper le gars qui se situait en face de lui, comme ça, la prime serait gagné, ah ah. S'il arrivait bien entendu à le choper, ce qui pour l'instant n'était pas vraiment le cas malheureusement...
" Qu'est-ce que tu veux ? "
Mouais, bon... Que pouvait-il lui répondre après ça ? Je veux te traquer pour avoir une prime ? Peu être pas une bonne idée, il passerait certainement pour un idiot cupide. Le silence ? Non plus. Optons alors le dernier choix. Soit la vérité.
" La prime qui est accordé pour les Omicrons coriace. Comme toi. "
Voila une chose qui était faite. Répondre au autre n'avait jamais été le fort de Hayden, tout simplement parce qu'il détestait ce faire remballer. Ce qui allait surement être le cas, il s'en doutait bien. Il recula d'un pas, marchant sur une seringue qui se brisa sous son pied dans un petit bruit sec, se trouvant maintenant entre d'autre seringue et quelque bouteilles en verres d'alcool. Comment est-ce qu'il savait son nom ? Grâce au panneau d'affiche des Delta, hum ♪
Mais derrière tout cela, il savait qu'il ne courait pas sur un danger des moindre. Si Jushi était un omicron, il possédait déjà une intelligence développée. Et avant d'être omicron, il avait été omega, donc il avait un pouvoir normalement puissant. Contrairement à lui... Une bonne maitrise du feu, certe, mais il ne pouvait pas faire grand chose. Impossible d'enflammer un immeuble. Une insensibilité au feu -du moins à son propre feu. Et lorsqu'il réussissait à créer des flammes, elles réchauffaient plus l'air qu'elles ne brûlaient. Donc il associait son pouvoir à ses armes. En parlant d'armes, il vérifia bien qu'il les avait sur lui. Oui, dans ses poches de son manteau. Bien.
Hayden avala sa salive, plantant ses yeux vert émeraude dans ceux, non celui, de Jushi. Enfin, il eut un peu de mal, car cela lui fessait une étrange sensation de fixer une personne qui n'osait dévoiler qu'un seul de ses deux yeux. Tu aurais préféré naitre cyclope ? Si tu veux. D'un coup sec, Hayden retira ses deux pistolet, relié par une longue chaine entre eux, et dirigea leur canon vers le sol. Pour l'instant. Une longue bourrasque de vent passa dans l'allée sinueuse, emmenant avec elle une partie de la couverture blanche et sale qui habillait la ville. Plissant les yeux, il lâcha d'une voix froide.
" Profite des derniers moments de libertés qui t-on était offerte jusqu'à maintenant. Bientôt, ce sera à la guerre que tu croupiras. " Il y avait peu être était rapidement, mais cela ne servait à rien de prolonger la conversation. Alors Hayden se rapprocha d'un pas lent de Jushi, les deux pistolets dans ses mains. Let's go ♫
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| | | Jûshi.is Immune to Fear.
Messages : 96 Date de naissance : 21/01/1993 Age : 31 Date d'inscription : 29/12/2009 Virus : Omicron. Pouvoir: : Matrix. Age : 27.
| Sujet: Re: Bad World. Pv. Lun 8 Fév - 11:29 | |
| Parfois, il en venait vraiment à se demander si les gens ne le prenaient pas - un peu - pour un con. Non, mais juste un peu.
C'était comme cette histoire de vouloir envoyer les gens à la guerre, après tout. Lui, plus précisément - autant reconnaître que le sort de ses pairs ne l'intéressait pas vraiment, et il ne voyait pas en quoi cela aurait dû être le cas. Avait-il une gueule de warrior ? C'était sûr qu'avec ses biceps osseux et ses gros bras d'anorexique Made in Ethiopie, il faisait carrément peur à voir et la marée de testostérone dont il irradiait les alentours donnait carrément des frissons. Ne lui manquait plus qu'un cigare dans le bec et il aurait pu être associé à l'archétype du gros militaire c'est pas pour les fillettes maniaque de la gâchette qui pensait avec son... flingue et parlait par monosyllabes. Tchaa, Rambo. Mon cul, ouais. Au final, il se serait inscrit en tant que renégat - voire déserteur - et aurait juste servi à foutre la merde dans son propre camp - histoire de garder son statut de chieur notoire aux yeux du reste du monde - quitte à y laisser sa propre peau. Non, honnêtement, on devait le prendre pour un abruti, ou alors on était tout simplement abruti, trop intellectuellement limité pour évaluer son potentiel kamikaze et sa probabilité de lancer une mutinerie solitaire à peine arrivé sur le front. Peut-être qu'on ne le connaissait pas suffisamment pour ça, ou qu'on se faisait des illusions sur lui. Ha. Ha. A croire que les archives dont on était si fier n'étaient peut-être qu'un vieil amas de breloques périmées. Elle était belle, l'élite mondiale.
" La prime qui est accordée pour les Omicrons coriaces. Comme toi. "
Ah, ouais. Alors ils le prenaient vraiment pour un con. Face à un tel étalage de naïveté infantile, Jûshi le humble ne put que soupirer de désarroi. Sa clope en crépita d'indignation.
Il secoua la tête avec un air las, sans quitter des yeux - parce que non, il n'était pas borgne, lui ! - son interlocuteur et très probable ennemi. Peace mon frère, je ne te veux pas de mal, passe ton chemin et va en paix pour que l'amour règne sur le monde. Pour qui se prenait-il, avec sa touffe grisâtre de mec à problèmes de mélanine ? Il n'était pas le premier à venir l'enquiquiner et ne serait très certainement - hélas ! - pas le dernier. Alors merde, à quoi bon ? Il était encore là aujourd'hui, signe que les prédécesseurs du mec avaient tous foiré dans leur tâche. Pistache. Dans ce cas, pourquoi ne pas faire carburer son petit cerveau et faire, enfin, preuve de logique ? Pourquoi tenter de le neutraliser alors que de toute façon, ça ne servirait à rien ? Jûshi n'était pas spécialement imbu de sa personne. Il était juste trop fou - voire stupide - pour envisager l'idée d'une défaite, trop suicidaire pour se laisser finalement capturer sans s'être débattu jusqu'à la mort, trop inconscient pour prendre en considération les risques et capituler, trop siphonné pour ne pas être prêt à se faire arracher la tête dans sa lutte pour la liberté. C'était simple, c'était un fait : jamais Jûshi n'irait à la guerre, s'il n'en avait pas la volonté tout du moins. Et il avait comme le pressentiment que cette volonté ne viendrait jamais. Donc jamais Jûshi n'irait à la guerre, point barre. Parce qu'il ne le pouvait pas, parce qu'il ne le voulait pas. C'était... tout simplement impossible. Il était bien trop instable pour de telles choses, et il le savait très bien. Malgré toutes les zones d'ombre, il avait fini par se connaître, un peu. Il avait réussi à cerner sa propre personnalité. Par endroits. Et ça, ça appartenait au domaine de sa connaissance. Ca, il le savait. Il regarda l'autre bouger, finalement. Porter les mains aux poches de son manteau - et il allait en sortir quoi, un lapin albinos ? -, il en extirpa rapidement - ouah, quelle dextérité - deux bon gros guns enchaînés l'un à l'autre - finalement, c'était peut-être lui, l'enragé de la baston, et il voulait pas aller à la guerre plutôt que de s'échiner à pourrir la vie des autres ? - dont il pointa le canon vers le sol. Eh, quoi ? Il allait tirer sur le par terre et ça allait lui balancer des ondes supersoniques dessus ou quoi ? Putain, ça virait à la Star Wars, là. Instinctivement, Jûshi émit un sifflement faussement admiratif mais s'abstint de lâcher une phrase bateau du style " eh ben, t'as là deux jolis joujous dis-moi " et ne fit aucune remarque déplacée - même si c'était très tentant - quant à la raison qui pouvait pousser l'homme à se trimballer avec d'aussi gros flingues sur lui. Il se contenta de tirer une énième bouffée toxique avec toute la nonchalance dont il était capable.
" Profite des derniers moments de liberté qui t-on été offerts jusqu'à maintenant. Bientôt, ce sera à la guerre que tu croupiras. "
Bon sang. Ce grand petit pétait plus haut que son cul, pour faire dans l'imagé élégant. Encore un qui avait dû être trop gâté dans son enfance... ou bien au contraire, qui avait trimé toute sa vie pour combler un certain manque. Fin de l'analyse psychologique inutile.
" Tu me sembles bien présomptueux, tout à coup. "
... jeune loup. Et, lentement, il se passa la main dans les cheveux tandis que l'autre avançait vers lui, pestant mentalement contre la taille de l'autre qui lui forçait peu à peu à lever les yeux. Il ne recula bien évidemment pas, parce qu'à défaut d'être prétentieux, il jouissait d'un certain orgueil qu'il n'aimait pas vraiment entacher. Il se contenta de montrer sa cigarette du bout du doigt, un fin sourire un brin moqueur au coin des lèvres.
" Tu permets que je finisse ma clope avant ? "
Parce qu'après tout, ça coûtait cher, ces choses-là, et que cette guerre dont on leur parlait sans cesse n'arrangeait en rien le problème.
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| Sujet: Re: Bad World. Pv. | |
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