Eh oui, je ne sais pas comment je suis arrivée ici, mais je suis bien à un magasin, un centre commercial. Peu importe la manière que je suis arrivée ici, j'ai pas fait tout le trajet à pied, ça c'est cent pour cent sûre. Ben.. Tant qu’à y être, je vais vous le dire. J’étais dans ma chambre, bien tranquille qu’une petite madame joufflue est entrée dans ma chambre. Elle a pris ma toile, alors je lui ai sautée dessus. Moi, je ne voulais pas qu’elle la prenne. C’était Mon joujou ! Ça peut paraître bizarre, mais ma toile est ma seule amie. Sans commentaire s v p. Bon, je continue à la petite madame voleuse d’amie. Elle étais là, par terre et essayait de s’échapper de ma prise. Elle criait à l’aide aux autres personnes. Malheureusement, ses amis sont toutes arrivée et m’ont mis dans une petite pièce, de détention j’imagine. La salle était plutôt petite et noir. Par compte, j’ai utilisée mon intelligence et je me suis rendu compte qu’il avait une petite sortie. Imaginez le reste. Je suis restée là… Non voyons ! Je me suis enfuit à l’extérieur et me suis accrochée derrière une petite voiture rouge. Elle roulait vite, mais j’ai réussi à me rendre ici. Voilà comment que tout ça c’est passé. Maintenant, j’ai en masse le temps de me détendre et de faire un peu de magasinage. Malgré que ça paraîtra un peu louche, une fille de 13 qui se promène seule dans un marché public. Mais bon, on s’y fait.

Mes yeux alternaient entre la gauche et la droite. Tout plein de chose que je n’avais jamais vu était un peu partout dans les étagères des magasins de toutes sortes. Dire que l’orphelinat prive tous les enfants de ses beaux bijoux. Curieuse, j’entra dans une petite boutique. Le décor était dans les teintes de rose. J’avais drôlement l’impression que c’était un magasin d’enfant. Mais quelle perte de temps. Quel enfant pourrait venir dans ce magasin, ils sont tousse en prison à cette heure précise. Il y avait des poupées, des camions, des petits trucs vraiment bizarre, et une toile. Je la pris dans mes mains, puis la cacha dans mon dos pour pouvoir sortir sans être vu. Malgré ça, ma stratégie n’était pas tout à fais à point. Je le devinna parce que la caissière me dis à voix basse :

- Toi ? Oui twa. Quesque tu fais avec cette toile ?

Elle ne semblait pas fâchée, même que ça voix était douce et m’aidais à me clamer. Je baissa quand même les yeux l’air triste et ne fit pas un son. Après tout, tous les adultes sont pareils. Si je lui parle ou paie cette toile, elle appellera l’orphelinat pour qu’ils viennent me chercher. Je suis moins stupide que j’en n’ai l’air quand. Il ne faut jamais se fier aux apparences. Puis, contrairement à ce que je pensais, elle répondis :

- C’est pas grave, tu peux la prendre sans payer.

Après, elle me souris et me fis un clin d’œil. Ah bon… Peut-être qu’elle n’était pas si mal que ça cette demoiselle. Je pris mes choses et la remercia avec la tête. Enfin sortis de la boutique, je continua mon chemin en regardant partout. Devant, derrière, à gauche, à droite et finalement en haut. Ça m’étonnerait, mais il y a peut-être des espions qui me cherchent. Je crois que l’orphelinat va mettre des mesures de sécurité, pour plus que je me sauve. C’est la deuxième fois en moins d’une semaine. Je ne sais pas si il y a d’autre cas comme moi. Si oui, j’aimerais vraiment les rencontrer. On pourrait préparer une attaque et la détruire cette foutu prison…. Si seulement les rêves pouvaient devenir réalité. La vie serait tellement belle. Premièrement, j’aurais toujours mes parents, et on s’amuserait comme des fous. Deuxièmement, aucun enfant n’aurait le malheur d’aller à l’orphelinat. Je ne vais pas tout dire, car ça prendrait une éternité. Dans ce monde, il y a tellement de chose à changer. Rien au monde n’est parfait.

Je ferma les yeux et commença à entendre des bruis de pas…

-Hey, petite, réveille-toi ! Ça ne se fait pas de dormir debout comme ça. Un fou va te kidnapper, tellement mignonne que tu es.

Est-ce qu'elle me disait réellement un compliment ? Mi, être complimenté ? Je crois que je me trompe, parce que je ne mérite pas de compliment. Si je serrais parfaite, je ne serais pas ici aujourd'hui. Je serais sagement assise dans ma chambre en train de peinturer... MIEUX ! Je ne serais pas à l'orphelinat, je serais en compagnie de mes parents à m'amuser comme une folle et à raconter tous mes petits secrets à ma mère. Bon… Remarquant que j’avais encore les yeux fermés, je les ouvris puis regarda derrière moi, l’endroit ou était située la madame. Elle avait les cheveux roses. De plus, elle semblait si joyeuse de vivre. Pour ne pas paraître impolie, je me retourna et dis :

- Mer… Merc…. Merci !

Mon merci ne sortit pas comme je le souhaitais, mais bon. Je ne savais pas si je devais dire mon nom. Peut-être qu’elle n’était pas méchante. Cette jeune femme aux cheveux roses était peut-être comme la demoiselle de la petite boutique de jouais, celle qui m’a laisser partir avec une toile. Impatiente de voir si elle possédait la même gentillesse, je lui dis en baissant la tête :

- Bonjour… Moi, je m’appelle Kim… Et vous ?

Elle me trouverait sûrement bizarre de parler aux inconnus, mais je ne crois pas que cette jeune dame, est vraiment méchante. Quelqu'un de si jolie, ne peut pas avoir de haine ou quoi que se soit. Je regarda derrière moi, et aperçus un petit banc. Je commença alors à me diriger vers celui-ci, puis enfin rendu, je tapa sur le banc, une sotte de signe pour dire à la fille de me rejoindre. Une question me grugeais l’esprit, alors je lui dis aussitôt :

-Madame ? Est-ce que vous êtes déjà allez à l’orphelinat. Si oui, est-ce que vous aimiez ça ?

Eh oui, c’étais ça ma question. Si je pouvais avoir quelque petit conseil, ça serait plus que magique. Aussi, peut-être que ce n’est pas tout le monde qui est allez dans cette prison. En plus de ça, j’aimerais savoir si j’étais la seule à ne pas aimer cet endroit. Quand on y repense, peut-être que ce n’est pas si pire que ça. Lorsque je regarde sur le visage des enfants, ils n’ont pas tous l’air tristounet. Bien au contraire, ils s’amusent comme des petits fous. Finalement, j’ai une expérience passée qui doit ressembler à ce que les autres enfants ressentent. Je parle bien sûre de mon meilleur ami….. De mon ancien meilleur ami. Malheureusement, il n’est plus de ce monde…

- Ne t'affole pas ! Arrête de me bombarder de questions Kim. Alors pour commencer, je m'appelle Andrea, Andrea Drummer. Et oui, je suis déjà allée à l'orphelinat. Heu... est-ce que j'aime ça....? Du tout.

Oups, peut-être que je lui avait posée trop de questions à la fois. Je baissai la tête. Finalement, tout le monde allait à l’orphelinat. Je n’ai aucune chance de sortir de là. Enfin, je vais m’en aller lorsque j’aurais l’âge approprié. Bizarre à dire, mais à quelle âge pouvons nous partir déjà. Je suis seule de puis tellement longtemps, que j’oublie tous ce que je connais. Son nom, c’était Andrea. Elle avait un très jolie nom. Je ferma les yeux et dis :

- Mademoiselle Drummer ? Je sais que pour vous, je suis une simple inconnue, mais…. Quesque vous n’aimiez vraiment pas de l’orphelinat.

Sur ces mots, un frisson me parcouru dans le dos. Maintenant, le simple dire du mot orphelinat me donnait des frissonnements. Je voulait lui poser pleins de questions, mais elle semblait perde la langue lorsque je lui posais tout ce qui me venais à l’esprit. Me rappelant que je m’étais sauvée de l’orphelinat, je regardai partout pour être sûre que personne ne me suivait. Je regarda Andrea et plissa les yeux. Peut-être que c’était elle qui m’espionnait… En tout cas, jeune ne vais pas me faire de fausses idées. C’est mauvais d’accuser les autres. Je continuai à parler, par compte, cette fois-ci, ce n’était pas une question :

- Vous savez, moi aussi je n’aime pas l’orphelinat. De plus, vous pouvez vous conter chanceuses que je vous parle. Habituellement, je ne parle à personne. Pourquoi ? La raison est simple. Ce sont des adultes qui ont enlevés mes parents.

Je tombai en sanglot. J’aurais peut-être du ne pas le dire. Peut-être que je n’ai pas toujours la bonne humeur, mais c’est sûrement mieux que de pleurer pour… Rien ! Enfaîte, je pu m’empêcher de lui poser une autre question. Cette fois, ma voix était roque. Sûrement parce que je pleurais :

- Andrea ? Tu me permets que je t’appelle comme ça ? Est-ce que vous aviez retrouvée votre famille, lorsque vous êtes sortit de cet enfer ? Aussi, j’ai entendu dire qu’il avait une sorte de système de rang. Moi, je suis … Hum… oméga je crois. Tout ça, pour vous demander si c’était vrai. Et sur la même occasion, vous êtes à quel rang ?

Maintenant, je crois quelle à des question par-dessus la tête. Elle doit être en train de se noyer dans toutes ces questions. Malgré ça, je pense que pour moi, ces questions sont très importantes. Surtout, si j’ai une vrai réponse. Je voulais savoir si j’avais une chance de retrouver ma famille. Quand on y repense, peut-être qu’ils sont déjà morts. Je pense, que il a des guerres dans le coin. Peut-être qu’ils ont laissés leurs vies….

Andrea s'en voulut de s'être légèrement emportée sur la petite fille qui se tenait assise à côté d'elle. La jeune femme n'aurait jamais dû lui parler sur ce ton. Aaah, qu'est-ce qu'elle s'en voulait quand elle faisait culpabiliser les gens qui l'entourent !! Andrea remarqua le malaise qu'elle avait causé en voyant Kim baisser la tête. Comment se punir personnellement ? Voilà ce que devrait faire Andrea Drummer à chaque fois qu'elle fera une conn*rie : se mordre la langue. Il est vrai que cette idée n'est pas très... intellectuelle... Mais bon, s'auto-punir, oui. Mais se ridiculiser, non. Alors il faut se punir discrètement. Logique, non ?

- Mademoiselle Drummer ? Je sais que pour
vous, je suis une simple inconnue, mais…. Qu'est-ce que vous n’aimiez
vraiment pas de l’orphelinat ?

Dis donc, cette gamine aimait poser des questions ! Était-ce de la curiosité ou... seulement pour passer le temps...? Si Andrea révélait à Kim la triste vérité sur son passé quoi qu'un peu récent, la jeune fille allait sûrement culpabiliser. Andrea en était sûre. Cela était tout à fait naturel pour un être humain (normal) de se sentir coupable quand son interlocuteur lui donne une réponse très triste. A quoi bon, la gamine voulait tout savoir. Nous allons lui raconter tout...

Andrea Drummer avait ouvert sa bouche pour répondre, quand (bien entendu), Kim l'interrompa dans son élan :
- Vous savez, moi aussi je n’aime pas
l’orphelinat. De plus, vous pouvez vous conter chanceuses que je vous
parle. Habituellement, je ne parle à personne. Pourquoi ? La raison est
simple. Ce sont des adultes qui ont enlevés mes parents.

Waw, alors comme ça ses parents ont été enlevés ! Andrea ouvrit de grands yeux. Alors, c'était pour ça que cette petite fille prenait un malin plaisir -ou bien elle ne le faisait pas exprès- à monopoliser la parole. D'habitude, la fille ne parlait pas aux autres, et là, tout d'un coup, elle décide de parler avec la première venue. Étrange... Pourquoi avoir décidé de parler à quelqu'un là, maintenant ? Ces questions arrêtèrent de se lire en boucle dans le cerveau d'Andrea quand le bruit d'un sanglot survint. Ces larmes venaient de Kim. Le fait d'avoir annoncé aussi directement et avec autant de tact l'enlèvement de ses parents, avait bouleversé la jeune fille. Andrea Drummer la comprenait. Elle n'était pas la seule à sangloter tout d'un coup dès que quelque chose la chagrinait... La sensibilité des personnes féminines autant que masculines prouvent que notre cœur n'est pas égal à une pierre. Kim continua d'une voix un peu plus grave que d'habitude, peut-être due à sa crise de larmes :
- Andrea ? Tu me permets que je t’appelle
comme ça ? Est-ce que vous aviez retrouvée votre famille, lorsque vous
êtes sortis de cet enfer ? Aussi, j’ai entendu dire qu’il avait une
sorte de système de rang. Moi, je suis … Hum… oméga je crois. Tout ça,
pour vous demander si c’était vrai. Et sur la même occasion, vous êtes à
quel rang ?

La gamine avait une façon bien à elle de s'exprimer. Peut-être un peu trop enfantin au goût d'Andrea ? Kim semblait vraiment haïr l'Orphelinat. Elle devait subir les mêmes choses que Yoen... La jeune Delta se décida enfin à répondre aux nombreuses questions de l'enfant :

- Ce n'est pas que je n'aime pas l'Orphelinat, Kim. Je n'aime pas les personnes qui traitent ainsi les enfants qui y habitent. Mais Kim... Ce que je ne comprends pas, c'est que tu aies choisi ce moment pour parler à quelqu'un, alors que, comme tu me l'as dit, tu n'adresses la parole à personne d'habitude.

Andrea se stoppa un court instant, pour prendre le temps d'observer les réactions de Kim. Pour lui laisser le temps de réfléchir à cette question. Puis, elle reprit :
-Je ne suis jamais allée à cette Orphelinat. Mais mon fils, lui, y est allé. Enfin... je l'ai confié à l'Orphelinat. J'y étais obligé. Financièrement, je ne pouvais m'occuper de lui et de moi-même... Mais quand j'ai appris la m*rde qu'on faisait sur eux, j'ai compris que ce que j'ai fait était une énorme erreur. La raison pour laquelle je déteste cet Orphelinat, Kim. C'est que... quand j'ai retrouvé mon fils par hasard dans la rue, pas très loin d'ici d'ailleurs, un Delta est arrivé. Puis je crois que tu te doutes de la suite... Il l'a fait. Il l'a tué. Le Delta a pris son arme et a tiré sur Yoen, mon fils unique.

Là encore, Andrea se stoppa. Mais ce n'était pas pour laisser le temps à Kim de réfléchir.... Andrea Drummer déposa sa tête entre ses mains puis laissa sa tristesse se libérer. Des larmes coulèrent le long de sa joue avant d'atterrir sur le tissu délicat de sa jupe. Du cashmere, tissu doux et confortable...
Les larmes s'arrêtèrent de couler seulement une dizaine de minutes après. Ces dix minutes, Andrea les avait vus comme une heure. Les larmes lui faisaient mal. Ces larmes lui faisaient mal au cœur. Cet organe si fragile et qui pouvait s'arrêter à chaque instant...
Il était temps de répondre à la dernière question de Kim :
-Oui, cette histoire de rang est bien réelle. Tu vas trouver peut-être illogique ce que je vais te dire, mais je suis une Delta. Je suis partie prendre ce poste le lendemain de la mort de Yoen.

Les larmes ne coulait plus, mais la tristesse se faisait encore ressentir... La voix de la Delta était certes posée, mais le timbre de sa voix laissait apparaître un brin de nostalgie...

- Ce n'est pas que je n'aime pas l'Orphelinat, Kim. Je n'aime pas les personnes qui traitent ainsi les enfants qui y habitent. Mais Kim... Ce que je ne comprends pas, c'est que tu aies choisi ce moment pour parler à quelqu'un, alors que, comme tu me l'as dit, tu n'adresses la parole à personne d'habitude.

Maintenant, je suis parfaitement d'accord. Les adultes qui travaillent là, non pas d'affaires à nous faire ça. Je les aime pas du tout. Pourquoi s'engager à un endroit ou il faut, en quelque sorte, maltraiter des enfants. Je pense que ça plait à personne ce genre de travail. Malgré que certaine personne mal honnête se font sûrement un plaisir fou à faire ce job.

-Je ne suis jamais allée à cette Orphelinat. Mais mon fils, lui, y est allé. Enfin... je l'ai confié à l'Orphelinat. J'y étais obligé. Financièrement, je ne pouvais m'occuper de lui et de moi-même... Mais quand j'ai appris la m*rde qu'on faisait sur eux, j'ai compris que ce que j'ai fait était une énorme erreur. La raison pour laquelle je déteste cet Orphelinat, Kim. C'est que... quand j'ai retrouvé mon fils par hasard dans la rue, pas très loin d'ici d'ailleurs, un Delta est arrivé. Puis je crois que tu te doutes de la suite... Il l'a fait. Il l'a tué. Le Delta a pris son arme et a tiré sur Yoen, mon fils unique.
Vraiment ? Ah non, pauvre elle. Moi qui croyais avoir eu la pire des enfances. Elle se mis aussitôt à pleurer. Ses larmes coulais sur se jolie jupe. Je me sentais vraiment mal de lui avoir demandée cette question. Parfois, la curiosité n'ai pas la meilleur des choses. Je pu m'empêcher de mette ma main sur son dos, de façon à la consoler. Je n'aimais pas voir les gens pleurer. Enfaîte, ça me rapellais à quel point la vie était triste et ennuyante.

-Oui, cette histoire de rang est bien réelle. Tu vas trouver peut-être illogique ce que je vais te dire, mais je suis une Delta. Je suis partie prendre ce poste le lendemain de la mort de Yoen.

Wo, ça, c'était vraiment bizarre. Par compte, je crois que c'est normal avoir de la peine. Moi, si j'aurais un fils unique et qu'il se ferait tuer, je pleurais toujours.

- Moi, je n'ai pas perdu d'enfant... Quoi que ça soit un peu normal. Par compte.... Attend une minute ! Ça fais combien de temps qu'il est mort ? Parce que avant,j'avais un meilleur ami et il a été tué par un Delta. Peut-être que c'est juste une coïncidence et que ça arrive à beaucoup de jeune, mais il y a une chance sur cent que mon meilleur ami était votre fils.

- Enfaîte, mes parents ne se sont pas fait enlever, j'ai dis ça, parce qu'il m'ont enlevée de mes parents en me metant dans cet orphelinat...

Je referma les yeux de façon à mieux voir mon passer. Revoir son visage. le revoir sourire, rire. Il était tellement heureux d'être en vie. En tout cas, il laissait apparaître un jeune homme de bonne humeur. On s'amusait toujours ensemble. Moi et lui, on n'allait dans le laboratoire pour voler quelque échantillon. Mais, ce bonheur n'a pas duré....

[Tu l'inventes ou bien c'était dans ta prézz le truc sur ton meilleur ami décédé ?]

- Moi, je n'ai pas perdu d'enfant... Quoi
que ça soit un peu normal. Par compte.... Attend une minute ! Ça fais
combien de temps qu'il est mort ? Parce que avant,j'avais un meilleur
ami et il a été tué par un Delta. Peut-être que c'est juste une
coïncidence et que ça arrive à beaucoup de jeune, mais il y a une chance
sur cent que mon meilleur ami était votre fils.

Enfaîte, mes parents ne se sont pas fait
enlever, j'ai dis ça, parce qu'il m'ont enlevée de mes parents en me
metant dans cet orphelinat...

Ben bien sur qu'elle n'a pas perdu d'enfant ! Andrea ne croyait pas que cette jeune fille ait pu déjà autrechoser et avoir accouché... Quoi que.... ce genre d'évènement pouvait arriver. Mais rarement. En cette génération, les "jeunes" semblaient tous avoir un trop plein d'hormones par rapport à autrefois. Et il était fréquent maintenant de voir des adolescentes de quinze-seize ans enceintes de leur petit copain. Les plus chanceuses avaient la chance de voir leur "chéri d'amour" rester auprès d'elle pour les soutenir, et même, certains d'entre eux, les moins c*ns, demandait en mariage la jeune mère. Par contre, les malheureuses, voyaient leur "chéri d'amour" partir en laissant comme excuse quelque chose du genre : "Je ne peux assumer cet enfant, fais ce que tu veux de lui." La majorité de la gente masculine était aussi idiot... Malheureusement pour nous, les filles....
La question de Kim était très pertinente ! Il y a combien de temps que son fils est mort... Alors, le c*nnard de Delta l'a tué quand il avait quatorze ans. Actuellement, nous sommes en 2051. Yoen a vu le jour sept mois après que son père est parti à la guerre. Andrea avait vingt ans quand son mari était parti se battre, pour y périr... En ce moment, la Delta avait trente-sept ans. (Alooors les enfants, 37-20, ça faiit ?!) Donc Yoen aurait dix-sept aujourd'hui. (encore un tout petit calcul, 17-14 ??) Le temps de réfléchir, Andrea Drummer était resté le doigt sur la bouche pendant dix bonnes minutes. Celà était une manie qu'elle avait : quand elle réfléchissait, quand elle faisait travailler son cerveau, son doigt se mettait automatiquement sur sa bouche...
Andrea remit son doigt à sa place. C'est-à-dire, sur sa jupe en cashmere. Puis, inconsciemment, elle tourna la tête brusquement vers Kim en faisant virevolter sa chevelure rose :
- Mon fils a été tué il y a 3 ans. En ce moment, il aurait dix-sept ans. Tu ne te rappelles pas du nom de ton meilleur ami ? Ce serait plus simple, non ?

[C'est vraiment dans l'histoire]
- Mon fils a été tué il y a 3 ans. En ce moment, il aurait dix-sept ans. Tu ne te rappelles pas du nom de ton meilleur ami ? Ce serait plus simple, non ?

Moi, il est mort il y a trois ans... ben, je ne suis pas vraiment sûre, mais selon l'âge qu'il aurait aujourd'hui, c'est impossible que ça soit lui. Je la regarda dans les yeux puis lui dis :

-Ok, ce n'est pas lui. Parce qu'il avait seulement un an de plus que moi.

Elle semblait si triste lorsqu'elle a parlée de son fils. Je pense que je vais arrêter de parler de ça. Je ne veux pas la rendre encore plus triste. Cette femme est vraiment gentille. Pour ne pas faire de la peine aux autres, elle garde toute cette tristesse dans elle. Par compte, elle devrait apprendre à la laisser sortir, je pense que ça l'aiderait. Andrea est du genre à ne pas demander plus que les gens puissent donner. Pour calmer l'atmosphère, je dis :

- On va se détendre à l'extérieur, si il ne fait pas trop froid. Personnellement, lorsque je suis triste, je fais tout pour être capable de respirer de l'air frais. Pour tout dire, ça me détend et m'aide à arrêter de pleurer.

Je me demande si les gens de l'orphelinat sont en train de me chercher. En tout cas. Lorsque je reviendrai là bas, je n'aurais pas une seconde de répit. Les petites madame me surveillerais, si ils n'ont pas encore installée des cameras de surveillance dans ma chambre. Je trouve que c'est bizarre, si ils l'ont vraiment fais, parce que c'est compte la lois. C’est une atteinte à la vie perso0nnel. Enfaîte, c'est totalement interdit ! Même s’il me retrouve, je retrouverais une façon de me sauver. Je vais faire ça jusqu'a ce que je puisse sortir et gérer ma propre vie. À y penser, ça me donne des frissons dans le dos. Je pourrais faire la guerre et retrouver mes parents. Je pourrais me marier et avoir des enfants que je n'apporterais pas à l'orphelinat. À la belle vie. Je ne veux pas que mes enfants vivent la même chose que moi. Surtout, je vais jamais leurs dire somment j'ai souffert. Je ne veux pas qu'ils partagent ma tristesse. Indiscrète, je continuai à lui poser des questions :

-Madame Andrea ? Vous avez un mari ? Si vous ne voulez pas répondre, ça ne me dérange pas. Je ne veux pas vous déranger dans votre vie personnelle.

Ça doit être vraiment amusant d’avoir un mari. Quelqu’un qui peux toujours te consoler et qui est toujours là lorsque tu es triste. Tu ne t’ennui jamais … ou presque. Tu t’ennui seulement lorsqu’il n’est pas présent. Je me leva et me mis à genou devant elle. Je regarda droit dans ses yeux puis dis à voix basse :

-Sauvez-moi, je ne veux pas retourner là bas.

J’accota ma tête sur sa jambe et laissa encore couler une larme sur sa jupe….

[Désolé, je n'ai pas le temps ces temps si. je vais le faire ce soir.]

-Yoen avait des cheveux noirs, tout comme son père. Quand j'ai vu mon fils... pour la dernière fois... il avait coiffé sa tignasse avec du gel. Cela faisait une drôle de crête sur sa tête, mais ça lui allait bien.

Wow, je l'imagine. Comme sa mère, il doit sûrement être très jolie. Je l'image grand, fort. Il pourrait se sacrifier pour sauver la vie d'un autre. En tout cas, moi, je le vois bien comme ça.

-Yoen était beau. Il avait des yeux verts, tout comme son père aussi. Il avait tout de son père, et rien de moi. A part mon nez.

Maintenant, je ne savais pas si il était beau parce que j'aimais vu son père. Mais selon ce qu'elle dit, il est très joli. D'ailleurs, je la cru sans hésiter.

-Personnellement, je préfère rester ici. Quand je pleure, j'écoute de la musique et la tristesse s'estompe.

Finalement, elle préférait rester à l'intérieur pour pouvoir écouter de la musique. D’ailleurs, je la comprends. Ça doit être bien de pouvoir revenir souriante avec une légère berceuse en fond.

-Kim, ne t'inquiète pas. Je vais te sauver. Je sais déjà ce que je vais faire pour toi...

Hu ? Je ne comprenais pas vraiment ce qu'elle voulait dire, mais ces paroles me fis sourire. J'étais interrogative et pensais très fort à ce qu'elle pensait en disant qu'elle savait déjà ce qu'elle allait faire pour moi. Je fermai les yeux et ris en disant :

- ? De quelle façon comptez-vous m'aider ?

J'étais très contente, vraiment. Je pris une de mes mèches roses et commença à la tourner autour de mon doit qui devint rouge, puis finalement bleu. Ça faisait mal, mais pas plus que ce que notre chère Andrea avait vécu. Je voulais ressentir sa souffrance. Inquiète vous pas, je ne suis pas quelque qui aime se faire mal, j’aime juste savoir comment les autres ont soufferts. De plus, comme ça, je suis capable de supporter mes mauvais souvenirs. Comme ça, un jour, je vais être capable de dominer mes rêves afin que ça soit de bon souvenir. Enfaîte, c’est de cette façon que je me rappelle de ma mère et de mon père, qui sont peut-être mort aujourd’hui…. Changement de sujet ! Elle envisageait de m'aider, je lui doit bien ça. Je continuai

- Est-ce parce que vous m'appréciez, ou parce que vous ne voulez pas que ce qui est arrivé à votr4e fils arrive à moi aussi ?

Peut importe la raison, ça revenais au même parce qu'elle m'aimais bien si elle voulait m'aider :

- Andrea..... Je.. Je … vous apréçis beaucoup..... Vous êtes comme ma maman....

Je savais que je m'étais familiarisée vite avec elle, mais elle était tellement gentille. Maintenant, j'asseyais de trouver la réponse à ma question qui est, de quoi elle parlait lorsqu'elle a dit qu'elle avait déjà trouvée....

-Si je veux t'aider c'est parce que je t'apprécie, pour ne pas que tu te fasses tuer par un Delta comme Yoen, et aussi parce que j'ai pitié de toi. De ta vie dans cet orphelinat. Il faut que tu saches que tout ce que je fais de bien est toujours basé sur la pitié, Kim. Je ne m'y sens pas obligée, c'est moi qui décide d'aider les gens. Alors voilà... je compte devenir ta maman.

J'étais tellement contente qu'il ait au moins une personne qui m'aimait réellement. Depuis toutes ces années, j'ai enfin trouvée quelqu'un qui m'aime pour de vrai cette fois ci. La seule autre personne qui m'aimais, en tout cas selon moi, était mon ancien meilleur ami. Je lui fis un sourire, puis elle continua :

-Tu vas vivre avec moi. Dans ma maison. Tu vas dormir dans le même lit que moi. Comme ma propre fille.

J'ouvris les yeux ébahis et sauta dans ses bras. Je pleurais de joie. Mes larmes étaient chaude et coulais sur l'épaule d ma nouvelle mère. Je leva ma tête, essuya son épaule et m'assis à côté d'elle, la tête toujours collée sur son épaule. Je rêvais déjà. Je pensais à toutes les belles choses que nous ferons. On ira jouer au parc, magasiner et aussi, parler entre fille. Et aussi, j'aurais peut-être la chance de voir son mari. Je suis sûre qu'il est super lui aussi. J'étais tellement contente et ne revenais toujours pas qu'elle voulait vivre avec moi.

- Maman….

Je fis une pause, toujours sur le choc. Je n'en revenais vraiment, mais vraiment pas. Elle venait de dire qu'elle était ma mère. J'aurais tout vu. Je continua ma phrase en lui disant ce que je pensais :

- Je t’ai…me

Je le regardais maintenant dans les yeux. J’avais tellement hâte de visiter ma nouvelle maison. Peut-être que c’était une très grande maison, avec des millions des salles. La cuisine, elle doit être belle. Il aura peut-être un lustre illuminant toute la pièce, une table à quatre place. Un salon avec deux divans. Les murs seraient…. Peut importe, je suis sûre que c’est magnifique. La grandeur d’une maison ne fait pas sa beauté. C’est comment tu te sens à l’intérieur, et aussi les gens qui l’habite.

- Mom ? On rentre à la maison ? J'ai hâte de voir à quoi ça ressemble.

Je ferma les yeux et lui fis un sourire qui, sans doute, m’arrivais jusqu’aux oreilles….