> Happy Birthday {SUJET PRINCIPAL}

Admin Messages : 2 Date d'inscription : 18/12/2009

RÈGLES;

Il y a un ordre de post, merci de le respecter. Lorsque le dernier de la liste a posté, on recommence au début.
Si vous n'avez pas le temps, passer votre tour et laisser jouer les autres. Vous rattraperez votre retard lorsque ce sera de nouveau votre tour. Pour cela postez en message disant "Je passe mon tour".
Commencer par profiter du bal. Ne cassez rien et ne vous faîtes surtout pas remarquer au début. Heather lancera le signal de pourrissage, et à ce moment, vous pourrez faire ce que vous voulez.
C'est un bal masqué, ne l'oubliez pas. Et évitez les jeans et converses, ça serait sympa.
Ceci est le sujet principal, et comme précisé plus haut, il possède un ordre. Mais il est tout à fait autorisé de poster des sujets à part, privés ou libres, en rapport avec l'Event. Des catégories on d'ailleurs étés créées.

LISTE;
Pnj Edwin / Arthur / Gabriel.
Mackenzie.
Ren.
Saska.
Yufu.
Jushî.
Yumï.
Hayden.
Euphemia.
Siumi.
Pnj Edwin / Arthur / Gabriel.
Lilian. [abs 18 => 28]
Lisa.
Heather.
20H30. Il fait nuit. Les invités commencent à arriver. Un Delta veille à l'entrée. Lisa se prépare. Edwin attend, perché en haut des escaliers. Gabriel attend à côté de lui, silencieux. Arthur arrive. Il endort le Delta qui est à la porte. Et force son pouvoir pour qu'un maximum de personnes non-invitées puissent entrer sans se faire prendre.

Invité

Red Light Indicates Doors Are Secured. ♪

20h27 ;

FLASH-BACK ;

« Tu veux pas non plus me refourguer la robe de l'impératrice Sissi, non ? »

Pas ça, trop vieux, pas assez classe, dentelle = classé horreur, 'tain mais elle a que dalle en fait cette sombre idiote. Ah, tien,s c'est quoi ça ?

Penser un peu moins fort, ça vous tuerait ? Fais ch*er, j'ai d'jà la tête qui commence à tourner.

20h30 ;

Bonne sieste et fais de beaux rêves. ~

- Quoi de plus normal de sa part, il fallait bien faire de cette soirée la plus exceptionnelle qui soit. Et je peux vous assurer que vous ne serez pas déçus, elle restera gravée dans les annales. »

Plus, bien plus, que vous ne vous l’imaginez, pauvres fous.

Cessez donc de me dévorer de yeux, vous qui ne savez rien de ce qui se trame. Car le meilleur reste à venir.

Invité

« Elle en est où ? »

Invité

Un jardin magnifique avec la pelouse tondue avec soin et précision, ainsi que très finement décoré. Un chemin propre et élégant menant au manoir, un gigantesque bâtiment sans la moindre poussière et décoré spécialement pour l’occasion. Pour l’anniversaire de cette chère Lisa Carter. L’adjointe qui vivait dans cette sublime demeure colorée et qui elle ne vivait pas les injections du virus pour être seulement observée comme une bête de foire. Qui elle n’était pas lâchée dans la nature pour savoir qu’elle va se retrouver dans une certaine misère. Un delta se tenait devant l’entrée, il fallait faire attention à lui par conséquent, du moins le temps de rentrer. Il semblait tout à fait ravi de garder la somptueuse demeure avec son air mécontent et grognant. Il y était l’heure et déjà les convives arrivaient en masse. Inspirant un bon coup, l’adolescente s’avança dans l’allée, tête haute. Elle avait opté pour une longe robe d’une couleur bleu océan qu’elle trouvait magnifique. Tout semblait fait par des petites mains habiles pas plus grandes que celle d’un jeune enfant, tout était si précis. Et avoir réussi à se la procuré dans un magasin sans se faire prendre l’étonnait encore. Elle avait mis un collier bleu assorti à la robe et des boucles d’oreilles où pendaient une petite pierre bleue. Elle avait soigneusement attaché ses cheveux en laissant une petite frange devant et quelques mèches. Avec ses escarpins, elle gagnait un bon petit centimètre au moins. Un petit masque aux couleurs de sa robe assez simple où se trouvaient deux petites fentes par lesquels on voyait ses deux yeux bruns. Saska grimpa les marches tranquillement, elle avait été obligée de se séparer de son ourson et cela la paniquait au plus haut point. Qu’allait-il lui arriver ? Elle avait toujours peur sans lui, elle posa une main près de son cœur. Mais la peluche n’était pas là pour qu’elle serre contre elle de toutes ses forces. Contrariée, elle essaya de se remonter le moral en se disant que faire la moue n’allait servir à rien et que cela allait lui gâcher sa soirée. Bien résolue, elle inspira un peu d’air frais à nouveau, observant rapidement les autres demoiselles. La jeune fille passa discrètement devant le delta, retenant son souffle et passa le plus vite possible. Dés qu’elle eut franchi porte et que celle-ci se fut renfermée derrière elle, Saska poussa un gros soupir de soulagement. Elle se serait même laissée tomber là tellement elle était soulagée d’être passé sans encombre. Pourtant elle ressemblait quand même aux autres invitées en plus petite, plus fine et plus discrète sûrement. Ses yeux s’émerveillaient devant le lien avec des tableaux splendides, des lustres de cristal lumineux, des escaliers en marbre. Tout ce luxe, cette délicatesse et cette perfection ne cessait de l’étonner d’avantage à chaque pas qu’elle faisait en direction de la salle de réception. Il y avait foule déjà. Un peu maladroitement, la jeune fille si dirigea vers le buffet qu’elle avait remarqué de loin, se disant que cela pouvait être un point de départ et de repère pour plus tard. L’adolescente heurta malencontreusement une jeune fille qui lui lança un air hautain. Elle fit un pas en arrière pour se retenir de tomber et cela n’était pas très facile sur des talons. Saska s’excusa en baissant les yeux honteusement. Elle ne se sentait pas vraiment à sa place ici, avec toute cette bourgeoisie pourrie gâtée avec leurs bonnes manières, leurs robes toutes plus splendides les unes que les autres. Jamais elle n’aurait pensé voir un tel luxe dans sa vie et alors elle s’imaginait pas y vivre un jour. D’un pas rapide elle se posta au buffet donc. Mais ce n’était pas sa place. Elle était Saska Scott bon sang et ce n’était pas des Bourges hautains et plein d’argent depuis qu’ils ont vu le jour qui allait lui faire peur. L’adolescente choisit donc au hasard la première personne qui s’approcha du buffet et vient la saluer avec un grand sourire .

Invité

Cendrillon

20h30... On pouvait entendre quelqu'un marcher avec des escarpins, en se dirigeant vers l'origine de ces bruits de pas, on pouvait voir une jeune femme, une très belle jeune femme. Elle avait de long cheveux gris et soyeux qui tombèrent sur son dos, elle avait un masque de couleur blanc qui cachait une partie de son visage, pourtant on pouvait encore apercevoir ses beaux yeux gris. Elle portait aussi une belle robe - Assez basique - aussi blanc que sa paire de gants et de ses escarpins. Il s'agit de Yufu, qui arrivait en tenue de soirée vers un anniversaire dont elle n'était pas invitée, mais elle y allait comme même. Que fait-elle me direz vous ? Pour foutre un joyeux bordel, bien qu'elle avait ses raisons.
Elle était à présent dans le quartier riche de la ville, où seul les membres de l'aristocratie et les personnes riches peuvent venir dans en ce lieu. D'ailleurs Yufu avait pu connaître la vie d'un riche pendant... quelques années, après elle fut envoyée vers l'Orphelinat où sa vie changea. C'était là-bas qu'elle était devenue une Oméga... elle espérait retrouver ses deux "parents" et comprendre pourquoi ils l'on envoyé dans cette avant goût de l'enfer. Finalement elle arriva devant le bâtiment où avait lieu la petite fête en l'honneur d'un anniversaire, il était spécialement décoré pour cette occasion qui se présentait chaque année. Un homme, se tenait à l'entrée, ça devait être le Delta qui gardait la porte , mais... il dormait ? Oui, peut-être, alors il fallait en profiter. Yufu continua sa marcha, passa discrètement devant cet homme et traversa la porte d'entrée sans encombre. la jeune fille mit une main sur sa poitrine et soupira un bon coup... elle était soulagée. A l'intérieur, ils y avaient déjà du monde, tous bien sur faisait partit de l'aristocratie ou presque, vu qu'elle ne serait pas la seule Oméga de la fête.
Étrangement, la jeune femme attira le regard d'une partie de la salle, c'est vrai qu'on pourrait qu'elle sortait d'un conte de fée, malgré le port de son masque, Yufu préférait se retirer un peu plus loin, du genre le buffet. Il y avait plusieurs petits four et de caviar, des serveurs servait le champagne aux invités, la jeune fille n'en voulait pas et le déposa dans un coin. La jeune fille regarda dans un coin, puis dans l'autre, mais aucune possible présence de ses "parents"... elle se mit à soupirer.
Cette soirée commença tranquillement alors, mais quand le signal sera donné, le bordel collectif allait pouvoir commencer.

[ Mh, juste une chose, c'est normal qu'y ait un " Shade " après Hayden ? Je viens à peine de m'apercevoir que c'était à mon tour maintenant en pensant que c'était moi au début - derrière Hayden, je veux dire x3 ]

Vingt Heures.

Il n'avait jamais aimé être ponctuel, n'en avait tout simplement jamais vu l'intérêt. Peut-être était-ce là une façon de marquer avec fermeté son irrespect chronique envers le genre humain, peut-être n'était-ce qu'une manifestation de son je-m'en-foutisme exacerbé. En tout cas, il n'avait jamais aimé la ponctualité et s'était toujours appliqué à arriver avec un minimum de retard à ses rendez-vous. Les rares fois où il y en avait eu. Le problème était que là, il ne valait sans doute mieux pas qu'il se la joue rebelle de la life comme il avait coutume de le faire.
Pour être honnête, il se demandait vraiment ce qui l'avait poussé à vouloir participer à un truc aussi... stupide... lourd... naze, bref, futile, de son point de vue. Juste un raid d'ados en mal de sensations fortes qui choisissait de foutre le boxon du côté des Hautes Instances sans craindre les répercussions que cela aurait pu avoir. Peut-être était-ce justement parce que les conséquences pourraient être rudes. Peut-être - et cela faisait tout de même un nombre important de suppositions - parce qu'il était timbré et maso' sur les bords, parce qu'il repoussait sans cesse les limites avec un sourire d'insouciance mêlée à de la moquerie au coin des lèvres, parce qu'il était con et le savait, parce qu'il jouait beaucoup trop souvent avec le feu et qu'il en demandait toujours plus. Parce qu'il cherchait à se faire mal, à lui-même. Oui, peut-être. Ce devait bien être ça. Sinon, pourquoi donc se serait-il décidé à rejoindre une action collective de ce genre ? Pour se " venger ", tout bêtement ? Non. Il n'avait pas ce genre d'ambitions. Ca ne l'attirait pas. Toujours est-il que la nouvelle était parvenue à ses oreilles, Dieu sait comment. Il s'était renseigné, discrètement, surfant sur la vague toute de binaire vêtue du Web Monde, se mouvant avec l'aisance de la plus agile des araignées le long des fils tortueux et des noeuds complexes de la Toile Ultime... clickant comme un forcené sur sa souris déglinguée, et tapotant pensivement sur les touches défoncées de son clavier usé par les âges. Le miracle de l'informatique. C'était bien son seul moyen de contact avec l'extérieur. Une fois son lot d'informations collecté, il avait réfléchi. Et avait choisi. C'était sans doute une erreur, il le regretterait très certainement. Mais ce n'était pas grave. Si ce genre de choses avait été capable de l'arrêter, il n'en serait très certainement pas là aujourd'hui.

Son regard bleuté glissa en direction de la porte de sa salle de bain, casée dans un coin de la vaste pièce - par ailleurs très encombrée - qui constituait son salon, son lieu de vie. Il hésita, soupira. Puis, non sans regrets, s'arracha à l'étreinte amoureuse de son vieux sofa et se leva, marcha, entra dans la pièce. Se ficha devant le miroir qui surplombait son lavabo et y regarda son reflet, les sourcils froncés. Tendances Coquettes, bonjour. T'as une sale gueule, tu sais.
Il ne passa bien entendu pas sa main dans ses cheveux, n'essaya pas de mettre un peu d'ordre dans la jungle chaotique de sa masse capillaire, ne s'offusqua pas des cernes qui mangeaient le haut de ses pommettes, ne songea pas non plus à se raser à la vue de l'ébauche de barbe qui tapissait sa gorge. Ah, le goût de la mode et de l'esthétique. Encore un truc dont il n'avait pas hérité. Merde alors. Heureusement qu'il avait l'art de la triche et de la duperie dans le sang... et ça, ce n'était même pas inné, c'était post-naissance. Merci les Scientifiques fous, merci, l'Amérique !
Cessant de divaguer, il se concentra, brièvement. Allez, soyons fou, soyons chic. Soyons branché bourgeoisie. Y allant totalement à l'aveuglette, il agita vaguement la main. Immédiatement, t-shirt et jean se brouillèrent. Il y eut du changement, une modification. Et, en une seconde seulement, Jûshi le dépravé se retrouva dans un joli costume un peu froufou - du genre vieux truc de bourge, donc parfait pour l'occasion, ah qu'il était fort, ah qu'il avait du goût -, tout de noir taillé à l'exception près de l'espèce de chemise blanche et des machins bizarres en dentelle - truc de bourge, on a dit - qui pendaient au bout de ses manches et lui donnaient l'impression de plonger au coeur de l'univers diablement chiant de Madame Bovary et de ses déboires de pute dépressive. Bon, c'était un bon départ, quoi qu'un peu confus dans la description. Choisissant de varier les styles, il claqua des doigts - olé, tsadada -, décidant qu'un flamenco passif serait assez sympathique dans l'ébauche de son nouvel accessoire top tendance. Il y eut de nouveau comme un bug, la matrice s'agita. Son cou, jusque là à l'abri de toute tentative de strangulation extérieure, se retrouva enserré par une espèce de noeud noir, c.f. le header pour une meilleure représentation imagée de la chose. Gêné, il le desserra, un peu. Il voulait bien s'habiller comme une merde, mais de là à y laisser la peau pour cause d'asphyxie, non merci. Le meurtre déjoué, il observa un peu plus longuement son reflet. Globalement, ça pouvait aller. Un coup de rasoir pour faire moins clochard et le tour serait joué. Il leva finalement la main au niveau de son visage, les lèvres pincées en une moue de réflexion profonde. Encore, une modification. Et apparut finalement, collé à ses yeux, une espèce de masque à la con, bien kitch encore, style Venise et sa débauche en version un peu plus élagué, le genre de truc qui devrait très bien se fondre dans le décor pour un évènement de ce genre. Et puis, au pire, il pourrait toujours changer une fois sur place, si un problème se posait.
Plutôt satisfait, il jeta un dernier coup d'oeil sur l'ensemble et décréta que ce serait largement suffisant. Il amorça une rotation, se stoppa. Il devait bien manquer quelque chose, c'était toujours beaucoup trop facile, voyant... il n'était pas un Dieu du Rock ni une icône de la pop, mais savait malgré tout que sa dégaine un peu particulière le rendait facilement reconnaissable. Sa corpulence de style " sac d'os " était dissimulée par son vêtement, c'était un point. Restait à arranger le problème des cheveux. Il fit un geste, un dernier. Et ses longues boucles de jais furent brusquement regroupées tandis qu'un fin ruban noir se nouait autour d'eux. Roaar, la classe. On se serait cru dans un mauvais remake de Zorro... non, D'Artagnan... non... en fait, il n'en savait rien, mais c'était super glorieux. Il se dit, mentalement, que l'expérience ne serait jamais répétée. Heureusement pour lui, le ridicule ne pouvait tuer.

Il était vingt heures vingt quand la porte de son appartement se referma derrière lui. Vingt heures vingt-et-une quand l'ombre qu'il était quitta le domaine des pauvres qu'il investissait au quotidien, vingt heures vingt-deux quand Jûshi le gus prêt pour le bal des riches - Jûshi le gus rasé, pour information - tourna à l'angle d'une ruelle et s'enfonça dans la ville.

Vingt heures trente-cinq. Globalement, le timing était le bon.

Il esquiva avec brio la masse, choisissant les petits détours pratiques qui l'éloignaient du surplus de population. Ca grouillait comme dans une fourmilière, mais on ne pouvait pas dire que ça travaillait beaucoup. Un arrière-goût d'ironie sur le bout de sa langue, il se dit que cela contrastait nettement avec les anniversaires qu'il avait connus, lui. Sauf que de son point de vue, les tête à tête avec soi-même - ou sa mère dans le cas des anecdotes les plus anciennes - était nettement préférable à la grande cérémonie bien stéréotypée. Son regard parcourant les jardins qui bordaient le manoir, il se demanda s'il y aurait du gâteau au chocolat. Certainement pas du made in supermarché, et c'était bien dommage. Après un soupir résolu, il franchit le cap, s'avança d'un pas rapide - qui, dans son cas, correspondait à un pas rapide d'être humain normalement constitué - vers l'entrée, franchissant les grilles en silence - ça faisait remonter en lui de vieux souvenirs... - et passa furtivement devant le Delta-gardien neutralisé pour l'évènement - ce qui était de son point de vue hautement pathétique, ah, ah. Le froid et le silence entrecoupé de quelques rires en provenance de groupes épars dut laisser sa place à la lumière, à la chaleur, et surtout au tumulte de la vie en société. Il regretta amèrement sa solitude délaissée.
Il dut attende quelques instants que ses yeux s'habituent à la lumière ambiante, surmonta le vertige qui le prit au contact de tout ce... résidu de populace. Veillant à ne pas s'éterniser, il bifurqua immédiatement sur la droite, ignorant tout de ce qui l'entourait et ne jetant surtout pas un regard en direction du grand escalier, dans le hall. Il était sans doute préférable de ne pas lever les yeux, de peu d'avoir une mauvaise surprise. On ne savait jamais.
Il fonça donc dans la salle la plus grande, l'espèce de hall, enfin, le truc où les gens danseraient peut-être - le mot bal avait d'ailleurs d'étranges capacités vomitives appliquées à son organisme - et où devait se trouver le-gros-buffet-qui-aurait-constitué-la-partie-la-plus-intéressante-de-l'expérience-si-seulement-il-avait-pu-avoir-de-l'appétit. C'était déjà blindé, c'était pas bien. Ne manquait plus que le chant strident des violons pour venir lui scier les tympans et il serait un homme comblé. A l'instar d'un certain nombre de gens, il ne chercha pas à s'immiscer dans des conversations ni à écouter ce que disaient les autres. Il balaya l'assemblée du regard, encore. Et avisa une portion du mur plutôt abritée, dans l'ombre. Coupe-gorge version Belle et Bête. Jugeant que le lieu était parfait, il s'engagea en direction de son futur petit nid douillet, attrapa au passage une coupe de Champagne volante - c'était pratique, les serveurs qui défilaient avec leurs assiettes pleines de cocktails - histoire de faire un peu moins Cas Social et rejoint la terre promise pour finalement s'y adosser. Il porta brièvement le verre à ses lèvres, avala une fine gorgée d'or pétillant, et se décida enfin à réfléchir. L'avantage était qu'ainsi isolé, il ne faisait pas trop tâche vu que quelques autres personnes étaient aussi exilées, un peu partout autour de lui. Ca devait être le coin des paumés, il s'y sentirait donc très bien.

Il ne savait pas quel devait être le signal, il ne savait même pas si signal il y aurait, et il savait encore moins ce qu'il pourrait faire, une fois cet hypothétique signal déclenché.
Pour résumer, il était dans une belle merde. Au moins, ça ne sortait pas trop de sa routine.

Invité

[ Désolée du retard XD ]

La montre sonna avec une mélodie extrêmement agaçante, il était enfin temps de ce préparer pour l'anniversaire de cette chère Lisa Carter... Rien de tel que de foutre le bordel dans un évènement dit ' important ' ! Les omnicrons ce vengeront et personne ni pourra plus rien. Ils feront payer ce que ils leurs on fait. Kayla, car c'est elle qui irait et non Yumï, fouilla dans la garde robe qui trainait dans coin de la chambre. Elle chopa un t-shirt bleu ciel élargit, un simple pantalon noir et une casquette verte trouée et usée. Elle ria d'avoir pu pensé de mettre ça, quelle stupidité...
- C'est un anniversaire très un important voyons ! Que vais-je bien mettre ?
La jeune fille balança ses vieux vêtements à présent en boule sur son lit deux places, pour replonger la tête dans son bordel. Ce n'est pas que tout était déplié mais plutôt que jeans, pulls, jupes, collants et bien autre encore était mélangé. Personne n'a dit que toutes les filles étaient maniaques ! Maintenant, elle avait une robe noire et blanche comme celle que certaines des gothiques lolitas portent. Ça serait parfait pour cette fête. Serte ça ressemble plus as une robe d'enterrement mais n'est ce pas un an que l'on passe ? Kayla l'enfila mais malheureusement, elle flottait un peu dedans. Tant pis, elle ce décida as mettre une large ceinture sombre décorée par une fine chaine argentée. Une fois habillée, elle attrapa un cerf-tête de la même couleurs que la chainette, et pour finir, un collier agrémenté d'un mini cadenas... Elle jeta un rapide coup d'œil sur ça montre, il était vingt heure vingt, elle se dépêcha d'aller se faire les yeux noires et de finir le masque qu'elle s'était fait toute seule, ce qui fut écrit, fut fait et joliment en plus. La demoiselle enfila sa nouvelle paire botte qu'elle avait acheté la vieille au centre ville, elle était noire comme les autres mais celle-ci avait des lacets sur chaque côté avec un neuf pour les lacer.
Les sons de pas résonnèrent dans la ruelle sombre éclairée par des lampadaires déconnant que la fille aux cheveux bleus traversait en traînant les pieds, elle ne tenait pas à être à l'heure pour quelque chose de ce genre, surtout pour une personne comme Lisa ! Un chat noir passa devant elle à tout vitesse, c'était signe de bonne chance non ? Pour Kayla, oui, elle avait toujours aimer le vendredi treize, les chats noirs et ne voyait pas se que ça faisait de passer sous une échelle. Elle se dirigeait vers le manoir où elle devait se rendre. Qui y serait déjà ? Elle connaissait que très peu de personne, il serait donc dur pour elle se s'y retrouver. Elle devrait donc éviter de parler à trop de personne pour ne pas se faire découvrir tout de suite. En même temps, elle n'avait pas envie de parler à quelqu'un en ce moment.
Vingt heure trente et une, la fillette montait les marches de la demeure sans trop se presser. Quelqu'un un la regardait mais baissèrent la tête quant elle les regardait à son tour. Elle se décida à ne saluer personne, même pas le delta qu'elle avait pu remarqué dans un horrible smoking. La fille masquée entra et fut surprise de tout ce luxe, un énorme lampadaire tenu par une chaine dorée, des tapis luxurieux,... Jamais elle n'aurait tout ça, jamais elle ne pourrait ce le permettre mais elle s'en foutait bien ! Elle souria pour passer inaperçue, il faut sourire, sur que ça fait con mais bon tout le monde fait ça. Kayla tenait fermement son masque dans sa mains gauche placé devant ses yeux maquillés.
Un serveur passa et lui proposa un cocktail de fruits rouges, évidement, elle n'allait pas refuser. Le verre en main, elle se balada dans la grande salle pour voir si elle reconnaissait une personne ou l'autre... Elle soupira, derrière ces masque, elle ne voyait pas qui était et qui n'était pas. Kayla se plaça dans un coin de la salle, là où la musique ne vous faisait pas trop mal les oreilles... La foule, ce n'était pas pour elle !

Invité

Alors soit, que la fête commence.

Invité

( Je passe mon tour. En fait, je n'y participerai tout simplement plu, alors vous pouvez enlever mon nom )

« You are beautiful, my dear. »

« Dors bien très cher. »

Allez attendons encore un peu et que la fête commence. ♪

Invité

>> La page internet se ferma lorsqu’un doigt vernis de vert pomme effleura le touch-pad de l’ordinateur portable posé sur le bureau. Le petit écran plasma devint noir en quelque seconde tandis que le léger bourdonnement de l’appareil s’évanouissait enfin, après avoir tourné pendant une journée entière. Lorsqu’il fut refermé d’un coup sec, il petit un petit claquement avant de signaler qu’il était en veille par le clignotement d’une petite lumière orange. Siumi poussa sur ses jambes et propulsa sa chaise de bureau en arrière, pour s’éloigner du bureau ou elle avait passé l’après midi à chercher des infos sur l’évènement du soir, et se détendit dans un long et profond soupir. Un coup d’œil au dehors lui permit de constater que la lumière commençait à décliner, puis un glissement jusqu’au réveil lui apprit qu’il était 19h15. Parfait, elle avait juste le temps.

Descendant l’escalier, la jeune fille se dirigea vers la vaste cuisine aux plans de travail noirs étincelants. Il fallait qu’elle mange avant de se préparer et partir, mais au lieu de piocher les ingrédients dans le placard, elle ouvrit le grand frigo et en sortit un Tupperware de sushi qu’elle avait préparé la veille. Une paire de baguettes saisie au passage (on ne changeait pas les habitudes) et elle remonta dans sa chambre spacieuse ou l’attendait sa tenue, tout en engloutissant son repas à toute vitesse. Elle posa la boîte en plastique sur son bureau, prés de l’ordinateur, en piqua un dernier entre ses baguettes et ouvrit la porte de son armoire. Sa tenue était là, propre et repassée, accrochée à un cintre. Siumi inspecta une dernière fois la robe afin de s’assurer qu’elle n’était ni déchirée, ni tâchée, puis fila à la salle de bain en engloutissant son dernier sushi. Elle passa de longues minutes sous l’eau chaude, lavant ses cheveux avec plus de soin que d’habitude, puis s’enveloppa d’une grande et moelleuse serviette. Devant le grand miroir de la salle de bain, elle se brossa les dents, puis s’occupa de la coiffure et du maquillage, qui se résumait à un trait de crayon sombre. Le maquillage et toutes ces fanfreluches, ça n’avait jamais été son fort, alors elle préférait rester simple et de toute façon, elle aurait son masque, alors elle se doutait que ça importait peu.
Elle passa dans la chambre sur la pointe des pieds, veillant à ne pas glisser sur le carrelage blanc de la salle de bain, avant d’apprécier la tiédeur du parquet. Habillage, maintenant.
Délicatement, elle défit la robe du cintre et l’enfila en veillant à ne pas la déchirer, appréciant le toucher léger du tissu noir (elle n’en savait pas le nom, elle s’en contre-fichait d’ailleurs) qui glissait avec douceur entre ses doigts. Le corset, à peine rigide, entourait son buste et en soulignait la finesse, marquant sa taille, avant de se changer en un tourbillon de froufrous et de tulle aux reflets d’argent qui prenait fin au dessus des genoux. De fines bretelles entouraient ses épaules, puisqu’elle n’avait pas assez de poitrine pour se permettre un bustier, et de longs gants noirs cachaient ses mains, puis ses bras, jusqu’au dessus des coudes, un fin liseré d’argent ornant le rebord de satin. Des collants de couleur chair et des talons aiguille de 5 cm complétaient sa tenue. Lorsqu’elle se regarda dans le grand miroir accroché à l’intérieur de la porte de sa garde robe, elle fut perturbée par son image. Elle ne se reconnaissait pas, elle se trouvait jolie, mais…trop. Bien qu’elle ne fût pas d’une beauté à couper le souffle, elle était charmante, c’était indéniable. Sa nature féline était soulignée par son accoutrement, mais elle se sentait en même temps prisonnière, retenue. Heureusement, la robe était plutôt courte et elle serait libre de ses mouvements, mais cette belle jeune fille à la silhouette longiligne qui l’observait d’un air surpris, ça ne lui ressemblait pas. Certes, c’était le but, mais… Enfin, au moins pour une fois, toute sa tune avait servie à quelque chose.

20h15. De ses longs doigts gantés de blanc, elle ajusta une dernière fois le loup qu’elle avait placé sur son visage. Il était noir, sauf les bords qui étaient argentés, et fendu de deux amandes qui semblant avoir été découpée selon le dessin des yeux de Siumi, si bien qu’ils en épousaient parfaitement le contour. Ses prunelles sombres, ses pupilles verticales, se retrouvaient dissimulés parmi tout ce noir, elle paraissait normale. Ses cheveux brillants et soyeux tombaient élégamment sur ses épaules, et sa mèche blonde un peu bouclée frôlait la bordure de son œil droit. Bien malin qui pourrait reconnaître dans cette charmante créature au charme de panthère, cette paumée toujours débraillées qui traînait avec une guitare, des ongles fluo et des Doc Martens dans la ville. Let’s go.

20h20. Siumi descendit l’escalier de la Villa Sylvestris, ses talons claquant sur le sol carrelé du hall. Lorsqu’elle émergea à l’air frais de la nuit, elle frissonna légèrement mais se tint droite et ne ralentit pas l’allure jusqu’à sa voiture. Oui, permit fraîchement décroché, elle s’était empressé d’acquérir cette superbe Jaguar à la carrosserie noire. Elle aimait la forme profilée du véhicule, toutes ces lignes qui semblaient amener à la touche finale, la panthère bondissante chromée à l’avant, ses crocs découverts pour menacer quiconque se mettait en travers du chemin. Une voiture qui, ce soir, méritait de déposer Siumi chez ~~l'autre conasse~~ Lisa Carter. Qui bien sur habitait à l’autre bout du quartier riche.

20h38. Le moteur cessa de gronder lorsque la jeune fille effleura de sa main déganté la commande du tableau de bord à reconnaissance digitale. Oui, si sa voiture avait des lignes anciennes (néanmoins magnifiques), la technologie était bien présente à l’intérieur, et ce système de sécurité était le plus fiable qui existait, sauf si on avait un frère jumeaux. Siumi était fille unique, ça tombait bien, Owlaul. Émergeant du véhicule, l’Oméga referma la portière, effleura la serrure qui se verrouilla par le même système, puis remit son gant. Marchant sur ses talons comme si elle avait fait ça toute ça vie (PUTAIN DE BORDEL DE CHIASSE DE MERDE D’HORREURS QUI ME TUENT LES PIEDS), sans grimacer à cause de la brulure qu’elle ressentait déjà dans ses pieds, elle remonta l’allée de gravier qui menait à l’entrée du manoir éclairé et décoré tout spécialement pour la fête. Passant devant les deltas, elle n’adressa pas un regard à ces chiens de garde, et à peine un signe de tête aux alphas. Elle atterrit donc dans la grande salle au carrelage en damier ou se pressaient déjà de nombreux invités costumés. Un énorme lustre de cristal éclairait tous ces visages masqués, ainsi que le grand buffet dressé au fond de la pièce. Siumi traversa la salle en évitant les groupes et les paumés qui semblaient désespérément attendre, pour certains, que quelqu’un vienne leur parler, et longea le buffet, raflant un toast aux œufs de poisson (miaw !) et un verre contenant de la manzana et beaucoup de glaçons, avec une petite rondelle de citron sur le bord. Yeah vive les bouches en cul de poule et les manières bourgeoises.
Jetant un regard circulaire autour d’elle, Siumi décida d’aller s’adosser contre un mur pour pourvoir prendre ses marques sans avoir l’air trop cruche, plantée prés du buffet. Il y en avait d’autre qui observaient la foule sans s’y jeter avec enthousiasme, notamment un qui avait l’air plus blasé que les autres. L’observant à la dérobée, la jeune Oméga était certaine de l’avoir déjà vu, mais il était trop loin pour qu’elle sente son odeur (d’autant plus que les trois quart des invités semblaient s’être douchés de parfum). Tiens, histoire de s’occuper en attendant de tout mettre sans dessus dessous…
Engloutissant son reste de toast, Miss Féline but une gorgée d’alcool à la pomme et se décala de quelques cm vers l’inconnu pas si inconnu que ça. Les manœuvres de reconnaissance avaient commencé.

Invité

19h32.

Il l’avait forcée

19h35:

représailles

19h40:

19h50:

conséquences…

19h53:

aucune

20h01:

« Il ne faut pas que les alphas connaissent le chemin par lequel on va passer »

20h35:

Invité

Je passe mon tour, désolé les gens.

~~merci Actimel~~

-« Me feriez vous l’honneur de danser avec moi, ravissante demoiselle ? »

Invité

Le tour de Makenzie saute sauf si elle répond ce soir même.

Invité

Le tour de Saska saute s'il elle ne répond pas aujourd'hui, putain fait' chiez les gens n_n.

Invité

Je saute, je saute

Merci de le dire =). On t'en veux pas t'inquiète' .

Invité

Quel ennuie...

C'était ce que se disait Yufu, en attendant le signal, - dont elle ne savait comment il allait se manifester - pour foutre un joyeux bordel dans la soirée. Le pire, c'était que le temps passait trop lentement à son goût. Elle se tenait toujours prêt du buffet, en glandant. D'ailleurs, la Lisa Carter se faisait attendre, elle devait avoir un problème ou alors elle ne savais pas quelle robe elle allait porter, quelle paire d'escarpin irait mieux avec son teint de peau. Qu'elle se grouillait, on allait pas y passer toute la soirée, nan ? Fallait espérer...
Regardant dans toute les directions, elle se demandait toujours si ses "parents" seraient là, ils étaient riches nan ? Ils seraient forcements là, pas vrai ? Ou bien alors ils avaient perdus tout leurs friques, si c'était bien le cas, ça leurs apprendra de l'avoir abandonné dans cette enfer.
Mais juste comme ça, fallait passer le temps nan ? Parce que avec le rythme que mettait Lisa Carter pour refaire cinq fois son brushing, Yufu à carrément envie de se foutre une balle dans la tête, enfin... Si elle avait un revolver dans sa main. Donc, que faire ? Danser ? Comment danser avec ces escarpins, alors qu'ils lui font déjà assez mal au pied. Discuter ? Mouais... Faillait bien faire un truc, nan ? alors, allons blablater avec quelqu'un dont elle ne connaissait - peut-être - pas. La neigeuse vit une jeune fille au loin dans un coin de la salle, de là où elle était, Yufu pu voir qu'elle avait un longue chevelure bleu profond, allons la voir tiens et puis avec un peux de chance, elle pourrait très bien être une Oméga ou même une Omicron.
Se dirigeant lentement vers la fillette, - tout en évitant de se casser la gueule - Yufu cherchait une idée de discutions pas trop banale. Parlait du temps ? Il fait un peu nuit, quoi que avec un peu de neige... Nan laisse tomber. Quoi alors ? De la fête ? Vu que c'est le thème de la soirée. Une fois prêt de la fillette, Yufu pu voir qu'elle était assez petite, une gamine de l'un des invités ? Peux-être, allons, débutons la discutions :

Cette soirée est ennuyeuse, tu ne trouves pas ?

Invité

Le tour de Shade saute.

Non non, attendez, je vais y répondre ce soir, c'est juste que mon bac blanc se poursuivait jusqu'à aujourd'hui et que ça m'empêchait de RP.

Okay, donc c'est bon =).